SAINT SACREMENT

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Dix conseils pour l'adoration et le site de l'adoration perpétuelle par François Lugan

L'adoration - oraison par François Lugan

24 raisons pour adorer la nuit

1 Exposition. 123

1-1 Adoro te (latin et français) 124

1-2 Ave verum (latin et français) 124

1-3 O salutaris hostia (latin et français) 124

1-4 Adoremus. 125

1-5 Panis Angélicus (latin et français) 125

2 Bénédiction du Saint Sacrement 125

Après la bénédiction. 126

3 Heure sainte réparatrice. 126

1 Exposition

 

 

1-1 Adoro te (latin et français)  

1. ADORO TE DEVOTE, LATENS DEITAS, - QUJE SUB HIS FIGURIS VERE LATITAS.­

TIBI SE COR MEUM TOTUM SUBJICIT,- QUIA TE CONTEMPLANS TOTUM DEFICIT.­

2. VISUS,TACTUS, GUSTUS lN TE FALLITUR,SED AUDITU SOLO TUTO CREDITUR,

CREDO QUIDQUID DIXIT DEI FILIUS,- NIL HOC VERITATIS VERBO VERTUS,

3. lN CRUCE LATEBAT SOLA DEITAS,- AT HIC LATET SIMUL ET HUMANITAS,

AMBO TAMEN CREDENS ATQUE CONFITENS; PETa QUOD PETIVIT LATRO PCENITENS,

4. PLAGAS, SICUT THOMAS, NON INTUEOR, DEUM TAMEN MEUM TE CONFITEOR,

FAC ME TIBI SEMPER MAGIS CREDERE,IN TE SPEM HABERE, TE DILIGERE.

5.0 MEMORIALE MORTIS DOMINI I-PANIS VIVUS, VITAM PRJESTANS HOMINI.

PRJESTA MEAE MENTI DE TE VIVERE,-ET TE ILLI SEMPER DULCE SAPERE.

6. PIE PELLICANE, JESU DOMINI,-ME IMMUNDUM MUNDA TUO SANGUINE.

CUJUS UNA STILLA SALVUM FACERE,-TOTUM MUNDUM QUID AB OMNI SCELERE.

7. JESU, QUEM VELATUM NUNC ADSPICIO,-ORO FIAT ILLUD, QUOD TAM SITIO :

UT TE REVELATA CERN ENS FACIE,-VISU SIM BEATUS TUAE GLORlJE. AMEN.

 

Je vous adore profondément, ô Dieu réellement caché sous ces apparen­ces; mon cœur se soumet à vous tout entier, parce que, en vous con­templant, tout entier il est anéanti.

La vue, le toucher, et le goût sont ici en défaut; l'ouie seule as­sure ma foi; je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu; rien n'est plus vrai que la parole de la Vérité même.

Sur la croix, la divinité seule était cachée; ici la divinité et l'humanité se cachent également: croyant néanmoins et confessant l'une et l'autre, je vous demande, Seigneur, ce que vous demandait le larron pénitent.

Je ne vois pas vos plaies comme Thomas les a vues; cependant je vous reconnais pour mon Dieu; faites que toujours de plus en plus, je crois en vous, j'espère en vous, et je vous aime.

0 mémorial de la mort du Seigneur, pain vivant qui donnez la vie à l'homme, donnez à mon âme de ne vivre que de vous et de trouver tou­jours en vous sa joie et ses délices.

0 Pélican plein de tendresse, Seigneur Jésus, que votre sang me puri­fie de mes souillures; ce sang, dont une seule goutte suffit pour effacer tous les péchés du monde.

0 Jésus, que je contemple à travers un voile, je vous prie, réalisez le désir ardent de mon âme; faites qu'un jour, vous voyant sans voile, face à face, je sois bienheureux à la vue de votre gloire. Ainsi soit-il.

 

1-2 Ave verum (latin et français)

AVE VERUM CORPUS NATUM DE MARIA VIRGINE ;

VERE PASSUM, IMMOLATUM lN CRUCE PRO HOMINE .

CUJUS LATUS PERFORATUM FLUXIT AQUA ET SANGUINE,

ESTO NOBIS PRAEGUSTATUM MORTIS lN EXAMINE.

