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VIE DE SAINTE THERESE DE LISIEUX

 
Thérèse Martin est devenu Thérèse de l'enfant Jésus et de la Sainte Face plus connue, hélas, sous le nom de sainte Thérèse de Lisieux :

*) Thérèse : comme Thérèse d'Avilla, sa sainte patronne.

*) de l'enfant Jésus : par amour de Jésus, se révélant aux petits.

*) de la Sainte face : Par amour de Jésus crucifié pour nous, car vous savez sans doute que Thérèse a beaucoup souffert dans sa vie (c’est ce que nous allons voir) ; C’est aussi parce que son Père est absent à sa prise de voile (nous en parlerons plus loin).

 

La vie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus n’a rien d’extraordinaire. Elle est née le 02/01/1873. A 15 ans elle désire entrer au carmel de Lisieux. Comme on lui refuse cette entrée puisqu’elle est trop jeune elle obtient la possibilité de son père d’aller demander cette autorisation au Pape Léon XIII. Le Pape lui dit : « Faites ce que vous diront vos supérieurs ; si Dieu le désire, vous rentrerez au carmel ». Après cette demande elle entre au carmel. Ses parents avaient une grande foi et ont accepté que leurs 4 enfants entrent dans la vie religieuse. Foi solide, vivante, profonde union d’amour entre les membres de la famille, entraînement constant à l’obéissance par amour, à l’aumône, à la prière matin et soir, auprès de la mère ou des soeurs aînées, au don de soi (toute petite, Thérèse, dans le sillage de ses soeurs, s’exerçait à de petits sacrifices, qu’elles appelaient des pratiques...), à l’offrande totale à Dieu surtout ; On comprend que Thérèse ait pu écrire : « Dieu l’a fait naître dans une terre sainte » et qu’il l’a « préservée », elle qui, aux dires de sa mère dans ses lettres à ses aînées, était « la plus intelligente de toutes, mais aussi la plus vive, la plus malicieuse, la plus volontaire et la plus entêtée.

 

L’enfance de Thérèse est placée sous le signe de la souffrance. Thérèse n’a pas encore 5 ans lorsque sa mère meurt d’un cancer. Thérèse choisit sa soeur aînée comme Mère qui entre au carmel et ainsi de suite pour toutes ses soeurs. Alors Thérèse tombe malade (de décembre 1882 au 13 mai 1883) à tel point qu’on a eu peur pour sa santé ou pour sa vie. Après une cérémonie importante ou sa soeur priait à son chevet, Thérèse répétait « Maman » et vit la statue familiale de la Vierge Marie lui sourire. Thérèse guérit, sa foi et son amour s’accrurent.

 

Un jour, Léonie, la soeur de Thérèse, rassemble dans une boite tout ce qui pourrait faire plaisir à ses petites soeurs et les invite à choisir. « Je choisis tout ! », s’exclame Thérèse. Plus tard, elle verra dans cette anecdote un signe de sa vocation. « Ce petit trait de mon enfance est le résumé de toute ma vie... Mon Dieu, je choisis tout, je ne veux pas être une sainte à moitié. Je ne crains qu’une chose c’est de garder ma volonté, prenez-la car je choisis tout ce que vous voulez ».

 

Un moment important a lieu la nuit de Noël 1886. Elle a déjà 14 ans, mais sa soeur Céline la considère encore comme « un bébé ». Thérèse souffre en effet d’une très grande sensibilité. Elle se met très souvent en colère et ses larmes jaillissent à la moindre contrariété. Ce soir là, au retour de la messe de minuit, elle se réjouit beaucoup de découvrir les jouets placés dans ses souliers.  Mais quelle n’est pas sa tristesse de surprendre un soupir exaspéré de son père : « heureusement que c’est la dernière année ! ». Thérèse ravale ses larmes et monte dans sa chambre sans dire un mot. Céline, qui connaît bien sa soeur s’attend à ce que le réveillon soit gâché. Mais, surprise ! Thérèse, toute joyeuse, redescend les escaliers pour se joindre à la famille ; il n’est plus question de larmes ni de colères ; Jésus l’a miraculeusement délivrée. Un torrent de lumière transforme ses larmes en joie, et ses faiblesses en force. Elle devient adulte et sait qu’elle ne doit plus penser à elle mais faire plaisir aux autres. C’est sa vocation qui commence à prendre tout en Thérèse.

