prières catholiques
 

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XVII : DIVERSES INTENTIONS ET CIRCONSTANCES


XVII - 1 : L’espérance par Charles Péguy (1873 – 1974)
XVII - 2 : que tout ce que je sois sois donné à mes frères d’après saint Aelred (1110-1167)
XVII - 3 : Prière avant-après repas par François Lugan
XVII - 4 : Prendre le temps
XVI - 5 : Seigneur, que je sois comme mon automobile
XVII - 6 : Béatitude de l’handicapé par Jacqueline de Decker
XVII - 7 : Laisse brûler un cierge à l’Eglise
XVII - 8 : Donne moi la force de faire Ta volonté
XVII - 9 : Les 10 commandements du téléspectateur
XVII - 10 : Promesse de Jésus a sainte Marie Madeleine
XVII - 11 : Prière d’une grand-mère par Maya pour Noël 1996
XVII - 12 : Menu à préparer chaque jour
XVII - 13 : Mes journées sont tes journées
XVII - 14 : Mon aujourd’hui
XVII - 15 : Prière du parachutiste : soldat de France, soldat du pays
XVII - 16 : Pardonne nous comme nous pardonnons par le cardinal Daneels évêque de Malines en Belgique
XVII - 17 : Petite Béatitudes par Joseph Folliot
XVII - 18 : Prière pour la France
XVII - 19 : Dix propositions pour se réconcilier par le cardinal Daneels évêque de Malines-Bruxelles
XVII - 20 : Psaume 130 : l’esprit d’enfance
XVII - 21 : Recommence
XVII - 22 : Le secret du bonheur
XVII - 23 : Ton fardeau est léger
XVII - 24 : Seigneur, apprends moi la miséricorde par sainte Faustine (1905-1938)
XVII - 25 : Vœux de paix
XVII - 26 : Prière pour la France : Petit enfant de mon amour, écoute, Je vais dicter une prière à Marcel Van (1928-1959)
XVII - 27 : Yeux nouveau pour te découvrir d’après saint François de Sales
(1567-1622)

XVII - 28 : Je vous salue Joseph
XVII - 29 : Merci pour l’enfant que je porte par Michel Schooyans professeur à l’université de Louvain
XVII - 30 : Prière à l’ange gardien par François Lugan
XVII - 31 : Prière à saint Michel archange
XVII - 32 : Prière a son saint patron par François Lugan
XVII - 33 : Toi
XVII - 34 : Prière d’un enfant
XVII - 35 : Autre prière d’un enfant
XVII - 36 : Prière pour la paix de saint François d’Assise (1182-1226)
XVII - 37 : Tu es saint par saint François d’Assise (1182-1226)
XVII - 38 : La joie se trouve dans mon cœur par sainte Thérèse de Lisieux
(1873-1897)

XVII - 39 : Prière du pèlerin de la montagne par le chanoine Gratien Volluz
XVII - 40 : Prière pour la France par Marthe Robin (1902-1981)
XVII - 41 : Aide nous a vivre chaque jour par Mère Teresa (1910-1997)
XVII - 42 : Autre Je vous salue Joseph
XVII - 43 : Prière du prisonnier par le père Aubry
XVII - 44 : Je n’ai plus peur par François Lugan
XVII - 45 : Prière d’un malade par le cardinal Daneels évêque de Malines-Bruxelles
XVII - 46 Prière pour les âmes du purgatoire
XVII - 47 : L’oeucuménisme ou l’unité par François Lugan
XVII - 48 : La Croix du Christ
XVII - 49 : L’amitié dédié a Yann par François Lugan
XVII - 50 : Seigneur, apprend-nous le silence par Jacques Leclerc
XVII - 51 : Prière Missionnaire par l’Association Fidesco
XVII - 52 : Un regard d’enfant par Georges Bernanos (1888-1948)
XVII - 53 : Le silence si nécessaire pour trouver Dieu par Mère Teresa
(1910-1997)

XVII- 54 : Prophéties par saint Louis Marie Grignion de Montfort (1673-1716)
XVII - 55 : O Dieu envoie nous des fous par Joseph Lebret
XVII - 56 : Hymne Byzantine à la Trinité
XVII - 57 : Saint Irénée de Lyon (130-202)
XVII - 58 : Oraison liturgique à sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897)
XVII - 59 : Prière des frères Pouzin fondateur du groupe Glorious
XVII - 60 : Prière à Marie Madeleine par François Lugan
XVII - 61 : Prière aux Saintes Maries Jacobé et Salomé
XVII - 62 : Prière avant le travail intellectuel de Saint Thomas d'Aquin (1225-1274)
XVII - 63 : Prière des chevaliers, prière scoute, rédigée par le Père Sevin
XVII - 64 : Prière a sainte Sarah
XVII - 65 : Prière express du pape saint Pie X (1835-1914)
XVII - 66 : Prière brésilienne
XVII - 67 : Prière de JESUS à Soeur Marie Olive du Christ-roi, pour la France, Imprimatur en 1930

XVII - 68 : Prière a Saint Yves que Mgr Dubigeon, évêque de Seez, aimaît beaucoup
XVII - 69 : Neuvaine à saint Joseph : Prière composée par Saint François-de-Sales, à réciter pendant neuf jours consécutifs afin d'obtenir son aide
XVII - 70 : Prière Cardinal François-Xavier Nguyên Van Thuân
XVII - 71 : Prière prononcée par le cardinal Philippe Barbarin,  lors de la Messe des Jeunes du 8 décembre 2010, à la basilique de Fourvière et adressée a saint Joseph.

 

XVII - 1 : L’espérance par Charles Péguy

Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance.
Et je n’en reviens pas.
Cette petite fille qui n’a l’air de rien du tout.
Cette petite fille espérance.
Immortelle.

Car mes trois vertus dit Dieu.
Les trois vertus mes créatures.
Mes filles mes enfants.
Sont elles-mêmes comme mes autres créatures.
De la race des hommes.
La foi est une épouse fidèle.
La Charité est une mère.
Une mère ardente, pleine de cœur.
Ou une sœur aînée qui est comme une mère.

L’Espérance est une petite fille de rien du tout.
Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière.
Qui joue avec le bonhomme Janvier (…)
Et avec sa crèche pleine de paille que les bêtes ne mangent pas.
Puisqu’elles sont en bois.
C’est cette petite fille qui traversera les mondes.
Cette petite fille de rien du tout.
Elle seule, portant les autres, qui traversa les mondes révolus.

XVII - 2 : Que tout ce que je sois soit donné à mes frères

Tu connais mon cœur, Seigneur.
Tout ce que Tu m’as donné, à moi ton serviteur,
je veux le donner sans réserve à mes frères et, de grand cœur,
l’employeur entièrement pour eux.

Que mes sentiments, mes paroles,
mes loisirs et mon travail,
mes pensées et mes actions,
mes succès et mes difficultés,
ma vie et ma mort, ma santé et mes infirmités,
tout ce que je suis, ce que je vis,
que tout leur soit donné,
à eux pour qui Toi-même n’a pas hésité à te donner.

Apprends-moi donc, Seigneur, par ton Esprit-Saint,
à me dépenser pour eux.
Que ta Grâce me donne de compatir avec bonté,
d’aider avec discernement.
Que j’apprenne à l’école de ton Esprit,
à consoler les affligés, à redonner courage,
à relever ceux qui tombent,
à me faire tout à tous,
selon que tu le jugeras bon, seigneur.

D’après Saint Aelred (1110-1167), abbé de Rievaulx (Angleterre), l’Oraison pastorale, Sources chrétiennes n° 76. L’Oraison pastorale est une longue et magnifique prière, composée par Saint Aelred, qui la récitait chaque jour pour lui et ses moines.

XVII - 3 : Prière avant-après repas par François Lugan

En ce temps des grandes vacances qui est un temps calme et ou on a du temps, il sera bien de prendre la bonne habitude de dire au début du repas le « benedicite » et à la fin du repas « la prière d’action de grâce ».

Après avoir fait le signe de la croix, nous proposons pour cette prière le schéma suivant :

1) La lecture d’un passage de l’Ecriture Sainte, le plus souvent un passage de l’Evangile. Cette lecture peut être faite par le père ou la mère ou mieux encore par un des enfants, chacun à tour de rôle, selon son désir de participer activement à la prière de tous. Cette lecture doit être préparé avant. Nous vous proposons un passage de l’Ecriture différent pour chaque jour de la semaine, différent aussi à midi et le soir, afin de se familiariser avec la parole de Dieu sans tomber dans la monotonie. On peut aussi prendre l’Evangile proposé par la liturgie du jour pour la messe : la première partie pour midi et la deuxième partie pour le soir ;
2) Le Père ou la Mère dit ensuite une prière de bénédiction. On peut prendre à la place un chant à condition qu’il ait été préparé auparavant.
3) A la fin du repas, on se contentera d’un chant ou d’une prière d’action de grâce. Mais cela est secondaire. Ce qui compte avant tout c’est de prendre l’habitude de la prière avant les repas avec un passage de l’Evangile pour se rappeler que l’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Suggestion de lecture d’un passage de la parole de Dieu :

Dimanche midi : Evangile de saint Jean 21, 1 + 12-14 ;

Dimanche soir : Evangile de saint Luc 24, 13 + 28-32 ;

Lundi midi : Evangile de saint Jean 6, 5-9 ;

Lundi soir : Evangile de saint Jean 6, 10-14 ;

Mardi midi : Acte des Apôtres 2, 44-47 ;

Mardi soir : Première Epître aux Corinthiens 10, 24-25 + 31 ;

Mercredi midi : Evangile de saint jean 2, 1-5 ;

Mercredi soir : Première Epître aux corinthiens 11, 23-25 ;

Jeudi midi : Evangile de saint Luc 22, 14-17 ;

Jeudi soir : Evangile selon saint Luc 22, 19-20 ;

vendredi midi : Evangile de saint Luc 5, 29-32 ;

vendredi soir : Evangile de saint Luc 14, 10-11 ;

Samedi midi : Livre d’Isaïe 58, 10-11 ;

Samedi soir : Evangile de saint Matthieu 26, 31 + 34-36.

XVII-4 : Prendre le temps

Je te souhaite du temps.

Prendre le temps de penser,
C’est la source du pouvoir.

Prendre le temps de jouer,
C’est le secret de la jeunesse.

Prendre le temps de lire,
C’est la source du savoir.

Prendre le temps de s’émerveiller,
C’est la source de la joie.

Prendre le temps d’aimer et d’être aimé,
C’est une grâce de Dieu.

Prendre le temps de te faire des amis,
C’est la voie du bonheur.

Prendre le temps de rire,
C’est la musique de l’âme.

Prendre le temps de donner,
C’est le rôle de l’adulte.