O JESU DULCIS ! O JESU PIE ! O JESU, FILI MARlE ! TU NOBIS MISERERE. AMEN

 

Salut, ô vrai corps, né de la Vierge Marie. Qui avez véritable­ment souffert, et avez été immolé sur la Croix pour les hommes. Vous dont le côté entr'ouvert a versé du sang et de l'eau. Puis­sions-nous, à l'heure de la mort, vous recevoir par la commu­nion avant le jugement. O doux Jésus ! O bon Jésus ! O Jésus, fils de Marie ! Ayez pitié de nous. Ainsi soit-il.

 

1-3 O salutaris hostia (latin et français)

 

1. O SALUTARIS HOSTIA, QUE CŒLI PANDIS OSTIUM : BELLA PREMUNT HOSTILIA DA ROBUR, FER AUXILIUM .

 

2. UNI TRINOQUE DOMINO SIT SEMPITERNA GLORIA

QUI VITAM SINE TERMINO NOBIS DONET lN PATRIA. AMEN

 

O victime du salut, qui nous ouvrez la porte du ciel 1 Nos ennemis nous pressent de tous côtés : donnez-nous la force ! A notre secours ! Au Seigneur, un en nature et trois en personnes, gloire à jamais ! Puisse-t-il nous donner dans la patrie céleste la vie qui ne finira jamais ! AMEN.

 

1-4 Adoremus

 

ADOREMUS lN AETERNUM SANCTISSIMUM SACRAMENTUM.

 

LAUDATE DOMINUM, OMNES GENTES : LAUDATE EUM, OMNES POPULI. ADOREMUS, etc...

 

QUONIAM CONFIRMATA EST SUPER NOS MISERICORDIA EJUS : ET VERITAS DOMINI MANET lN JETERNUM. ADOREMUS, etc…

GLORIA PATRI, GLORIA FILIO, GLORIA SPIRITUI SANCTO. ADOREMUS, etc..

 

SICUT ERAT lN PRINCIPIO, ET NUNC, ET SEMPER, ET lN SJECULA SAECU­LORUM. AMEN. ADOREMUS, etc...

 

ADORONS A JAMAIS LE TRES SAINT-SACREMENT.

 

O nations, louez, toutes, le Seigneur : peuples célébrez, tous sa gloire. Adorons, etc.

- Parce que nous sommes l'objet de sa miséricorde, et la vérité de ses promesses, demeure éternel­lement. Adorons, etc...

- - Gloire au Père, gloire au Fils, gloi­re au Saint-Esprit. Adorons, etc...

- - Comme dès le commencement, maintenant et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Ado­rons, etc...

 1-5 Panis Angélicus (latin et français)

 

PANIS ANGELICUS FIT PANIS HOMINUM: DAT PANIS CAELICUS FIGURIS TERMINUM : - Ô RES MIRABILIS ! MANDUCAT DOMINUM - PAUPER, SERVUS ET HUMILIS.

 

La manne, pain céleste, devient le Pain des Hommes.- Le Pain venu du ciel remplace ses symbo­les. - O prodige inouï ! Dieu se donne à manger au pauvre, à l'esclave, au petit.

 

TE, TRINA DElTAS UNAQUE POSCIMUS, - SIC NOS TU VISITAS, SICUT TE COLI MUR : - PER TUAS SEMITAS DUC NOS QUO TENDIMUS - AD LUCEM QUAM INHABITAS. AMEN

 

Nous vous en supplions, ô Sei­gneur triple et un, - daignez ve­nir en nous, puisque nous vous chantons. Menez-nous par vos voies au but où nous tendons. - à la lumière où vous régnez.. Amen

 

 2 Bénédiction du Saint Sacrement

 

Tantum Ergo

 

Tantum ergo sacramentum

Veneremur cernui !

Et antiquum documentum

Novo cedat ritui !

Praestet fides supplementum

Sensuum defectui !

Il est si grand, ce sacrement !

Adorons-le, prosternés .

Que s’effacent les anciens rites

Devant le culte nouveau !

Que la foi vienne suppléer

Aux faiblesses de nos sens !