 

En 1887, Thérèse a 14 ans, les journaux annoncent la condamnation à mort d’un criminel nommé Pranzini. Ce dernier, apprend Thérèse, refuse de recevoir le prêtre avant de mourir ; Elle n’a plus qu’un seul désir : sauver l’âme du condamné, et elle prie jour et nuit pour cela. Le premier septembre, elle lit dans le journal la croix que Pranzini a embrassé le crucifix avant de monter à l’échafaud. Elle y voit encore un signe de Dieu, comme un clin d’oeil qui lui montre que l’on peut toujours compter sur lui si on prie Dieu comme un petit enfant. Cela montre la force de la prière et que les saints sont toujours exaucé par Jésus puisqu’il ne demande que ce que Jésus veut nous donner. La vocation de Thérèse au carmel sera de prier et d’aimer les autres. 

 

Autre offrande de Thérèse : trois mois après l’entrée de Thérèse au carmel, son père atteint d’une grave maladie fut conduit dans une maison de santé. Il fut absent à sa prise de voile en 1890. Cette épreuve et la compréhension de la croix du Christ sont à l’origine de son second nom de religion : « de la sainte face ».

 

Thérèse, toute vibrante de l’amour du Christ, voudrait annoncer l’Evangile dans le monde entier; Pourquoi ne pas devenir missionnaire ? Partir, par exemple, au carmel de Saigon, au Vietnam ? C’est dans la parole de Dieu, éditée nuit et jour, que Thérèse trouve la réponse : « Tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs » (Epître de Saint Paul aux Corinthiens). Elle a compris. « L’Amour renferme toutes les vocations. Dans le coeur de l’Eglise je serai l’Amour ! ». Bientôt, sa supérieure lui confie deux missionnaires, les Pères Bellière et Roulland qu’elle soutiendra par la prière. Elle à dit qu’il faut offrir toutes nos souffrances pour les missionnaires. Plusieurs missionnaires sont venues à Lisieux et avant de repartir ont emmené de la terre prise dans le jardin du carmel. Et ils ont rapporté cette terre dans les lieux ou ils étaient en mission. Alors se produisit des miracles et de grandes grâces par l’intermédiaire de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. C’est ainsi qu’une jeune carmélite cloîtrée deviendra la sainte patronne des missions. N’oublions pas aussi le lien qu’il y a eu entre Sainte Thérèse et Marcel Van qui vivait en Chine et devint religieux.

 

Pour bien comprendre Thérèse, il est indispensable de se rappeler que la spiritualité de cette époque était fondée : *)  sur la mortification, l'ascèse et la réparation ; *)  le Jansénisme c’est-à-dire le « il faut tu dois » par crainte de Dieu. Qu’a fait Thérèse ? Elle nous a fait passer de la loi de la crainte de Dieu à la loi de l’amour de Dieu que nous devons vivre dans son cœur et par ses actes. Elle n’a rien inventé puisqu’elle nous a rappelé deux choses : ce que dit saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens 13, 13 : trois choses demeurent : foi, espérance et amour mais la plus grande des trois c’est l’Amour. Et ce que dit saint Jean de la Croix : « à la fin de notre vie nous serons jugés sur la quantité d’amour que nous avons mis pour faire ce que nous avons à faire ».

En 1923, Le Père Marie Eugène de l'Enfant Jésus, écrit : « La mission de Thérèse est une effusion de l'Amour divin dans les âmes. La béatification marque l'authenticité divine de cette mission. Nous voici maintenant officiellement encouragés à marcher dans cette voie, à croire nous aussi à l'amour divin ». Ces propos sont de nouveau confirmés par le doctorat de Thérèse en 1997 (nous en parlerons plus loin). Sa doctrine d’Amour est juste et imitable par tous . Et d’abord Thérèse la vécue personnellement.