Prendre le temps de travailler,
C’est le prix du sucés.

Prendre le temps de prier,
C’est la force de l’homme.

LE TEMPS QUI PASSE NE REVIENT PAS.

XVII - 5 : Seigneur, que je sois comme mon automobile 

Mon auto est patiente
Elle est là devant ma porte,
Elle m'attend aussi longtemps qu’il faudra.
Seigneur, fait que je sois patient !

Mon Auto est toujours disponible
Quand j’ai besoin d'elle, elle est prête â servir.
Seigneur, fais que nous soyons disponibles !
Mon auto est accueillante
Ses quatre portes s’ouvrent sur quatre bons fauteuils,
On peut se mettre à six ou huit.
On est peut être un peu serrés, mais elle nous a accueillis.
Seigneur, fais que notre foyer soit accueillant !

Mon auto est obéissante
Quand j'accélère, elle avance,
Je freine, elle s'arrête,
Je tourne à droite, elle tourne à droite.
Seigneur, fais que je sois obéissant !

Mon auto sait même faire marche arrière.
Seigneur, fais que je sache reconnaître mes torts...
Que je sache, moi aussi, faire marche arrière.

Mais si j'oublie l'essence et l'huile
mon auto n’est plus qu’un tas de ferraille.
Fais-moi comprendre, Seigneur, que sans toi, moi aussi je ne suis qu'un tas de ferraille.

Et quand par hasard mon auto démarre toute seule,
elle ne fait que des bêtises : elle écrase les gens et les fleurs.
Et quand je suis maladroit, brutal ou méchant,
quand je fais du mal autour de moi,
n’est ce pas, Seigneur parce que j’ai oublié mon chauffeur ?

Seigneur, fais qu'entre tes mains je sois comme mon auto !

XVII - 6 : Béatitude de l’handicapé par Jacqueline de Decker 

Bénis soient ceux qui réalisent que je suis un être humain
et n’attendent pas de moi d’être saint, simplement parce que je suis handicapé.
Bénis soient ceux qui viennent me prendre en auto et me mène
où je dois aller joyeusement et parfois sans que je le demande.
Bénis soient ceux qui comprennent que parfois je suis faible
et non pas seulement paresseuse.
Bénis soient ceux qui oublient la difformité de mon corps
et découvrent la force de mon âme.
Bénis soient ceux qui voient ma personne entière, unique et complète
et non pas une demi-personne, ou une erreur de la nature.
Bénis soient ceux qui m’aiment comme je suis
sans chercher à deviner ce que j’aurais pu être.
Bénis soient mes amis dont je dépends
parce qu’ils sont la part de joie de ma vie.

XVII - 7 : Laisser brûler un cierge à l’Eglise 

Seigneur que ce cierge que j’ai fait brûler
Soit lumière
pour que tu m’éclaires
dans mes difficultés et mes décisions
Qu’il soit feu
pour que tu brûles en moi tout égoïsme et impureté.
Qu’il soit flamme
pour que tu réchauffes mon cœur.
Je ne peux pas rester longtemps dans ton église ;
en laissant brûler ce cierge
c’est un peu de moi que je veux te donner.
Aide-moi à prolonger ma prière
dans les activités de ce jour.

XVII - 8 : Donne moi la force de faire Ta volonté 

Secours-moi, mon Dieu, fais mourir en moi le vieil homme lâche,
tiède, ingrat, et crée en moi un cœur nouveau, chaud,
courageux, reconnaissant, fidèle.
Fais que mon avenir rachète mon passé et soit employé
tout entier à faire Ta volonté.
Mon Dieu, tout ce que Tu veux, je le veux, tout ce que Tu veux
que je fasse, je veux le faire.
Je t’aime de tout mon cœur, par-dessus tout.
Fais-moi clairement connaître Ta volonté, donne-moi la force
de l’accomplir, de l’accomplir fidèlement jusqu’au bout,
dans la reconnaissance et l’amour.
D’après Charles de Foucauld (1858-1916), Méditations, Editions Nouvelle Cité.

XVII - 9 : Les dix commandements du téléspectateur

En Italie, le Syndicat des familles a diffusé le « décalogue » suivant « pour combattre la télé dépendance ». Il vaut aussi pour la France.

1- La télévision n'est pas un appareil électroménager comme les autres : il faut l'utiliser à petites doses.

2- L'homme (et sa famille) ne vit pas que de T V.

3- Ne pas parquer ses enfants devant le téléviseur ; ils ont besoin d'adultes avec qui apprendre à juger ce qu'ils voient.

4- La télécommande devrait être utilisée seulement par les infirmes : changer de canal à tout bout de champ empêche de réfléchir sur ce qu'on voit.

5. La stupidité et le mauvais goût restent tels sur l'écran de télévision : ce sont des marchandises à refuser.

6. La publicité télévisée est presque toujours fascinante mais pas toujours respectueuse des valeurs de la famille ; elle vous fait désirer la vie d'autres gens (ou bien celle que la famille ne peut se permettre).

7. La télévision ne doit pas tuer la lecture et la conversation.

8. Si la famille s'ennuie, ne pas penser d'abord à allumer la télévision la maison et le monde sont pleins de moyens de passer le temps avec joie.

9- Les anciens, muets devant le téléviseur allumé, ne communiquent plus aux jeunes leur richesse d'expérience.

Rappelle toi que derrière l'écran de télévision, il peut toujours y avoir quelqu'un qui a déjà décidé de te faire penser comme lui.

XVII - 10 : Promesse de Jésus à Sainte Marguerite-Marie

Seigneur Jésus, je vous demande les grâces de confiance et de force dont j’ai besoin pour accomplir chaque jour fidèlement votre volonté.

Je confie à votre Cœur, mes soucis, mes peines, mes inquiétudes, mes projets. Rendez-les conformes aux projets de votre cœur.

Augmentez en moi la foi, l’espérance et la charité...

Je vous demande pour les miens les grâces dont ils ont besoin, grâces de santé, de travail, d’espérance, de vraie vie chrétienne...

Cœur Sacré de Jésus, maintenez la paix dans notre famille, et dans toutes les familles.

Je vous prie enfin pour mes chers défunts. Qu’ils reposent en paix près de vous.

« Je les consolerai dans toutes leurs peines ».

XVII - 11 : Prière d’une grand-mère par Maya Noël 1996

La famille idéale n’existe pas. Une vie de famille ne va pas de soi. Il faut y mettre le prix fort.

La vie de famille il faut y croire et la vouloir : la famille se construit jour après jour avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses souffrances.

Toutes les familles traversent des épreuves, des tempêtes parfois terribles où il faut s’accrocher et oser croire que les forces de l’Amour peuvent l’emporter sur les guerres et la division.

Si l’on est chrétien, il faut croire que le Christ est venu sur terre pour libérer aussi l’amour humain de ses infamies et de la fatalité du mal.

L’athéisme qui aujourd’hui envahit le monde de toutes parts exige cette confiscation du vrai Noël et cette exclusion du NOUVEAU NE.

XVII - 12 : Menu à préparer chaque matin

2 décilitres de patience,

1 tasse de bonté,

4 cuillères de bonne volonté,

1 pincée d’espoir,
1 dose de bonne foi.
Ajouter :

2 poignées de tolérance,

1 paquet de prudence
Et quelques brins de sympathie,

1 poignée d’humilité,

Et 1 grande mesure de bonne humeur

assaisonnée de beaucoup de bon sens.

Laissez mijoter et vous obtiendrez

UNE BONNE JOURNEE !

XVII - 13 : Mes journées sont tes journées

Chacune des journées
de ma vie quotidienne, Seigneur, est ta journée :
journée de grâce, journée de Ton amour.
Mais cet amour qui accepte la vie quotidienne telle qu’elle se présente,
qui transforme chacune de mes journées humaines
en une journée de grâce, pour la faire aboutir à toi,
cet amour, Seigneur, Toi seul peux m’en faire don.
Touche mon cœur par Ta grâce, accorde-moi Ton amour.
Permets qu’en usant des choses de ce monde dans la joie ou la douleur,
j’arrive à travers elles à Te comprendre et à T’aimer
Toi, l’unique et l’ultime fondement de toute créature.
Toi qui es amour, fais-moi part de Ton amour,
afin qu’un jour toutes mes journées
aboutissent à l’unique jour de Ta vie éternelle.
D’après Karl Rahner (1904-1984) « appels au Dieu du silence » Editions Salvator.

XVII - 14 : Mon aujourd’hui

Patience aujourd’hui mon âme !…

Demain sera ce que Dieu voudra… En attendant, faisons la volonté de Seigneur.

Hier est passé… Et de ce que j’ai enduré hier, il ne me reste plus que la souffrance. Il m’en resterait le mérite, si je l’avais offerte à Dieu.

Aujourd’hui je veux souffrir avec mérite, ô mon Dieu ! Aujourd’hui n’est qu’un jour seulement…

Aujourd’hui est peu de chose… Mon Dieu, puis-je faire moins que de vous offrir les peines, les souffrances, les fatigues d’un seul jour ?

Que celles d’aujourd’hui, ô mon divin maître soient toutes pour votre amour !

XVII - 15 : Prière du parachutiste : soldat de France, soldat du pays

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.
Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.

Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé.

Tout ça mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.

Donnez-moi mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce que l’on vous refuse.

Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.
Que je sois sûr de les avoir toujours
Car je n’aurai pas toujours le courage
De vous les demander.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la foi.

XVII - 16 : Pardonne-nous comme nous pardonnons
par Cardinal Daneels

Père, rien n’est aussi difficile
Que d’offrir un vrai pardon,
surtout à ceux et à celles qui nous sont proches
et nous ont réellement fait souffrir;
Comme il est difficile ce pardon-là !

Tant de prétextes tourbillonnent dans notre tête :
« Est-ce bien à moi de commencer ?
Est-ce bien la peine, Non, je ne peux pas
maintenant, demain peut-être... ».
Il nous en coûte de pardonner.
Est-ce même possible ?
Père, nous le savons, la réconciliation et le pardon
ne peuvent venir que de toi.

Alors, accorde-nous la grâce du pardon,
la force de nous réconcilier avec eux
qui sont sous notre toit, avec ceux qui sont loin :
le conjoint qui est parti,
l’enfant qui a brisé les attaches.
Fais-nous aimer même nos ennemis;
Ne permets pas que le soleil se couche
sur une rancune ou une colère en nos cœurs.
Fais-nous la grâce du premier pas
et nous Te ressemblerons.

XVII - 17 : Petites béatitudes par Joseph Folliet

Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes ;
ils n'ont pas fini de s'amuser.

Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une
taupinière :
Il leur sera épargné bien des tracas.

Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans
chercher d'excuses :
ils deviendront sages.

Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter :
ils en apprendront, des choses nouvelles !

Bienheureux ceux qui sont assez intelligent pour ne pas se prendre,
au sérieux :
ils seront appréciés de leur entourage.

Bienheureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les
petites choses et paisiblement les choses sérieuses :
vous irez loin dans la vie.

Bienheureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier
une grimace :
votre route sera ensoleillée.

Bienheureux êtes-vous  si vous êtes capables  de toujours interpréter
avec bienveillance les attitudes de l’autre même si les apparences  sont contraires :
vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.

Bienheureux ceux qui pensent avant d'agir et qui prient avant de penser :
ils éviteront  bien des bêtises.

Bienheureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire même lorsqu'on vous coupe la parole, lorsqu'on vous contredit ou qu'on vous marche sur les pieds : l'Evangile commence à pénétrer en votre cœur.

Bienheureux surtout vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez

vous avez trouvé la vraie lumière,

vous avez trouvé la véritable sagesse.

XVII - 18 : Prière pour la France

Seigneur Jésus-Christ, Dieu tout puissant, créateur et rédempteur du genre humain, roi et souverain maître de tous les peuples, de toutes les nations, de tous les empires.
Nous vous prions pour notre patrie la France, objet de vos prédilections, que vous avez donné à l’Eglise pour être sa fille aînée.
Privée de la lumière de son baptême, elle est aujourd’hui en péril de mort.
Quand l’âme ne respire plus, le corps est en danger d’asphyxie.
Voyez, Seigneur, elle n’a pas même eu la force de répondre à la question que lui posait votre vicaire, notre Saint Père le pape Jean-Paul II, quand il lui demanda solennellement en 1980 : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Educatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme à l’alliance avec la sagesse éternelle ? ».
Le silence de nos chefs religieux, l’opposition systématique des autorités temporelles prennent l’aspect d’une affreuse disgrâce : notre pays, dans son gouvernement, dans ses institutions et ses lois, se déclare contre votre royauté sur les âmes, sur les familles et sur les cités. Le projet maçonnique a fait que depuis deux cents ans nous vivons sous le joug gouvernemental d’une idéologie anti-chrétienne.
Sous couleur de neutralité, la famille, l’école, l’université sont privée des lumières de la foi et même des vertus naturelles.
Les moyens de communication audiovisuels distillent le poison du mensonge et de la débauche.
Deux cents quarante mille enfants sont massacrés chaque année dans le sein de leur mère. Le crime abominable de l’avortement est protégé par l’Etat qui déclare que nulle loi ne peut se prétendre au-dessus de lui.
Seigneur Jésus-Christ, vous que nos anciens appelaient vrai roi de France, vous aviez inspiré à notre peuple les plus belles institutions de la Chrétienté :
Le sacre des rois,
La chevalerie militaire,
L’érection des cathédrales,
L’élan des croisades,
Les mérites accomplis comme des ministères,
L’ordre monastique : Cluny et Cîteaux,
Des milliers de mains s’élevant jour et nuit vers le ciel,
Une prière qui montait de toutes les maisons et de toutes les campagnes,
La pauvreté acceptée, les grandes mœurs, dans l’espérance du Ciel.

Et pour forger l’âme de ce peuple, Vous lui avez donné une pléiade de saints admirables. Ils brillent dans le Ciel comme des étoiles et ils éclairent notre route :
Saint martin qui évangélisa les campagnes de la gaule romaine,
Sainte Geneviève, l’amie tutélaire de Clovis, qui pria pour sa conversion et défendit Lutèce contre les hordes d’Attila,
Sainte Clotilde, épouse pieuse et patiente qui finit par obtenir la grâce du baptême pour son mari,
Saint Rémi qui l’instruisit dans la foi et versa sur son front l’eau du baptême et
Saint Avit, cet évêque de Vienne, sur les bords du Rhône, qui convertit le roi des Burgondes. Grand rassembleur d’hommes, il écrivit à Clovis une lettre prophétique dans laquelle il lui dit : « Votre foi est notre victoire ».
C’est en se tournant vers Vous que notre pays a réalisé son unité temporelle, et c’est en retournant vers Vous qu’il la retrouvera.

Seigneur, nous Vous remercions pour les saints que Vous nous avez donnés. Ils furent des êtres merveilleux qui continuent d’enchanter le monde, ils sont nos grands amis :
Saint Louis roi de France, modèle des souverains,

Sainte Jeanne d’Arc, brûlée vive à dIX-neuf ans, qui éclairent notre nuit jusqu’à la fin des temps.
Saint Vincent de Paul, surnommé le Père de la patrie pour son dévouement inlassable envers les pauvres de son pays,
Sainte Marguerite Marie, confidente de votre Sacré-cœur,
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, qui enseigna au monde entier la voie d’enfance spirituelle.
Mais au-dessus de tous ces grands saints du paradis, il y a bien sûr votre mère, la très Sainte vierge Marie : quand on songe à tous ces lieux où elle est venue visiter son peuple, il semble que le ciel se penche de toute sa tendresse sur notre terre de France : La rue du Bac, la Salette, Pontmain, Pellevoisin...
Comment alors ne pas rendre grâce ? A voir tant de sanctuaires, tant de lieux d’apparitions célestes, tant de calvaires, tant d’Eglises, une terre toute pétrie de prières et de sacrifices, de routes où passèrent des foules de pèlerins, comment nier que la France soit une terre d’élection ?

Et cependant, il y a deux cents ans eut lieu un événement tragique. Le meurtre du roi décapité signifiait beaucoup plus que la disparition d’un souverain ou qu’un changement de régime politique. Et cette maladie infectieuse s’est répandue dans toute l’Europe.
En 1973, le Pape Pie VI, ayant appris la mort de Louis XVI, poussa, en plein consistoire, un cri de douleur : « Ah ! France, France ! Toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la chrétienté. L’inébranlable rempart de la foi, que tu nous es contraire aujourd’hui ! ».

Seigneur Jésus, Roi immortel et Sauveur des hommes, nous Vous supplions d’avoir pitié de ce pays tombé si bas et qui cherche à se relever.
Veuillez rappeler à ce peuple, jadis le plus vif, le plus industrieux, le plus prompt à se dresser et à sauver quiconque l’appelle au secours : sa conviction chrétienne et missionnaire, sa vocation d’artisan, amoureux de la belle ouvrage, sa vocation de colon, de poète, de laboureur, sa vocation de soldat voué au don de soi et au sacrifice.

Très doux Seigneur Jésus, au soir de cette belle journée, c’est à votre Sacré-cœur que nous désirons nous adresser, pour Vous demander trois grâces.
D’abord, retrouver le goût de l’amitié française ; Faire taire nos querelles : chercher à faire, entre nous, l’union qui est un effort de l’homme, pour atteindre l’unité qui est un don de Dieu. Comment ? Par un amour patient qui gagne de proche en proche le pays tout entier, jusqu’aux nations sœurs, que nous aimons fraternellement.
Ensuite faire entendre à nos frères de France qu’ils doivent sauver le destin temporel de notre Patrie. Ce n’est pas bien d’esquiver cet impérieux devoir sous couleur de spiritualité. La charité politique prend place parmi les plus hautes exigences de la loi morale.
Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, nous vous demandons enfin et par-dessus tout la grâce de pouvoir toujours témoigner à la face du monde que Vous êtes, Vous seul, la Voie, la Vérité et la Vie.

XVII - 19 : Dix propositions pour se réconcilier Cardinal Daneels

1.    M’accepter moi-même tel que je suis et dans la joie.

2.    Regarder davantage ce que j’ai reçu pour en rendre grâce que ce qui me manque encore, pour m’en plaire.

3.    Accepter l’autre tel qu’il est, en commençant par le plus proche, son mari ou sa femme, ses parents, frères ou sœurs, ses voisins et sa famille.

4.    Dire du bien de l’autre et le dire tout haut.

5.    Ne jamais se comparer à un autre, car la comparaison ne pourra mener qu’à l’orgueil ou au découragement.

6.    Vivre dans la vérité, appeler le bien le bien et le mal le mal.

7.    Résoudre les conflits non pas par la force mais en se parlant, et ne pas se monter la tête par un monologue intérieur ni se plaindre ou dire du mal de l’autre en son absence, mais entrer aussi vite que possible dans un vrai dialogue avec lui.

8.    Prendre l’initiative du dialogue et essayer de se réconcilier le jour même : « que votre colère ne dépasse pas le coucher du soleil » (Ephésiens 4, 26).

9.    Dans le dialogue commencer par ce qui unit, pour ne passer qu’ensuite à ce qui oppose.

10     Croire fermement que pardonner vaut mieux qu’avoir raison.

XVII - 20 : Psaume 130 : l’esprit d’enfance

Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grand desseins, ni merveille qui me dépassent.

Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ;
Mon âme est en moi comme un enfant,
Comme un petit enfant contre sa mère.

Attends, le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais.                    Amen.

XVII - 21 : Recommence

Si tu es las et que la route te paraît longue,
si tu t’aperçois que tu t’es trompé de chemin,
ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps,
... recommence.

Si la vie te semble trop absurde,
si tu es déçu par trop de choses et trop de gens,
ne cherche pas à comprendre pourquoi,
... recommence.

Si tu as essayé d’aimer et d’être utile,
si tu as connu ta pauvreté et tes limites,
ne laisse pas là une tâche à moitié faite,
... recommence.

Si les autres te regardent avec reproche,
s’ils sont déçus par toi, irrités,
ne te révolte pas, ne leur demande rien,
... recommence.

Car l’arbre rebourgeonne en oubliant l’hiver,
car le rameau fleurit sans demander pourquoi,
car l’oiseau fait son nid sans songer à l’automne,
car la vie est espoir de recommencement.

C’est grâce à toi, Seigneur,
si je peux avoir le courage de recommencer.
Comme Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, je te fais confiance.
Je sais que tu m’aimes quoi qu’il m’arrive.
Je ne désire qu’une seule chose :
t’aimer dans le bien et le mal
et le prouver aux autres,
par mon exemple.

C’est ton Amour et la confiance en toi qui me fait vivre
et me permet de toujours recommencer
avec l’aide de Marie notre Mère à tous.

XVII - 22 : Le secret du bonheur pour tous

Heureux celui dont la foi est assez simple pour s’émerveiller toujours
Et ne pas dire que c’est du déjà vu.

Heureux celui dont le cœur est assez grand
pour qu’y trouvent place toutes les indulgences et tous les pardons.

Heureux celui qui ne fait pas consister sa religion
dans un ensemble de défenses et de restrictions
mais dans l’amour et dans la charité agissante
envers tous ceux qui attendent qu’on les aime.