Genitori Genitoque

Laus et jubilatio,

Salus, honor, virtus quoque

Sit et benedictio !

Procedenti ab utroque

Compar sit laudatio. Amen.

 

Au Père et au Fils qu’il engendre

Louange et joie débordante,

Salut, honneur, toute-puissance

Et toujours bénédiction !

A l’Esprit qui des deux procède

soit rendue même louange. Amen.

 

PRIONS

Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement tu nous as laissé le mémorial de ta passion ; donne-nous de vénérer d’un si grand amour les mystères de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de la rédemption. Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen.

 

Après la bénédiction

 

Dieu soit béni !

Beni soit son saint Nom !

Béni soit Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme !

Béni soit le nom de Jésus !

Béni soit son Sacré Cœur !

Béni soit son Précieux Sang !

Béni soit Jésus au très Saint Sacrement de l’autel !

Béni soit l’Esprit Saint Consolateur !

Bénie soit l’incomparable Mère de Dieu, la très sainte Vierge Marie !

Bénie soit sa sainte et immaculée Conception !

Bénie soit sa glorieuse Assomption !

Béni soit le nom de Marie Vierge et Mère !

Béni soit Saint Joseph son très chaste époux !

Béni soit Dieu dans ses anges et dans ses saints !

 

3 Heure sainte réparatrice

 

 Dans une profonde adoration, mettons-nous en la présence de Dieu.

 

 Demandons la lumière et le feu de l'amour au saint-Esprit, pour qu'il consume notre cœur et le purifie de tout péché et affection désordonnée, à la très Sainte Vierge pour qu'elle soit notre Mère et Patronne, nous enseignant à aimer son Jésus, avec ce très pur amour qu'est le sien.

 

 Que la grâce divine vienne dans nos pauvres âmes, pour pouvoir glorifier Dieu, en cette heure sainte que nous offrons, avec l'intention de réparer les offenses et de lui tenir compagnie pour les abandons, les outrages, les ingratitudes qu'il a reçu de toutes les créatures de la terre.

 

 Après cette brève préparation, allons en esprit au jardin de Gethsémani ; faisons silence, âmes réparatrices ; plongeons notre cœur dans un ardent d‚sir de réparation et de crainte ; Allons, recueillant la voix angoissée et douloureuse de J‚sus, qui se d‚bat dans la plus épouvantable des agonies. Solitude immense, jusqu'à l'abandon du Père Céleste ! Son humanité abattue vers le sol. Est-il possible qu'un Dieu en soit arrivé à ce point ? Et cela pour tous les péchés de l'humanité, pour les nôtres, en particulier.

 

 Contemplons comme sa douleur arrive à la plus grande intensité, moins par la proximité de sa passion que pour tant d'ingratitudes et manque de compréhension.

 

 Il pense que sa passion sera infructueuse pour beaucoup d'âmes ; une douleur aiguë le fait frémir. Ses douleurs se transforment en agonie torturante. Il va vers ses disciples préférés et les trouve endormis !... ses meilleurs, ses plus intimes amis ne peuvent veiller une heure avec le Maître !. Il appelle son Père lui demandant que passe ce calice et il ne trouve seulement que solitude et abandon !... Les cieux se fermeraient-ils aussi ?.. Mais non, un ange descend le réconforter dans sa défaillance. Une sueur de sang l'enveloppe avec tant d'abondance qu'elle se répand sur la terre : "Mon Père ! s'il est possible que ce calice s'éloigne de moi ! Mais que s'accomplisse non pas ma volonté, mais la tienne !".

 

 Quelle leçon ! la plus sublime ! celle que Jésus nous enseigne à Gethsémani, pour que nous fassions notre prière de tous les jours avec cet esprit ! Si nous demandons dans la douleur et la souffrance que s'éloigne de nous le calice, en même temps sachons demander et accepter avec générosité que s'accomplisse la Volonté de Dieu.