L'amour de Jésus pour Thérèse

 
Thérèse sait qu'elle est aimée de Dieu, de Jésus. Elle l'a expérimenté et elle a reçu des grâces ;

Thérèse scrute l'évangile et certains passages de l'ancien testament pour connaître le caractère de Dieu. . elle demande «  des paroles » à Dieu : «  Jésus m'instruit dans le secret ; ce n'est pas par le moyen des livres, car je ne comprends pas ce que je lis, mais parfois une parole comme celle que j'ai tirée à la fin de l'oraison vient me consoler » . Thérèse cherche dans les écritures pour savoir  si ses intuitions et ses désirs relèvent de la vérité. Toutes ses trouvailles sont validées et fondées sur la Parole de Dieu. Thérèse a lu dans les Proverbes : «  Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi ». Et, elle a lu dans Isaïe : «  Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux ». Thérèse comprend ce qu'est l'amour de Jésus pour elle : C'est un amour personnel, de personne à personne :  C'est un Amour Infini Dieu, étant infini, ne peut qu'aimer infiniment Thérèse trouve cette comparaison : «  De même que le soleil éclaire les cèdres et chaque fleur, de même le Seigneur s'occupe de chaque âme, particulièrement, comme si elle n'avait pas de semblable ».  C'est un Amour absolument gratuit, qui donne la paix. Depuis qu’il m’a été donné de comprendre l’amour du cœur de Jésus, Il a chassé de mon cœur toute crainte. Alors, Thérèse, certaine de l’amour de Dieu pour elle, va enraciner ses novices dans l’amour de Jésus pour elles, dans un acte de foi. Et c’est son message pour chacun de nous.

Thérèse a aussi ancrée sa vie dans la miséricorde de Dieu Thérèse a certainement eu une vie protégée, mais elle écrit : « On pourrait croire que c'est parce que je n'ai jamais péchéque j'ai eu une si grande confiance dans le Bon Dieu ; Et quelques temps avant sa mort, elle ajoute : « Dites bien ma Mère : Si j'avais commis tous les crimes possibles, je garderai toujours la même confiance, car je sais bien que cette multitude d'offenses n'est qu'une goutte d'eau, dans un brasier ardent ».

 
L’enfance spirituelle

 
Thérèse a toujours désiré devenir une sainte; mais, elle a pris conscience que les grands saints ressemblaient à de hautes montagnes ou à des géants, alors qu'elle n'était qu'un grain de sable. Au lieu de se décourager, elle se dit que le bon Dieu ne pouvait mettre dans le cœur des désirs irréalisables ; Alors, se grandir, c'est impossible se dit Thérèse ; en effet, pendant 10 ans, elle a expérimenté son impuissance : rappelez-vous : à 13 ans c'était une gamine, sensible à l'excès qui pleurait constamment, et Jésus l'a guérie la nuit de Noël 1886. Alors, Thérèse a cherché et nous fait part de ses réflexions. « Je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une voie bien droite, bien courte, une voie nouvelle. Nous sommes dans un siècle d'inventions, maintenant, ce n'est plus la peine de gravir les DE L'ENFANT JESUS ET DE LA SAINTE FACEmarches d'un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace. Moi, je voudrais trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter l'escalier de la perfection. Alors, j'ai cherché dans les livres saints et j'ai lu ces mots : Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi ... Comme une mère caresse son enfant, ah, jamais paroles plus tendres ne sont venus réjouir mon âme ; l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au ciel, ce sont vos bras, Jésus !

Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire, il faut que je reste petite, que le devienne de plus en plus.

 

Pie XII, avant d'être Pape disait : « Thérèse a une mission et une doctrine : Comme toute sa personne, elle est humble et simple ; elle tient en deux mots : Petite voie ou Enfance spirituelle, ou voie d'enfance ». Alors qu'est-ce que c'est ?  C'est l'esprit de l'Evangile ;  Laisser venir à moi les petits enfants. C'est l'attitude des petits enfants dépendants de ses parents. Comment vivre cette enfance spirituelle ? Une sœur demandait à Thérèse : Qu’entendez-vous par rester petit ? Elle répondait : « C'est reconnaître notre néant, notre pauvreté, notre faiblesse, notre péché ; C'est tout attendre du Bon Dieu comme un enfant attend tout de son Père ; C'est ne s'inquiéter de rien ; mais s'abandonner dans la confiance à l'amour de Jésus.