Heureux celui qui s’est établi délibérément
dans un climat de bienveillance, se refusant
à toute critique stérile, à toute hargne
à toute rancœur.

Heureux celui qui, une fois pour toutes
a pris Marie pour Mère,
l’Eucharistie comme nourriture pour le chemin à parcourir
et l’obéissance a ce que dit le Pape pour être sûr de faire la volonté de Dieu.

Avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disons : « O Jésus mon Amour..., ma vocation enfin je l’ai trouvé, ma vocation c’est l’Amour... Dans le cœur de l’Eglise je serai l’Amour... Et ce n’est pas tout d’aimer, il faut le prouver ».

Evangile de Saint Jean 14, 21 : « Celui qui a mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; Or celui qui m’aime sera aimé de mon Père... ».

Evangile de Saint Jean 14, 23 : « Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle a ma parole. Mon Père l’aimera. Nous viendrons a lui. Nous ferons chez lui notre demeure ».
Saint Jean de la Croix dit qu’à la fin de notre vie nous serons jugés non pas sur ce qu’on a fait mais sur la quantité d’Amour que l’on a mis pour faire ce que l’on a à faire. C’est ainsi qu’on aura une vie bien rempli : a la quantité d’Amour que l’on met pour faire ce que l’on doit faire. Donc tout faire chaque jour avec le plus d’Amour possible en Marie, par Marie et avec Marie : c’est cela le secret du vrai bonheur.

XVII - 23 : Ton fardeau est léger

Seigneur, Tu as posé sur moi ton joug suave et ton fardeau léger ;
avec bonté et douceur, Tu me demandes quel est le meilleur
de te servir Toi, le Dieu vivant,
ou les « dieux étrangers ».
Alors, j’adore ta main qui me charge,
j’embrasse ton fardeau,
et il m’est doux de le porter.
Suffisamment fort et longtemps
des maîtres autres que Toi m’ont dominés,
dont le joug n’est pas suave ni le fardeau léger.
Aujourd’hui, je veux T’appartenir ;
je reconnais ton joug qui me soulève au lieu de m’écraser.
En entrant sous ton service,
je crois voir des cieux nouveaux et une terre nouvelle,
et voilà que pour moi, tu fais neuves toutes choses.
Maintenant, doux Père, mon âme Te rend grâce ;
elle commence à reconnaître ta voix,
c’est à dire ta grâce, qui, avec force et douceur,
agit dans l’intime de l’être.

D’après Guillaume de saint Thierry (Mort en 1148), Oraisons méditatives

XVII - 24 : Seigneur, apprends-moi la miséricorde
par Sainte Faustine
donné par Tan (un ami du gestionnaire du site) le 22/08/2002

« Ma fille, dis que je sui L'amour et la miséricorde en personne. Quand une âme s'approche de moi avec confiance, je la comble d'une telle quantité de grâce qu'elle ne peut la contenir en elle et La rayonne sur Les autres âmes. Les âmes qui répandent le culte de ma miséricorde, je les protège dans toute Leur vie comme une tendre mère protège son enfant qu'elle allaite encore et au moment de leur mort je ne serai pas pour elle un Juge mais un Sauveur miséricordieux. En cette dernière heure, L'âme n'a rien pour sa défense si ce n'est ma miséricorde. Heureuse L'âme qui s'est plongée toute sa vie dans la source de La miséricorde, car la justice ne la rattrapera pas. Comme La méfiance envers ma bonté me blesse douloureusement ! Les péchés de manque de confiance sont ceux qui me blessent de la façon La plus douloureuse ».
Du Journal de sainte Faustine Kowalska, canonisée par le Pape Jean-Paul II le 30 avril 2000.

Seigneur Jésus, transforme-moi entièrement en ta miséri­corde!
Fais que mes yeux soient miséricordieux, pour que jamais je ne juge selon les apparences et ne soupçonne personne, mais que je voie, dans toutes les âmes, ce qu'elles ont de beau et qu'à toutes je sois secourable.
Fais que mes oreilles soient miséricordieuses, toujours attentives aux besoins de mes frères et jamais fermées à leur appel.
Fais que ma langue soit miséricordieuse pour que jamais je ne dise du mal de personne, mais que pour tous j'ai des paroles de pardon et de réconfort.
Fais que mes mains soient miséricordieuses et pleines de charité, afin que je prenne sur moi tout ce qui est dur et pénible pour alléger ainsi les fardeaux des autres.
Fais que mes pieds soient miséricordieux et toujours prêts à courir au secours du prochain, malgré ma fatigue et mon épuisement.
Que je me repose en servant !
Fais que mon cœur soit miséricordieux et ouvert à toute souffrance. Je ne le fermerai à personne, même à ceux qui en abusent, et moi-même je m'enfermerai dans le Cœur de Jésus.

Puisse ta Miséricorde se reposer en moi Seigneur! Transforme-moi en toi, car tu es mon tout. Amen.

La fête de la divine Miséricorde : imprimatur du cardinal Marcharski, archevêque de Cracovie le 11 janvier 1992.

Je désire que ma Miséricorde soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques.
La date choisie par Jésus et révélée à sainte Faustine montre le lien étroit entre le Mystère Pascal de la Rédemption et la fête de la Miséricorde, car la passion, la mort et la résurrection du Christ sont la révélation éminente de l’amour miséricordieux de Dieu. La fête de la miséricorde doit être non seulement un jour où l’on honore Dieu dans ce mystère, mais aussi un jour de grâce pour tous et surtout pour les pauvres pécheurs. Le Seigneur promet de grandes grâces et privilèges à la célébration de cette fête. Ceux qui se seront préparés ce jour là par le Sacrement de la Réconciliation et qui recevrons la Sainte Communion obtiendront non seulement l’entière rémission de leurs fautes, mais aussi des peines en conséquence.
Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate.
La fête de la miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier.
Cette fête doit être préparée par une neuvaine qui commence le Vendredi Saint et consiste à réciter le chapelet à la Miséricorde Divine pendant neuf jours de suite, la neuvaine se terminant le premier dimanche après Pâques.

XVII - 25 : Vœux de paix

La parole a germé,
elle annonce la Paix.
Apprends à écouter
et commence à aimer.
Il y a, cette année, du bonheur à donner.

La Paix a le visage
et le nom de Jésus.
Apprends à regarder,
discerne sa présence
pour vivre, cette année, d’une foi proclamée.

La Paix, c’est aujourd’hui
qu’elle est offerte au monde.
Qu’elle habite ton cœur,
qu’elle libère tes mains.
La Paix, pour cette année, à toi de l’inventer !

Car Dieu compte sur toi
pour que Noël rayonne.
L’année sera féconde
et te réjouira.
Ta joie, au fil des jours, puisses-tu la partager La parole a germé,
elle annonce la Paix.
Apprends à écouter
et commence à aimer.
Il y a, cette année, du bonheur à donner.

XVII - 26: Prière pour la France de Marcel Van

Prière dictée par Jésus à Marcel VAN
Jésus: « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent.
Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute ta tendresse. Fais que, remplie d'amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engage­ment de te rester à jamais fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers. Amen.
Ô mon enfant, dis aux Français que cette prière est celle-là même que je veux entendre de leur bouche. Elle est sortie de mon cœur brûlant d'amour et je veux que les Français soient les seuls à la réciter. Quant à toi, mon enfant, je veux que tu la récites aussi, mais tu la réciteras également en français. »

Van est né en 1928 près de Hanoi (Vietnam) ; Souhaitant devenir prêtre il entre dans une congrégation française en 1945, arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 Juillet 1959

XVII - 27 : Yeux nouveaux pour Te découvrir
d’après saint François de Sales

Je crie vers toi,
O mon Dieu,
je prononce ton Nom très saint,
mais sans pouvoir jamais te saisir !

Seigneur mon Dieu,
tu es plus grand que nos paroles,
plus silencieux que notre silence,
plus profond que nos pensées,
plus élevé que nos désirs…

Donne-nous, ô Dieu souverain,
si grand et si proche,
un cœur vivant,
des yeux nouveaux,
pour te découvrir
et pour t’accueillir
quand tu viens à nous.

XVII - 28 : Je vous salue Joseph 

Je vous salue Joseph,
Vous que la grâce divine a comblé.
Le sauveur a repos‚ dans vos bras et  grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus,
L'enfant divin de votre virginal épouse est béni.

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu,
Priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail
Et daignez nous secourir
Maintenant et a l'heure de notre mort. Amen.

XVII-29 : Merci pour l’enfant que je porte
D’après une prière du père Michel Schooyans,
professeur à l’université catholique de Louvain

« Père qui es dans les Cieux,
Voici que je porte en mon sein
un tout petit enfant, faible et vulnérable,
qui déjà transforme tout mon corps
et tout mon cœur.
Merci de me donner de l’accueillir
comme Marie a accueilli Jésus
au jour de l’Annonciation ».

« Père qui nous aimes,
Je suis émerveillée face à cette vie
si secrète et si palpitante,
si fragile et si pleine de promesses.
Merci de m’avoir donné les yeux du cœur,
qui me permettent déjà de voir cet enfant
alors qu’il est encore invisible ».

« Avec mon enfant qui est d’abord le tien,
je te prie, Père plein de tendresse,
de nous garder sous ta protection,
maintenant et pour toujours.  Amen ».

XVII - 30 : Prière à l’Ange Gardien par François Lugan

Seigneur Jésus, tu as crée le monde invisible dont les anges.
Parmi les anges, il y a les anges gardiens et tu en as donné un à chaque être humain.
Que cet ange m’aide, m’éclaire, me guide et me protège.
Qu’il me garde tout au long de cette journée.
Qu’il ne m’abandonne jamais bien que je sois pêcheur et que je ne fasse pas le bien que je voudrai mais le mal que je ne voudrais pas comme le dit saint Paul.
Ange gardien, marche à mes côtés et conduis-moi vers ce qui est bien,
Vers ce qui est beau, vers ce qui est vrai, vers ce qui plait à Dieu.
Aide-moi, chaque jour, à grandir dans l’Amour en recherchant la Volonté de Dieu et en lui offrant tous mes désirs même ceux qui sont les plus légitimes.
Ange gardien, apprends-moi à pardonner à ceux qui m’ont fait du mal
et à aimer les autres, comme moi-même, pour l’Amour de Dieu. Amen.
Nous devons à notre ange gardien le respect pour sa présence, la dévotion pour sa charité et la confiance pour sa vigilance nous dit saint Jean Marie VIANNEY.