 

 Recueillons et amassons au plus intime de nos âmes les paroles de Jésus qui agonise en cette terrible nuit : "Ecoutez-moi, âmes réparatrices, je suis Moi, Votre Jésus, mais brisé,


agonisant dans un cruel tourment, abandonné de tous, affamé de la gloire de supplices !... Cet état dans lequel je me trouve, ne vous ‚meut-il pas de compassion ?.. Ne voulez
pas m'ouvrir les portes de votre cœur, pour qu'au moins, j'y rencontre repos et consolation ?

 

Si vous pouviez comprendre mon grand amour pour toutes les âmes ! Et comment ma Miséricorde les recherche ! Vous n'hésiteriez pas un seul instant à me donner tout votre cœur et non seulement cela, mais votre vie serait une fidèle reproduction de ma vie, mes douleurs seraient les vôtres, sentant en votre propre chair les ingratitudes et les péchés dont les hommes m'accablent.

 

 Je désire ardemment, j'ai besoin d'âmes réparatrices à travers tous les siècles et en tous les coins de la terre ; elles sont les paratonnerres de la justice divine ; les prières et larmes de ces âmes ont un pouvoir infini devant le Père, puisque elles sont unies à mes intentions.

 

 Ne craignez pas, petit troupeau, de me ressembler, vous avez a embrasser la croix de la douleur, de la persécution, de la calomnie, de la pauvret‚. Ma grâce ne vous manquera pas ; sans moi, vous ne pouvez rien faire. Avec moi, vous pouvez tout, mais les âmes détachées me plaisent.

 

 J'instituai la Sainte Eucharistie, je souffris l'agonie de Gethsémani, la trahison de Judas, le reniement de Pierre, un inique procès, me voyant placé après Barrabas, la flagellation et le couronnement d'‚pines, les m‚pris et les moqueries, la voie de l'amertume, la douleur de ma Mère, ce cœur très pur, transpercé et affligé par toutes les peines et tourments de la terre.

 

 La crucifixion, ma mort ignominieuse et enfin la lance du soldat, ouvrant son coté, pour laisser passer les torrents de mes grâces, de mes miséricordes, de mon amour.

 

 L'amour immense d'un Dieu décida mon Incarnation et à l'étonnement du Ciel et de la terre, je voulus descendre sur celle-ci, je pris la nature humaine dans le sein très pur d'une Vierge, je naquis dans une pauvre ‚table, venant… la recherche des hommes de bonne volonté qui me rencontreront toujours, en me revêtant de leur chair, de leur cœur, de leurs sentiments. Je fus sujet au froid, aux privations, au travail. Bien que je sois Dieu, j'obéis à mes parents et restai assujetti à eux, jusqu'à la mort. Pourquoi ai-je fait cela ? Par amour, mon grand amour pour les âmes.

 

 Je pouvais opérer la Rédemption sans verser une seule goutte de mon sang, mon pouvoir seulement suffisait pour sauver toutes les âmes. Mais il était nécessaire de vous faire comprendre comment Dieu aime ses créatures et jusqu'à quel point me conduisit cet amour.

 

 Depuis le moment où fut consommé le sacrifice de Calvaire, je laissai l'humanité rachetée par mon propre sang. Au pied de la croix, ce sacrifice se consomma et se marqua en ma Mère. Elle m'arracha toutes les grâces et faveurs, elle est la médiatrice de toutes les grâces, elle intercède et tous ceux qui, en leurs nécessités recourent à elle avec foi et confiance obtiendront tout ce qu'ils demandent pour difficile et impossible que cela paraisse.

 Dans les ombres de la nuit surviennent les plus horribles péchés d'apostasie, débridement de toutes les passions ; Le pouvoir des ténèbres comme un jour a Gethsémani, revient à l'heure actuelle avec plus d'intensité et virulence que jamais. Les gens veulent se divertir, en usant de tous les moyens et passant par-dessus les lois morales et divines.

Pauvre humanité corrompue et submergée par tous les péchés capitaux !

 

 Et que puis-je dire de tant de sacrilèges, de profanations ? Et ce qui est plus terrible, apostasie des miens, de ceux qui ont été oints dans les ordres sacrés par Pierre.

 

 Tout cela n'est-ce pas assez pour renouveler et continuer l'agonie de Gethsémani, le prétoire, la flagellation ou me clouer sur la croix, disloquant mes membres et ouvrant mes plaies à nouveau ?