XVII - 31 : Prière à saint Michel Archange

Saint Michel Archange, défendez-nous dans les luttes de la vie. Contre la malice et les embûches du démon, soyez notre secours. Nous vous supplions instamment : que Dieu lui fasse sentir sa puissance. Et vous, chef de la malice céleste, repoussez en Enfer Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour la perdre les âmes. Amen

XVII - 32 : Prière à son saint patron par François Lugan

Au baptême, j’ai reçu le nom de tel ou tel saint ou sainte. Ce saint est mon patron en ce sens qu’ayant vécut la condition humaine, comme celle que je vis actuellement, il m’aide à aimer Dieu si je le lui demande. Prions :
O mon saint Patron, aidez-moi à continuer de suivre le chemin de la vie terrestre tel que Dieu le souhaite. Aidez-moi à devenir un saint, à votre exemple, comme Dieu le désire. Faites que je puisse aimer Dieu comme vous avez si bien su le faire. Aidez-moi à réaliser dans ma vie ce que dit la bienheureuse Elisabeth de la Trinité c’est à dire accepter tout ce qui m’arrive, le bien comme le mal, comme une preuve d’amour du bon Dieu pour m’aider à m’unir à lui.
Faites que je devienne un saint en aimant chaque jour davantage Dieu uniquement pour Sa plus grande gloire dans le temps et l’éternité selon les mots de saint Louis Marie Grignion de Montfort. Que votre soutien m’aide à faire que mes pensées et mes actions soient toutes au service de Dieu, pour Dieu et en Dieu quoi que je fasse. Que grâce à vous je ne sorte jamais de l’intimité divine qui doit petit à petit remplir toute ma vie et que je dois manifester par la manière dont je fais ce que  j’ai à faire. Que je puisse, comme vous, trouver chaque jour du temps pour rencontrer Dieu dans la lecture de Sa Parole et dans la prière.
Donne-moi la force de ne pas hésiter  à parler de Dieu, lorsque l’occasion s’en présente, ou a défendre Dieu et la doctrine de l’Eglise Catholique du Concile Vatican II et les directives du pape c’est à dire à appeler bien ce qui est bien et mal ce qui est mal même si cela doit me conduire au martyr moral ou physique. Enfin, aidez-moi à vivre concrètement dans ma vie des commandements de Dieu donnée à Moïse au Sinaï et des Béatitudes évangéliques rapportés par saint Matthieu dans son évangile. 
 Merci Seigneur de me donner ce compagnon, ce saint patron pour qu’a mon tour je devienne le saint que Vous désirez, le saint dont notre monde à besoin, un être tout remplie d’Amour. Amen.

XVII - 33 : Toi

Toi qui me connais depuis longtemps,
Toi que je côtoie chaque jour,
Toi mon compagnon de route,
Toi qui guide mes pas,
Toi avec qui je veux partager mes joies,
Toi qui me soutiens dans ma Foi,
Toi qui m'ouvres à la vie ­
Toi qui me donnes ce qui est beau,
Je veux te rester fidèle,
T'annoncer, te servir,
T'entendre, te chanter,
Je veux, je veux te proclamer.
Je veux te donner, car tu es Amour et Vie
Avec toi je suis plus fort.
Je peux connaître l’accueil,
Je peux écouter, si tu me prêtes tes oreilles.
Et merci de ton Esprit, qui illumine mon cœur.  Et pour tout ce que j'ai reçu,
Pour tout ce que je recevrai.
Je veux vivre en Toi. avec Toi.
Et je te dis merci de m'interpeller, de m'aider,
Merci de me guider.
Oh ! merci à toi, Jésus-Christ.
On est si peu de chose
Que j'ai tant besoin de toi,
Merci d'être mon ami.

XVII - 34 : Prière d’un enfant

II me connaît. II m’aime.
II veut que je devienne grand, moi aussi.
Dieu, je peux lui parler, il connaît mon nom.
Je peux me lever, me coucher, rire ou danser,
Dieu est là, il est content que je rie,
il sourit même si je ne le vois pas.
Dieu, je peux l'appeler Père :
il m'a donné un papa, une maman, une famille. Et tous ceux qui croient en lui forment une famille.
Dieu est formidable, et j'ai toute la vie pour apprendre à le connaître !

XVII - 35 : Autre prière d’un enfant

Jésus, tu es venu  pour nous parler de ton Père et nous dire son amour.

Tu as bénis les enfants, quand ils venaient vers Toi.

Tu as dit à chacun ce qu'il faut faire pour aimer et être heureux.

Quel bonheur d'entendre ta Parole  et de la mettre en pratique !

Aujourd'hui,  je me tourne vers Toi. . Ouvre mon cœur  a tes appels et fais-moi vivre dans la joie !
Je veux t'aimer et te servir de mon mieux chaque jour. Amen.

XVII - 36 : Prière pour la paix de saint François d’Assise

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.

Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne m'efforce pas tant d'être consolé que de consoler,
d'être compris que de comprendre, d'être aimé que d'aimer.

Car c'est en donnant que l'on reçoit,
c'est en s'oubliant que l'on se trouve,
c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon,
c'est en mourant que l'on ressuscite à-la vie éternelle.

XVII - 37 : Tu es saint par saint François d’Assise

Tu es saint, Seigneur Dieu,
toi seul qui fais des merveilles,
tu es fort.
Tu es grand.
Tu es très haut.
Tu es roi tout-puissant, Ô Père saint, roi du ciel et de la terre.
Tu es charité, amour,
tu es sagesse.
Tu es patience,
tu es assurance.
Tu es quiétude.
Tu es joie et liesse.
Tu es justice et tempérance.
Tu es toute richesse et notre suffisance.
Tu es beauté.
Tu es calme.
Tu es protecteur.
Tu es gardien et défenseur.
Tu es force.
Tu es rafraîchissement.
Tu es notre espérance.
Tu es notre joie.
Tu es notre grande douceur.
Tu es notre vie éternelle.

XVII - 38 : La joie se trouve dans mon cœur
par sainte Thérèse de Lisieux

Il est des âmes sur la terre
qui cherchent en vain le bonheur, mais pour moi, c'est tout le contraire, la joie se trouve dans mon cœur. Cette joie n'est pas éphémère,
je la possède sans retour.
Comme une rosée printanière,
elle me sourit chaque jour.

Vraiment je suis par trop heureuse, je fais toujours ma volonté... Pourrais-je n'être pas joueuse
et ne pas montrer ma gaîté ?

Ma joie, c'est d'aimer la souffrance,
je souris en versant des pleurs,
j'accepte avec reconnaissance les épines mêlées aux fleurs.

Lorsque le Ciel bleu devient sombre et qu'il semble me délaisser,
ma joie, c'est de rester dans l'ombre de me cacher, de m'abaisser.
Ma joie, c'est la Volonté Sainte
de Jésus mon unique amour
ainsi je vis sans nulle crainte j'aime autant la nuit que le jour.

Ma joie, c'est de rester petite, aussi quand je tombe en chemin je puis me relever bien vite,
et Jésus me prend par la main. Alors le comblant de caresses, je Lui dis qu'II est tout pour moi, et je redouble de tendresses lorsqu'il se dérobe à ma foi.
Si parfois je verse des larmes, ma joie, c'est de les bien cacher oh que la souffrance a de charmes quand, de fleurs on sait la voiler! Je veux bien souffrir sans le dire pour que Jésus soit consolé.

XVII - 39 : Prière du pèlerin de la montagne
par + Chanoine Gratien Volluz, guide

Seigneur Jésus, toi qui as fait
Un si long déplacement
D'auprès du Père
Pour venir planter ta tente parmi nous ;
Toi qui es né au hasard
D'un voyage,
Et as couru toutes les routes,
Celle de l'exil,
Celle des pèlerinages,
Celle de la prédication:
Tire-moi de mon égoïsme et de mon confort,
Fais de moi un pèlerin.

Seigneur Jésus, toi qui as pris
Si souvent le chemin de la montagne,
Pour trouver le silence,
Retrouver le Père;
Pour enseigner tes Apôtres,
Proclamer les béatitudes;
pour offrir ton sacrifice,
Envoyer tes Apôtres,
Et faire retour au Père,
Attire-moi vers en haut,
Fais de moi un pèlerin de la montagne.

A l'exemple de saint Bernard,
J'ai à écouter ta parole,
J'ai à me laisser ébranler
Par ton amour;
Sans cesse tenté de vivre tranquille,
Tu me demandes de risquer ma vie,
Comme Abraham, dans un acte de foi ;
Sans cesse tenté de m'installer,
Tu me demandes de marcher en espérance Vers Toi
Le plus haut sommet,
Dans la gloire du Père.

Créé par amour, pour aimer,
Fais, Seigneur, que je marche, Que je monte, par les sommets, Vers Toi,
Avec toute ma vie,
Avec tous mes frères,
Avec toute la création,
Dans l'audace et l'adoration.

XVII - 40 : Prière pour la France par Marthe Robin

Oh père, Oh mon Dieu, Délivrez, sauvez maintenant votre France, Préparez le coeur de ses enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir, pour toutes les nations, pour l'Eglise tout entière.

Oh père, Oh mon Dieu, que les coeurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant Votre voix, Votre commandement, Votre Invitation à agir.

Conduisez les, Oh mon Dieu, chacun à leur place, et chacun à sa mission, Imposez-leur Vous même tout ce que Vous voudrez de chacun et de tous.
Que rien ne soit l'effet de leur choix, mais de Votre unique désir, et de Votre unique Volonté d'Amour.

Oh Vierge Immaculée, ne les laissez pas s'égarer, ni se tromper.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles.

Coeur Immaculé de Marie Priez pour nous.

Saints et Saintes de France intercédez pour nous. Amen. 

XVII - 41 : Aide-nous à vivre chaque jour
par Mère Térésa

Seigneur crucifié et ressuscité, apprends-nous à affronter les luttes de la vie quotidienne,
Afin de vivre dans une plus grande plénitude.
Tu as humblement et patiemment accueilli les épreuves de la vie humaine
Comme les souffrances de ta crucifixion.
Aide-nous à vivre les peines et les luttes de chaque journée
Comme des occasions de grandir et de Te ressembler davantage.
Rends-nous capables de les affronter pleinement confiants en ton soutien.
Fais-nous comprendre que c’est en mourrant sans cesse
A nous-même et à nos désirs égoïstes que nous ressusciterons en Toi.

XVII - 42 : Autre je vous salue Joseph

Je te salue Joseph,
fils de David,
homme juste selon le cœur de Dieu,
docile à l’Esprit-Saint,
le Seigneur est avec toi.

Tu es béni entre les hommes,
Dieu t’a choisi pour être l’époux virginal de Marie,
Le gardien et le protecteur de la Sainte Famille
Et Jésus qu’Il t’a confié est béni.