 

 Et mon cri déchirant de : "J'ai soif" ? soif brûlante des miens ! Je mets mes délices à être avec les fils des hommes et ils me laissent seul, dans le plus cruel des abandons, niant ma présence en la Sainte Eucharistie, perdant la foi, parce qu'ils ont cessé de prier ; Il n'y a pas de temps pour la prière, pour parler avec Moi, pour écouter Ma voix ni recueillir mes plaintes. Les hommes ne s'entendent pas entre eux, à cause de tout le bruit qu'ils font, bruit assourdissant des chansons, musiques, salles de fêtes, techniques et science moderne, beaucoup de programmes et d'idéologies fausses ! Toujours l'orgueil, cause de toutes les ruines de l'humanité dans tous les temps.

 

 Ames réparatrices, votre mission sur la terre est d'aimer, de m'aimer de toutes vos forces, sans repos, et d'aimer tous les hommes pour moi, cela est votre mission, votre fin.

 

 Je vous regarde là, tout prés de mon Cœur et de celui de ma Mère bénie, dans le silence de la nuit, unis les uns aux autres, pour tirer consolation de votre amour, réparation, pénitence, générosité pour calmer la soif immense qui me consume d'être connu et aimé de tous.

 

 Oui, j'ai soif d'amour, de sacrifice, d'amour caché dans l'humilité et le silence des petites choses de chaque jour, acceptées avec amour et esprit de foi, d'amour pur qui se donne entièrement, mourant aux plaisirs des sens pour vivre de l'esprit. Ainsi, vous apaiserez la soif d'un Dieu qui laisse les Cieux pour aller à la recherche des pécheurs.

 

 L'amour implique douleur et sacrifice, n'ayez crainte, ma grâce ne vous manquera pas, avec elle vous obtiendrez tout. Demandez-moi beaucoup ; n'hésitez pas à me demander ; pour les âmes confiantes et généreuses, il y a d'abondantes grâces, mes mains en étant toujours remplies pour les répandre. Priez beaucoup pour les pécheurs, pour mes Prêtres, âmes consacrées, pour ce chaos et confusion, pour cette vague de matérialisme et d'orgueil qui envahit tout.

Assez de péchés ! La justice divine est comblée ! mais malgré tout, mon amour continue, appelant, invitant sans cesse ; Et déjà il y a des guerres sanglantes, des tremblements de terre, la faim, les épidémies... Mon cœur brûle de Miséricorde plus que de justice, mais l'iniquité des hommes est si grande qu'ils m‚prisent ma miséricorde et se rient de mon Ciel. Il y en a certains qui ne veulent pas entendre ma Voix, ni accomplir mes commandements ! Peut-être est-il très proche le jour terrible où les hommes resteront paralysés d'épouvante !

 

 Priez, priez et persévérez dans la prière, unissez-vous à mes intentions et à celles des saints et justes de la terre par les mains de ma Mère, pour faire violence au Père.

 

 Avant de nous séparer, je vous demande de prendre une résolution : chaque jeudi, la nuit, cherchez ma compagnie à Gethsémani. Soyez-y un moment, dans le lieu où vous trouvez, en esprit et en prière. Enfin, propagez cette dévotion de l'Heure Sainte Réparatrice pour qu'elle croisse et s'étende de plus en plus.

 

 En un ultime colloque avec la Mère de Dieu et notre Mère, terminons cette Heure Sainte, cachant dans le sanctuaire de notre cœur les plaintes et les paroles de Jésus, jusqu'à en faire nos plaintes et nos paroles.

Conseils pour l'Adoration par le Père Michel Giton

 

Préparation

Lire les textes de la Sainte Ecriture et leur présentation ou commentaire.

Percevoir en chacun d'eux une réalité simple, c'est-à-dire une attitude profonde du Cœur du Christ : pensée, sentiment ou vouloir qui l'animaient et qui l'animent toujours dans son état de Ressuscité. Eviter les abstractions (la Bonté, la Puissance), ne pas avoir peur du concret (là, Son visage s'est crispé), essayer de ramasser le point à contempler dans quelques mots simples, ou un titre, qui nous disent quelque chose (toi, le plus beau des enfants des hommes, le mendiant d'amour, etc.)

 

Mise en situation

Penser les phrases suivantes :Je me sais indigne de ce contact avec Toi, à cause de mes péchés, par lesquels je me suis dérobé à Tes appels... à cause surtout de toute cette vie que j'essaie d'organiser loin de Toi. Je regrette... Purifie-moi et rends-moi le pouvoir de T'aimer. En raison de ma longue habitude de penser en dehors de la foi, je me sais incapable de croire vraiment que Tu es là, en cet ostensoir, Dieu... homme vivant... Envoie Ton esprit qu'il me permette de percevoir Ta présence, d'oublier un peu mes préoccupations et d'avoir toute confiance en Son action.

 

Contemplation

Fixer son attention sur la réalité divine évoquée par le premier texte, autant que possible en relation avec la présence eucharistique.

Goûter, admirer la grandeur, la beauté, la sainteté de cette réalité... C'est ici l'essentiel de l'adoration.

Cette attitude peut s'exprimer par un raisonnement ou un discours intérieur, voire des mots murmurés à voix basse : cela n'est pas mauvais, mais cela n'est pas nécessaire. Si “ on n'a plus rien à dire ”, sans pour cela perdre le sentiment de la présence de Quelqu'un, c'est parfait, au contraire. Le silence est une ouverture faite à l'Esprit-Saint pour qu'il établisse lui-même le contact. Si on a une impression d'arrêt psychologique, ne pas s'en inquiéter. Dieu agit à travers nos mécanismes humains, mais les bouscule aussi et parfois les bloque.

Il est souhaitable à ce moment-là de s'oublier soi-même et d'être tout à la considération de Dieu. S'il reste un léger sentiment de sa propre réalité, que ce soit uniquement pour établir une comparaison vertigineuse entre la transcendance de Dieu et notre petitesse.

Si alors le Seigneur manifeste une de ses exigences à notre égard, ne pas s'arrêter à notre médiocrité ainsi mise à nu, mais dans une totale confiance à la transformation qu'il opère, répondre “ oui ”.

Comme les exigences du Seigneur concernent souvent nos relations avec les autres, c'est là que se placent naturellement leur souvenir et donc les intentions qui nous ont été confiées. S'établir alors intérieurement en forme de canal ouvert d'un côté à la puissance envahissante de Dieu et de l'autre sur les besoins des hommes.

Si, au moins dans les commencements, les distractions profitent de ce retour sur soi et le monde et écartent l'attention de Dieu, prendre alors le psaume ou la prière figurant à la suite du texte, et les lire très lentement sur la lancée de l'intuition primitive, en savourant chaque mot. Puis les continuer en improvisant un petit dialogue avec le Christ, où sans doute nous faisons les deux voix, mais où nous savons que c'est Lui qui les inspire toutes deux.

 

Distribution du temps

Ordinairement, ces différentes opérations occupent au moins vingt minutes. Si le temps est dépassé, tant mieux ! Sinon, il faut très simplement recommencer toutes les opérations avec le 2e et si nécessaire avec le 3e texte.

Ne jamais s'étonner d'être sec ou distrait, ne jamais en concevoir quelque dépit, ce serait céder aux pièges du démon.

A force de recommencer humblement, la prière devient plus facile, mais il faut de la persévérance et de la régularité.

Pour avoir plus de prières sur l’adoration, vous pouvez cliquer sur le lien suivant : 

http://docteurangelique.free.fr/livresformatweb/opuscules/74prieresdesaintthomas.htm

Adoration : 10 conseils pratiques et site sur l'adoration perpétuelle

Jean 4, 23-24: "Le Père cherche des adorateurs en esprit et en vérité."

 
1. Tu es entré dans cette église ou cet oratoire, tu rencontres Jésus dans la Présence Eucharistique.  Entre maintenant dans ton cœur, dans la partie la plus intime de ton être.

2. C'est le silence autour de toi...

Fais silence en toi. Fais taire toutes les voix qui sont en toi, ne cours plus après les pensées inutiles. Tes problèmes, tes préoccupations, tes angoisses, ne les garde pas pour toi, mais offre-les â Jésus. Pendant ce temps d'adoration, occupe-toi de Lui et Lui prendra soin de toi, bien mieux que ce que tu pourrais faire toi-même. Demande une grâce d'abandon et de confiance.