Saint Joseph, Père par le cœur
Prie pour nous pauvres pécheurs
Maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

XVII - 43 : Prière du prisonnier par le Père Aubry

Seigneur Jésus,
Toi qui as assuré une entrée immédiate
Dans le ciel à un bandit
Condamné à mort,
Parce qu’en un instant, par amour gratuit,
Tu en as fait un saint,
Fais tomber sur moi ce même regard de miséricorde
Qui fera plonger mes yeux dans les tiens
Pour en recevoir ton innocence,
Ta tendresse, ton amour ;
Ainsi envahi,
Je pourrai t’aimer, ainsi que mes frères
Jusqu’au moment où résonnera à mes oreilles
La promesse que tu as faites :
« Aujourd’hui même tu seras
avec moi dans le paradis ».

XVII - 44 : Je n’ai plus peur par François Lugan

Lumière de Dieu venu en notre monde,
Lumière d’Amour venu au plus intime de mon cœur,
Jésus, je t’aime et n’ai plus peur quoi qu’il m’arrive ou quoi que tu me demande de vivre.

Je ne crains aucun mal car je t’aime et sais que tu es fidèle dans ton Amour vis à vis de tes pauvres créatures que nous sommes.

Viens au secours de notre faiblesse et prends pitié de nous.

XVII - 45 : Prière d’un malade par le cardinal Daneels

Seigneur Jésus, on dit de Toi :
« Vovez comme il a fait du bien à tout le monde ».
Tu as guéri les malades, rendu courage aux découragés.
Regarde : je suis de ceux-là, malade et souvent découragé.
Viens soulager ma douleur.
Accorde-moi la joie dans la peine, la force dans l'épreuve ;
fais que je tienne bon au long des nuits interminables.
Donne-moi, Seigneur, de m'attacher à Toi
par une foi à soulever les montagnes.
Donne-moi l'espérance quand je veux capituler.
Par dessus tout, donne-moi ton amour :
qu'il m'habite sans cesse.

Ceux qui me visitent et qui me soignent,
laisse-moi découvrir que Tu les envoies
pour me faire sentir que Toi, Tu m'aimes.
Viens murmurer à mon oreille :
« Même si une mère oubliait son enfant,
Moi, Jésus, je ne t'oublierais pas ».
Alors, j'oserai dire, avec un cœur joyeux et pacifié : « Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel ».   AMEN.

XVII - 46 : Prière pour les Ames du Purgatoire

O Glorieuse Vierge Marie, nous croyons que Dieu t'a donné toutes grâces pour adoucir les peines des âmes du purgatoire et même pour les délivrer, c'est pourquoi nous nous tournons vers toi avec confiance.
O Vierge Marie, c'est à la porte de ton cœur maternel que nous venons frapper. Vois les peines immenses qu'endurent ces âmes plongées dans le feu purificateur, vois les tour­ments de ces âmes privées de la jouissance de Dieu qu'elles ont entrevu un court instant, vois leur impuissance à se pro­curer le moindre soulagement, vois leur résignation et leur soumission à la Justice Divine, dans l'attente de leur déli­vrance et de leur passage dans la joie éternelle du Père. 0 Mère de Miséricorde, nous t'en supplions, visite ces pauvres âmes et apporte leur réconfort, soulagement et consolation.
O Vierge Puissante, toi dont les mérites sont immenses, abrège le temps de leur épreuve.
O Mère de bonté, nous te prions plus particulièrement pour les âmes les plus délaissées du purgatoire, celles pour qui personne ne prie, celles pour qui aucune messe n'est célé­brée.
O Reine du Ciel, nous t'en supplions, écoute nos prières, accueille notre rosaire que nous faisons monter vers toi et libère toutes les âmes possibles. Amen.

XVII - 47 : L’œcuménisme ou l’unité par François Lugan

Seigneur Jésus, dans Votre prière sacerdotale au chapitre 17 de l’Evangile de saint Jean, vous nous affirmez que le Père et Vous êtes un ; Vous le précisez en disant que qui voit le Père voit le Fils.
Faites-nous comprendre que l’unité des chrétiens est quelque chose d’important pour  Vous et que ce doit être la même chose pour chacun d’entre nous.
Aidez-nous, Seigneur, à savoir être facteur d’unité dans notre propre vie pour que nous puissions répandre cette unité dans le monde.
Nous vous implorons de donner Votre grâce aux différentes religions afin qu’elles comprennent que l’unité réside uniquement dans et par votre Amour.
Aidez, Seigneur, les différentes religions à ne pas supprimer ce qui constitue leurs originalités, leurs particularités ; Que l’unité ne fasse pas que certaines religions perdent des choses essentielles dans ce qui constitue chaque religion ou leurs propres pratiques.
Que l’exemple de ce que le Pape à fait à Assise aide les différentes religions à comprendre que c’est la prière auprès du Christ, notre foi dans le Christ et dans le mystère de son Eglise qui nous unit.
Vierge Marie, Mère de l’unité, aidez-nous à réaliser l’unité des croyants, des chrétiens, comme Dieu le désire afin que cette division ne fasse pas obstacle à la prédication de l’Evangile à toute créature ; Que la force de l’évangélisation ne se trouve pas diminué à cause du fait que ceux qui annoncent l’Evangile soient divisés entre eux par toutes sortes de ruptures. Amen.

XVII - 48 : La Croix du Christ par François Lugan

Seigneur Jésus, vous qui avez souffert le supplice de la Croix pour nous sauver de nos péchés parce que vous nous aimez, aidez-nous à comprendre que le disciple n’est pas au-dessus de son Maître et qu’il devra passer par la Croix pour ressusciter. Donnez-nous la grâce d’accepter la Croix que vous nous demandez de vivre et de ne pas rechercher  une Croix à porter ; Notre Croix c’est d’accepter par Amour de Dieu tout ce qui nous arrive dans nos vies : le bien comme le mal, la joie comme la tristesse comme voulu par Dieu pour nous aider à s’unir à lui selon l’expression de la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité.
Faites que nous comprenions que ce n’est pas la Croix qui est important, que nous devons vénérer mais le Christ sur la Croix. C’est pourquoi saint Augustin affirme que l’Eglise et les sacrements proviennent de la blessure du Cœur du Christ à la Croix. Il ne dit pas que l’Eglise et les sacrements proviennent de la Croix mais du Christ crucifié sur la Croix. C’est donc le Christ crucifié que nous devons vénérer et aimer.
Vierge Marie, toi qui as tenu debout au pied de la Croix, apprend-nous à ne pas tomber lorsque la Croix arrive dans nos vies ; Donne-nous la grâce d’accepter les croix qui arrivent dans nos vies pour grandir dans l’Amour de Dieu. Apprends-nous à recevoir les croix de nos vies pour l’Amour de Dieu. Amen.

XVII - 49 : L’amitié par François Lugan dédié à Yann

Saint Paul à la fin du chapitre 13 de la première épître aux Corinthiens nous dit que trois choses demeurent : foi, espérance et charité mais que la plus grande des trois est la charité. La charité c’est l’Amour de Dieu, l’accueil de cet amour par l’homme et l’amitié envers le prochain. Il ne peut donc pas y avoir de véritable amitié si celle si n’est pas fondée sur l’Amour de Dieu. L’amitié c’est aimer l’autre pour ce qu’il est et pas d’abord et avant tout pour ce qu’il m’apporte. L’amitié est cette perle rare qui nous aide à comprendre ce que signifie aimer Dieu. La véritable amitié est éternelle et rien ne peut lui faire obstacle.
Demandons à Dieu la grâce d’avoir la chance de connaître plusieurs amitiés dans nos vies et de pouvoir vivre une véritable amitié. L’amitié ne s’impose pas ; elle naît spontanément et nous sommes libres de l’accepter ou de la refuser ; Et si nous l’acceptons, alors jour après jour, elle se construit et devient de plus en plus profonde, de plus en plus intime, de plus en plus précieuse, de plus en plus forte.
N’oublions pas que le véritable amour de soi-même exige celui d’autrui ; qu’une véritable amitié nous aide à nous construire et à devenir ce que Dieu veut que nous devenions.
Que la Vierge Marie nous aide à construire nos vies autour d’une véritable amitié pour pouvoir mieux répondre à l’Amour de Dieu. Amen.

XVII - 50 : Seigneur, apprend-nous le silence par Jacques Leclerc

Seigneur, Seigneur, apprends-nous le silence
pour écouter l’Amour,
qui ne peut dire l’indicible
qu’au-delà des mots.
Comme il faut le silence,
pour comprendre le vent et le chant du torrent,
la grande voix de la mer,
il faut le silence pour entendre ta Parole,
pour entendre ton silence dans la voix innombrable du jour et de la nuit.
Seigneur, apprends-nous ton silence,
non pas le silence qui sépare,
parce qu’il est vide, hermétique.
Mais le silence du poème, le silence de la musique,
Ton silence, ô Seigneur,
Envahi de ta présence,
Qui nous confonds tous ensemble dans le bonheur d’aimer.

XVII - 51 : Prière Missionnaire par l’Association Fidesco

Seigneur, nous te prions pour
toutes ces personnes qui acceptent
de proclamer ton nom
a toutes les nations.
Nous te prions également pour
tous ces témoins qui dénoncent
les injustices d’aujourd’hui,
qui écoutent le cri de ton
peuple et qui vont, de par
le monde, intervenir en ton nom.
Nous te rendons grâce,
Christ Jésus, pour ces hommes et
ces femmes qui osent, encore
aujourd’hui, être signes de ton Amour. Amen.

XVII - 52 : Un regard d’enfant par Georges Bernanos

Le regard de la Vierge est le seul regard enfantin, le seul vrai regard d'enfant qui se soit jamais levé sur notre honte et sur notre malheur.
Oui, mon petit, pour la bien prier, il faut sentir sur soi ce regard qui n'est pas tout à fait celui de l'indulgence - car l'indulgence ne va pas sans quelque expérience amère - mais de la tendre compassion, de la surprise douloureuse, d'on ne sait quel sentiment encore, inconcevable, inexprimable, qui la fait plus jeune que le péché, plus jeune que la race dont elle est issue et, bien que Mère par la grâce, Mère des grâces, la cadette du genre humain.

XVII - 53 : Le silence… si nécessaire pour trouver Dieu
par Mère Térésa

La chose la plus importante est le silence. Les âmes de prière sont des âmes de profond silence. Nous ne pourrons nous mettre directement en présence de Dieu sans nous obliger à un silence intérieur et extérieur, c'est pourquoi nous devons nous habituer au silence de l'esprit, des yeux, de la langue.
Dieu est l'ami du silence.
Nous avons besoin de trouver Dieu, mais nous ne pouvons le rencontrer dans le bruit et l'agitation. Voyez comme la nature, les arbres, les fleurs et l’herbe croissent dans un pro­fond silence. Voyez les étoiles, la lune se déplacent en silence...
Le silence nous donne un regard neuf sur toutes choses. Nous avons besoin de ce silence afin de toucher les âmes. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu dit et ce qu'il dit à travers nous.
Jésus nous attend toujours en silence. Dans ce silence il nous écoutera, c’est là qu'il parlera à nos âmes. Et là nous entendrons sa voix.
Dans le silence, nous trouverons une énergie nouvelle et une unité réelle. L’énergie de Dieu sera nôtre afin de bien accomplir toute chose. L’unité de nos pensées avec nos pensées, l’unité de nos prières avec nos prières, l’unité de nos actions avec ses actions, de notre vie avec sa vie…
Toutes nos paroles seront inutiles si elles ne viennent pas du fond du cœur… Nous avons besoin de silence afin de toucher les âmes. Plus nous recevons dans notre prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active.
Priez comme le fit Marie car elle a tout gardé dans son Cœur par la prière et la méditation et elle continue toujours en étant la Médiatrice de toutes les grâces.

XVII - 54 : Prophéties
par saint Louis Marie Grignion de Montfort

C’est par marie que le salut du monde a commencé, et c’est par Marie qu’il doit être consommé… Marie doit être connue et révélée par l’Esprit-Saint, afin de faire par elle, connaître aimer et servir Jésus-Christ.

Le retour de Jésus en gloire
sera précédée d’un temps de Pentecôte
d’un temps de l’Esprit-Saint et de Marie.
Comme Dieu s’est fait homme par Marie,
c’est aussi par elle qu’Il achèvera son œuvre.
Des apôtres se lèveront, formés par Marie,
assidus à son enseignement…
Comme un feu brûlant ils enflammeront le monde
de l’amour divin.

XVII - 55 : O Dieu, envoie nous des fous
par Louis-Joseph LEBRET corrigé par François Lugan

O Dieu, envoie-nous des fous,
Qui s’engagent à fond,
Qui s’oublient,
Qui aiment autrement qu’en paroles,
Qui se donnent pour de vrai et jusqu’au bout,
Qui ont une foi, une loi et une morale conforme à l’Eglise catholique du concile Vatican II et aux directives du Pape.

Il nous faut des fous,
des déraisonnables,
des passionnées d’Amour,
capables de sauter dans l’insécurité :
la pauvreté matérielle mais surtout la pauvreté spirituelle.

Il nous faut des fous du présent,
épris de vie simple,
amants de paix,
purs de compromission,
décidés à ne jamais trahir,
méprisant leur propre vie,
capables d’accepter n’importe quelle tâche,
de faire la volonté de Dieu quoi qu’il nous demande :
à la fois libres et obéissants,
spontanés et tenaces,
doux et forts.

Il nous faut des fous du présent,
humble, miséricordieux,
n’ayant qu’un seul but : vouloir mettre en pratique dans leurs vies
l’Evangile même si cela doit les conduire au martyr physique
ou plus souvent au martyr moral.

O Dieu, envoie-nous des fous,
des fous d’amour,
des fous, pour Dieu, aux yeux des hommes et du monde.

XVII - 56 : Hymne Byzantine à la Trinité

Lumière est le Père !
Lumière est le Fils !
Lumière est l’Esprit-Saint,
Feu dans nos cœurs !
Trinité Sainte, nous t’adorons.

Amour est le Père !
Grâce est le Fils !
Communion est l’Esprit-Saint !
Trinité Sainte, nous t’adorons.

Source est le Père !
Don est le Fils !
Effusion est l’Esprit-Saint !
Trinité Sainte, nous t’adorons.

Puissance est le Père !
Sagesse est le Fils !
Bonté est l’Esprit-Saint !
Trinité Sainte, nous t’adorons.

Pensée est le Père !
Parole est le Fils !
Gémissement est l’Esprit-Saint !
Trinité Sainte, nous t’adorons.

XVII - 57 : Saint Irénée de Lyon contre les hérésies (V, 18, 2)

Le Père porte à la fois la création et son Verbe.
Le Verbe porté par le Père donne l’Esprit à tous selon ce que le Père veut :
aux uns, puisqu’ils sont crées, il donne l’esprit de créature ;
aux autres, selon la filiation adoptive, il donne l’Esprit venant du Père.
Ainsi se manifeste un seul Dieu Père,
qui est au-dessus de toutes choses,
à travers toutes choses et en nos tous.

Car, au-dessus de toutes choses, il y a le Père, il est la tête du Christ.
A travers toutes choses, il y a le Verbe,
et c’est lui la tête de l’Eglise.
En nous tous, il y a l’Esprit,
et c’est lui l’eau vive octroyée par le Seigneur
à ceux qui croient en lui avec certitude et qui l’aiment.
Ils le savent : il n’y a qu’un seul Dieu et Père,
qui est au-dessus de toutes choses, à travers toutes choses et en nous tous !

XVII - 58 : Oraison liturgique à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Dieu qui ouvres ton royaume aux petits et aux humbles, donne-nous de marcher avec confiance sur les pas de sainte Thérèse de l’enfant-Jésus pour obtenir la révélation de ta gloire. Amen.

XVII - 59 : prière des frères Benjamin, Aurélien et Thomas Pouzin fondateur du groupe Glorious (groupe de musique rock-pop chrétienne issue des Journées Mondiales de la Jeunesse)

Mon Dieu, ma vie est un don de Toi.
Aujourd'hui, je te la donne.
Pour que ce ne soit plus moi qui vive, mais Toi qui vives en moi.
Au côté de Marie, ma mère, je m'abandonne entre tes mains puisque ma vie t'appartient.
Non pas ma volonté, mais Ta volonté mon Dieu.
Mon seul désir est de te servir.
Je veux annoncer ton Saint Nom à toutes les nations, proclamer Ton amour dans chaque maison.
Ainsi mon Dieu, nous mettrons le Feu au monde entier,
Nous chanterons tes louanges éternellement et Ton règne n'aura pas de fin.
Daigne venir me bénir, me protéger et me garder toujours près de toi.
Car mon Dieu, oui, je t'aime pour l'éternité. Amen.

XVII - 60 : Prière à Marie Madeleine

Marie Madeleine,
vous qui avez été chasé de 7 démons par le Christ,
obtenez-nous du Christ qu’il nous aide à ôter de notre vie
tout ce qui nous empêche de nous unir à l’Amour divin,
tout ce qui est un poids lourd et mort dans notre vie
et nous empêche d’être tout donné au Bien, au Vrai et à l’Amour.

Marie Madeleine,
vous qui avez essuyé de vos cheveux les pieds du Christ,
faites nous comprendre que si nous ne sommes pas humble
et spirituellement parlant un petit enfant
Dieu ne peut rien faire en nous.

Marie Madeleine,
vous qui avez choisi la meilleur part,
apprenez-nous à mettre,
à donner la première place
à Dieu dans notre vie.

Marie Madeleine,
vous à qui le Christ ressuscité est apparu en premier,
éduquez-nous à l’évangélisation,
à témoigner de Dieu, de son Amour et de sa Miséricorde
d’abord par notre exemple
et ensuite en parlant des merveilles de son Amour.

Marie Madeleine,
vous qui avez passé 30 ans dans le jeun et la prière,
faites que la prière devienne de plus en plus importante dans notre vie
afin que toutes nos activités ne soient pas faites par activisme
mais que nous devenions les instruments du Christ
qui doit se servir de nous pour évangéliser comme Il le désire.

Marie Madeleine,
Vous qui avez jeuné pendant 30 ans,
apprenez-nous le véritable jeun
qui consiste à se détacher chaque jour davantage des biens matériels,
pour laisser de plus en plus de place au Christ
dans notre cœur et tout notre être.

Marie Madeleine,
vous qui avez porté dans la prière l’évangélisation de la France,
priez pour nous et avec nous
pour l’évangélisation de l’Europe
afin qu’elle n’oublie pas ses racines chrétiennes.

XVII - 61 : Prière aux Saintes Maries Jacobé et Salomé

O Sainte Marie Jacobé et Sainte Marie Salomé, je viens vous prier dans cette église des Saintes-Maries-de-la-Mer, le cœur rem­pli de toutes les peines et les joies de ma vie. Je demande votre pro­tection. Aidez-moi à aimer Jésus comme vous l'avez aimé. Aidez­-moi à suivre Jésus comme vous l'avez suivi, jusqu'à sa mort sur la croix. Donnez-moi de croire en sa Résurrection comme vous y avez cru en trouvant son tombeau vide. Puis donnez-moi le désir et la force d'annoncer son Evangile, la Bonne Nouvelle de son mes­sage d'amour, comme vous l'avez fait sur cette terre de Provence.

XVII - 62 : Prière de Saint Thomas d'Aquin
avant le travail intellectuel.

Créateur ineffable,
Vous êtes la vraie source de la lumière et de la sagesse.
Daignez répandre votre clarté sur l'obscurité de mon intelligence.
Chassez de moi les ténèbres du péché et de l'ignorance.
Donnez-moi
la pénétration pour comprendre, la mémoire pour retenir,
la méthode et la facilité pour apprendre,
la lucidité pour interpréter,
une grâce abondante pour m'exprimer.
Aidez le commencement de mon travail,
dirigez-en le progrès, couronnez-en la fin,
par le Christ Jésus notre Seigneur. Amen.

XVII - 63 : Prière des chevaliers

Seigneur Jésus, de qui descend toute noblesse et toute chevalerie, apprenez-nous à servir noblement.

Que notre fait ne soit point parade ni littérature, mais loyal ministère et sacrifice coûteux.

Tenez nos âmes hautes, tout près de Vous, dans le dédain des marchandages, des calculs et des dévouements à bon marché.

Car nous voulons gagner notre paradis non pas en commerçants, mais à la pointe de notre épée, laquelle se termine en croix, et ce n'est pas pour rien.

Nous avons fait de beaux rêves pour Votre amour dans l'obscurité des journées banales, préparez-nous aux grandes choses par le fidélité aux petites et enseignez-nous que la plus fière épopée est de conquérir notre âme et de devenir des saints.

Nous n'avons pas visé moins haut, Seigneur, et nous sommes bien ambitieux, mais heureusement nous sommes faibles et cette grâce, nous l'espérons de Votre miséricorde, nous conservera humbles.

Demandez-nous beaucoup, et aidez-nous ô Vous donner davantage.

Et puisque nous sommes livrés à Vous, ne Vous gênez pas pour nous prendre au mot et pour nous sacrifier :

Nous Vous le demandons malgré le tremblement de notre chair, car nous voulons n'avoir qu'une crainte, celle de ne pas Vous aimer assez.