3. Pose ton regard sur Jésus Eucharistie.

Commence à faire parler ton cœur, c'est à dire commence à aimer Celui qui nous a aimés le premier.

4. Evite de prononcer des prières seulement avec les lèvres sans t'arrêter sur les paroles que tu dis

Evite de lire les pages de l'Ecriture les unes après les autres durant le temps de ta prière. Entre dans la prière du cœur. Choisis un verset de psaume, une phrase évangélique, une petite prière simple, et répète-la avec le cœur, doucement et continuellement jusqu'à ce qu'elle devienne ta prière, ton crie, ta supplication. Tu peux choisir la prière qui s'adapte le mieux à ta situation actuelle. Par exemple : «  Cœur de Jésus, j'ai confiance en Vous », « Jésus, Fils du Dieu Vivant, prenez pitié de moi pécheur », «  mon Père, je m’abandonne à vous », « Jésus je t’aime », « tu es mon berger », « tu es avec moi », «  Jésus doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien », ou tout simplement « Jésus, Jésus… »

5. Ne passe pas tout ce temps à te lamenter ou à demander seulement.

Entre dans l'action de grâces, dans la reconnaissance. Au lieu de considérer ce qui te manque, rends grâces pour ce que tu es, pour ce que tu as. Rends grâces pour ce qui te sera donné demain.

6. Tu peux être pris par la fatigue ou là distraction.

Courage, à peine t'en rends-tu compte recommence la prière du cœur, doucement. Demande l'aide du Saint-Esprit pour qu'il te secoure dans ta faiblesse et qu'il devienne toujours plus ton maître intérieur.

7. Jésus est au centre de l'Eglise.

Il veut être au centre de ton existence. En le regardant, apprends, peu à peu, à passer du "je" au "Tu", de la volonté de réaliser tes projets au désir et à l'accueil de Sa volonté sur toi.

8. Il est exposé solennellement.

Accueille la lumière qui émane de Sa présence. Comme le soleil réchauffe et fait fondre la neige, de même si tu t'exposes à Lui, Il pourra continuer à illuminer les ténèbres qui se enveloppent ton cœur, jusqu'à les dissiper complètement.

9. Il se cache sous les apparences simples et pauvres du pain.

Il vient à toi, pauvre, pour que tu puisses apprendre à accueillir dans la vérité tes pauvretés et celles de tes frères.

10. Tu es dans le silence, reste dans le silence.

Marie, Etoile du Matin et Porte du Ciel est auprès de toi sur ton chemin; elle t'indique la route et t'introduit dans la chambre du Roi. C'est elle qui te fera comprendre dans le silence, qu'en regardant Jésus, tu découvriras la Présence de la Trinité en Toi. Et tu pourras expérimenter dans ta vie la parole du Psaume 34 : "Qui regarde vers Lui resplendira sans ombre ni trouble au visage".

Sans la prière, sans l'adoration nous ne sommes rien dit saint Paul. Le pape Jean-Paul II commençait toujours sa journée par une heure d'adoration. Et la plupart des saints faisaient au moins une heure d'adoration chaque jour ou chaque nuit.

Pour tout savoir sur l'adoration : pourquoi adorer, comment adorer, les Missionnaires du saint sacrement qui répandent l’adoration perpétuelle dans les paroisses et bien d'autres choses encore, vous pouvez consulter le site :

 http://www.adoperp.com

Ce site vous expliquera aussi comment vous pouvez faire pour vous abonner au journal des adorateurs de Dieu. Ce site est donc trés important et vous ne devez pas oublier d'aller le consulter aussi souvent que cela vous semble nécessaire. Même si l'adoration dépend de l'action du Saint-Esprit en chacun de nous, il y a malgré tout des choses à savoir pour adorer dans le silence intérieur de son coeur en laissant la place au Seigneur donc en ne pensant plus à ce qui nous préoccupe.

 Que la Vierge Marie nous aide à devenir les adorateurs de Dieu dont notre monde moderne à tant besoin. Il est également nécessaire voire même indispensable de devenir de véritable adorateur pour l'évangélisation de notre monde. Sans le Christ, nous ne pouvons rien faire. Donc toujours mettre le Christ au centre de tout ce que nous faisons.

 Pensons à Mère Térésa qui a demandé a ses sœurs de mettre une heure d’adoration dans leurs journées. Celle-ci on dit : on a trop de travail avec les pauvres. Et bien dit Mère Térésa, vous dormirez une demi heure de moins et vous travaillerez une demi heure de moins avec les pauvres. Les sœurs se sont rendues compte qu’elles faisaient un travail bien plus qualitatif. Donc ce que nous donnons à Dieu n’est pas retiré de notre travail quel qu’il soit.

Auteur : François Lugan
Copyright : Association Apostolat Sainte Thérèse

 
Quelle différence y a-t-il entre l’adoration et l’oraison ?

L’adoration et l’oraison sont deux mots pour désigner la même chose. Nous décidons de faire adoration ou oraison au moins une demi heure par jour et si le Seigneur le désire il nous met dans l la contemplation. Mais cela ne dépend pas de nous.

 
Si on fait adoration en tenant compte des 10 points précédents et en se servant de la Parole de Dieu, contenu dans la Bible, pour éviter de perdre son temps et pour que notre cœur et notre esprit ne pensent qu’a Jésus et Marie, nous laissons ainsi faire le Christ en nous. Ce qui compte c’est que chaque jour nous donnions du temps a Jésus dans le silence de l’adoration.

 
Le père Marie Eugène de l’Enfant Jésus dit à un ami que l’oraison est en quelque sorte le soleil et le centre de toutes les occupations de notre journée. On a l’impression, poursuit-il que chaque soir on n’a guère fait que cela d’important… : « L’oraison est une grande consolation ici et me fait oublier tout le reste ».

 
L’oraison est donc indispensable : il poursuit : « Une certaine expérience de Dieu est nécessaire pour fortifier notre foi et la maintenir ferme au milieu de toutes les vagues, et même de tous ces raz de marée, intérieurs et extérieurs, que nous subissons tous… Il est indispensable de rencontrer Dieu, de prendre contact avec lui, de vivre dans son intimité, d’être accrochés à Dieu pour ne pas être emportés par le flot qui nous menace tous. Or, cet accrochage à dieu par la foi suppose que, chaque jour, on consacre du temps à Dieu ».

 
Il faut donc organiser sa journée, sa vie quotidienne en prévoyant un minimum d’une demi-heure d’adoration (même si le saint sacrement n’est pas exposé). Le mieux serait de prévoir une heure. Le père Marie Eugène explique : « Il semble que si l’on veut que l’oraison ait une certaine influence sur la vie, il faut arriver à une demi-heure minimum. Comment l’organiser ? On peut diviser ce temps en deux, trois ou en quatre, suivant ses aptitudes, et résoudre le problème de cette façon. J’ai vu moi-même bien des gens qui sont occupés, des mères de famille, des foyers, des religieux qui ont des occupations absorbantes, et qui arrivent à mettre dans la journée deux heures voir même trois heures d’oraison ».

 
Ne pas oublier qu’un jour Mère Térésa a dit a ces religieuse au chapitre général : « vous allez faire une heure d’oraison par jour ». Les religieuses ont dit : « ce n’est pas possible avec tout ce que nous avons à faire avec les lépreux et les pauvres ». Mère Térésa répliqua : « On fait l’essai pendant un an et on en reparle au chapitre général de l’année prochaine ; vous dormirez une demi-heure de moins par jour et vous travaillerez une demi-heure de moins avec les pauvres dont vous avez la charge ». Et bien au bout d’un an les sœurs ont demandé de continuer car elles considéraient qu’elles faisaient un travail plus qualitatif. Comme quoi, non seulement le temps donné à Dieu dans l’oraison n’est pas un tems perdu, mais il nous aide à agir bien mieux dans nos activités quotidiennes puisque nous avons pris le temps de mettre le Christ dans nos activités.

 
Auteur : François Lugan
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Saint Pierre Julien Eymard