Et quand, au soir de notre dernière bataille, Votre voix de Chef sonnera le ralliement de tous Vos chevaliers, faites, Seigneur, c'est notre suprême prière, faites que notre mort serve à quelque chose, et accordez-nous la grâce de mourir debout. Ainsi soit-il.

XVII - 64 : Prière à sainte Sarah

Sarah, toi la sainte patronne des voyageurs et gitans du monde entier, tu as vécu en ce lieu des Saintes-Maries-de-la-Mer. Tu es venue d1un lointain pays au-delà des mers. J’aime venir te retrouver ici, te dire tout ce que J’ai dans le cœur, te confier mes peines et mes joies. Je te prie pour tous les membres de ma famille et tous mes amis. Sarah, veille sur moi !

XVII - 65 : Prière express

(...) Je vous adresse une prière simple, courte, facile à retenir : "O Marie, conçue sans péché, regardez la France, sauvez la France. Plus elle est coupable, plus elle a besoin de votre intercession. O Marie, un mot à Jésus reposant dans vos bras et la France est sauvée. O Jésus, obéissant à Marie, sauvez la France"

XVII - 66 : Prière brésilienne

Dieu seul peut donner la Foi,
mais tu peux donner ton témoignage.
Dieu seul est le chemin,
mais tu peux l'indiquer aux autres

XVII - 67 : Prière de JESUS à Soeur Marie Olive du Christ-roi,
 pour la France

«Ah France, si aimée de mon Coeur,
Il ne te reste plus qu'à méditer,
Pour suivre avec amour, Ton Seigneur,
Qui veut en vérité te couronner.

Dépose ta main douce et blanche,
Dans celle de ton Aimé Sauveur
Il la baise et vers toi se penche,
De son regard plein de candeur

Ne sens-tu pas, Ô France tendrement aimée,
Mes lèvres brûlantes et desséchées ?
Vois mon Amour pour toi prodigué,
Hâte toi, le bien de Me prouver !

J'ai soif de toi, Ô France, veux-tu Me désaltérer ?
France, en vérité, tu as tout égaré,
Richesse, bonheur, tu es dépouillée.
Je peux, Ô France, tout te donner !
Si tu veux vraiment et fidèlement M'aimer,
Donne ta confiance à celui qui compte tes pas,
Ouvre ton coeur à celui qui te tend les bras,
Ta tête meurtrie par grande douleur,
Incline la sur la poitrine de ton Seigneur.

Sa Parole si douce saura te fortifier,
Et son coeur blessé sera pansé.
Par ton union, Ô France, tu seras glorifiée,
Ton âme troublée sera apaisée !

Que de fois, Ô France, j'ai vu couler de tes larmes,
Les gouttelettes argentées,
En voyant tomber,
Les héros et l'effondrement de tes âmes !

Ce sont, à cette heure des diamants précieux,
Mérités par ta belle et pure souffrance.
Elles sont toutes comptées,
Reçois ce doux baiser.

Souris à l'innocente présence à tes yeux,
Contemple l'adolescente qui vient vers toi de par les Cieux.
Ô France, il ne faut plus me quitter,
Sois fidèle à mon Amour,
Car tu ne peux t'en aller,
Ni la nuit, ni le jour !

Et si tu voulais ta liberté,
France de nouveau tu seras éprouvée.
Et en vérité, il te faut un Maître, un soutien,
Un Seigneur tout Amour, te tenant par la main !

Ô France, ne Me quitte plus désormais,
Ton chemin, Je veux l'embaumer,
Et si tu désires, ton visage pâle Je baiserai,
Près de Moi, toujours tu pourras régner.

Tendre France, douce Reine,
Garde ton âme simple et sereine,
Comme la colombe, sois le symbole,
Vers ton Aimé Seigneur, prends ton envol !

Reste dans mon Coeur, l'Arche bénie,
Là, ne crains rien, tu es à l'abri,
Ta volière, Ô France n'est point limitée,
Mon Coeur est plus vaste que l'espace, en vérité.

Tu ne seras que prisonnière de mon Amour,
Celui qui ne cesse de se donner, nuit et jour !
Elève tes yeux vers la beauté suprême,
Vers la réalité, le bonheur extrême !

Laisse à la terre, le fruit gâté,
Cueille sur ton fruitier, le fruit nouveau,
Celui qui dans l'ombre jusqu'à cette heure cachée,
Et qui triomphe de son bourreau !

France, Paix à ton âme, Joie à ton coeur,
Je viens allumer la flamme,
Et faire jaillir ton bonheur ! »
Prière préférée de Soeur Olive :

«Ô Coeur de Jésus, broyé à cause de nos péchés,
Coeur attristé et martyrisé par tant de crimes et de fautes,
Coeur victime de toutes les iniquités,
Je vous aime de toute mon âme et par dessus toute chose,
Je vous aime pour ceux qui vous méprisent et vous délaissent,
Je vous aime pour ceux qui vous outragent et vous empêchent
De régner, Je vous aime pour ceux qui vous abandonnent seul,
Dans la Sainte Eucharistie, Je vous aime pour les âmes ingrates,
Qui osent profaner votre Sacrement d'Amour par leurs insultes,
Et leurs sacrilèges.

Coeur de Jésus, pardonnez aux pécheurs, ils ne savent pas ce qu'ils font !
Coeur de Jésus, soutenez ceux qui propagent votre Saint nom,
Coeur de Jésus soutenez ceux qui souffrent et qui luttent,
Coeur de Jésus faîtes que la société s'inspire en tout,
De votre Saint Evangile,
Seule sauvegarde de la justice et de la Paix,
Coeur de Jésus que les familles et les Nations proclament
Vos droits ! Coeur de Jésus, régnez sur ma patrie !
Coeur de Jésus, que Votre règne arrive par le Coeur Immaculé
De Marie ! ».

XVII - 68 : Priere a SAINT-YVES que Mgr Dubigeon, évêque de Seez, aimait beaucoup.

 SAINT-YVES, tant que vous avez vécu parmi nous
vous avez été l'Avocat des pauvres,
le défenseur des veuves et des orphelins,
la Providence de tOU5 les nécessiteux.
Ecoutez aujourd'hui notre prière!

 Obtenez-nous d'aimer la justice comme vous l'avez aimée !
faites que nous sachions détendre nos droits sans porter
préjudice aux autres, en cherchant avant tout
la réconciliation et la paix.

 Suscitez des défenseurs qui plaident la cause de l'opprimé
pour que "justice soit rendue dans l'amour".
Donnez-nous un coeur de pauvre, capable de résister
à l'attrait des richesses, capable de compatir à la misère
des autres et de partager.

 Vous, le modèle des prêtres, qui parcouriez nos campagnes,
bouleversant les foules par le feu de votre parole
et le rayonnement de votre vie,
obtenez à notre pays les prêtres dont il a besoin !

SAINT-YVES, priez pour nous !
Priez pour ceux que nous aimons !
et priez pour ceux que nous avons du mal à aimer !

XVII - 69 : Neuvaine à saint Joseph : Prière composée par Saint François-de-Sales, à réciter pendant neuf jours consécutifs afin d'obtenir son aide.

 Glorieux saint Joseph, époux de Marie,
accordez-nous votre protection paternelle,
nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ.

 Ô vous, dont la puissance s'étend à toutes nos nécessités
et sait nous rendre possibles les choses les plus impossibles,
ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants.

 Dans l'embarras et la peine qui nous pressent,
nous recourons à vous avec confiance.
Daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes.
Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu
et au bien de ses dévoués serviteurs.

XVII - 70 : Prière au Cardinal François-Xavier Nguyên Van Thuân

 

 Dieu éternel et tout-puissant,
Père, Fils et Saint Esprit,
je te rends grâce d'avoir donné à l'Église
le témoignage héroïque du Cardinal François-Xavier Nguyên Van Thuân.

Son expérience douloureuse de la prison,
vécue en union avec le Christ crucifié
et sous la protection maternelle de Marie,
a fait de lui, pour l'Église et le monde,
un témoin lumineux de l'unité et du pardon, de la justice et de la paix.

Sa personne aimable et son ministère épiscopal irradièrent la lumière de la foi,
l'enthousiasme de l'espérance et l'ardeur de la charité.

Accorde-moi, par son intercession,
et selon ta volonté, la grâce que j'implore de ta miséricorde,
dans l'espérance de le voir très prochainement élevé à la gloire des autels.

Amen.

 Avec approbation ecclésiastique
+ Giampaolo Crepaldi

16 septembre 2007

Toute personne ayant reçu une grâce ou ayant bénéficié d'un miracle
est priée d'en informer la Postulation de la Cause,
à l'adresse du Conseil pontifical « Justice et Paix »          
Palazzo San Calisto        00120 Cité du Vatican.

 

XVII - 71 : Prière prononcée par le cardinal Philippe Barbarin,  
lors de la Messe des Jeunes du 8 décembre 2010,
à  la basilique de Fourvière
et adressé a saint Joseph.

 

Saint Joseph, cher saint Joseph.
Au soir de ce 8 décembre où nous fêtons l'Immaculée,
Marie, "la Toute Sainte" que Dieu vous a donnée pour épouse,
je veux vous dire merci.
 

 Merci de l'avoir aimée et servie.
Nous rendons grâce à Dieu pour l'exemple que vous nous offrez :
une présence forte et discrète, qui apporte plus que beaucoup de paroles. Merci de votre attention et de votre affection pour Jésus, au long de son enfance et de sa jeunesse.
 

 Merci pour tout ce qu'il a reçu de vous.
Vous l'avez aidé à grandir devant Dieu, à apprendre un métier,
à devenir lui aussi un homme solide.
Souvent, je vous compare à un chêne, auprès duquel cet enfant,
 comme une jeune pousse, s'est développé et fortifié,
Lui, notre Sauveur, la lumière des nations,
 la gloire de son peuple, Israël (cf. Luc 2, 32).
Quand l'Evangile parle de vous, il dit simplement :
Joseph était un homme juste" (Mat 1,19).
Et, dans le langage de la Bible, juste veut dire saint.

 
Merci encore d'avoir écouté, prié et mis en pratique la Parole de Dieu.

 
Merci pour votre foi limpide, pour votre vie de travail et de service.
Aidez les jeunes réunis, ce soir, dans la Basilique de Fourvière,
Eclairez aussi tous les autres jeunes de notre diocèse
et de la grande famille de l'Eglise.
Montrez-leur comment garder ou retrouver le goût d'une existence
pure, joyeuse, droite, sérieuse, active et paisible.
Aidez-les aussi, à mener une vie où la prière,
le silence et la louange aient une belle place,
à se former et à se qualifier
pour prendre de vraies responsabilités dans la société,
pour y donner le témoignage de leur foi et répandre la joie de l'Evangile.
 

 Saint Joseph, MERCI et priez pour nous tous.