Nous voulons être des gens biens devant Jésus, être présentables !!!! Alors que Dieu nous attend tel que nous sommes, pauvre et vrai devant Lui, vide de nous-mêmes, pour nous remplir de son amour ; C'est cela la nouveauté de l'enfance spirituelle : Etre en vérité, totalement ; Le fond de son enseignement, disait une novice, était de nous apprendre à ne pas nous affliger en nous voyant la faiblesse même, mais à nous en glorifier ».

Thérèse va vivre la charité au quotidien et offrir tous ces actes minuscules et toutes ses souffrances petites et grandes pour les prêtres, pour les missionnaires et les pécheurs.

Elle va transformer du « fini » en « infini », et devenir ainsi patronne des missions.

Et pour parler de la charité, le plus sur chemin est de laisser Thérèse ou ses sœurs nous enseigner ; elles sont intarissables sur ce thème et nous donnent des témoignages très concrets. Voici le témoignage d'une sœur : « A la fin de sa vie, alors que très malade, elle écrivait son manuscrit dans le jardin, je m'aperçus qu'elle était dérangée à chaque instant par les sœurs, et qu'au lieu de s'impatienter ou même de prier humblement qu'on la laissât tranquille, elle posait chaque fois sa plume et fermait son cahier avec un doux sourire. Je lui demandais comment, dans ces conditions, elle pouvait mettre deux idées de suite ».Elle me répondit : «  J'écris sur la charité fraternelle, c'est tout sur la terre : on aime le bon Dieu dans la mesure où on la pratique ». Récit de Thérèse : « Il se trouve dans la communauté une sœur qui a le talent de me déplaire en toutes choses : ses manières, ses paroles, son caractère me semblent très désagréables. Aussi, ne voulant pas céder à l'antipathie naturelle que j'éprouvais, je me dis que la Charité ne devait pas consister dans les sentiments, mais dans les œuvres ; alors, je me suis appliquée à faire pour cette sœur ce que j'aurais fait pour la personne que j'aime le plus…  Chaque fois que je la rencontrais, je priais le bon Dieu pour elle ; de plus, je tachais de lui rendre tous les services possibles et quand j'avais la tentation de lui répondre d'une façon désagréable, je me contentais de lui faire mon plus aimable sourire. Un jour, à la récréation, elle me dit d'un air content : «  voudriez vous me dire sœur Thérèse ce qui vous attire en moi. A chaque fois que vous me rencontrez, je vous vois sourire». «  Oh, ce qui m'attirait, c'était Jésus caché au fond de son âme ! Je lui répondis que je lui souriais parce que j'étais contente de la voir bien entendu, je n'ajoutais pas que c'était sur un plan spirituel ! ».

Remarque de Thérèse à ses sœurs pendant une promenade dans le verger du carmel : : « Regardez ces poires très laides en apparence ; elles sont l'image des sœurs qui nous déplaisent. A l'automne, quand on nous donnera ces fruits débarrassés des corps étrangers
qui les défigurent, nous les mangerons avec plaisir. De même, au dernier jour,
nous serons dans l'étonnement de voir nos sœurs débarrassées de toutes leurs imperfections
et qui nous paraîtront des saintes.

 

Au carmel Thérèse ne fait rien d’extraordinaire mais tout par amour. Elle n’hésite pas à ranger les manteaux de choeur de ses soeurs quand elles ne le font pas ; il y avait une soeur qu’elle n’aimait pas. Au lieu de s’énerver a chaque fois qu’elle rencontrerait cette soeur, Thérèse décida de lui sourire (puisqu’elle savait que cette soeur était aimée de Jésus comme elle) a tel point que cette soeur se croyait la plus aimée de Thérèse. A 21 ans, sa supérieure lui demande de se charger de la formation des jeunes soeurs (qu’on appelle novices). C’est à ce moment-là que se manifestent les premiers symptômes de la tuberculose. A 22 ans, elle s’offre en victime d’amour à la miséricorde de Dieu pour le salut des hommes et entre dès lors dans le doute et une grande souffrance physique qui se terminera le jour de sa mort, deux ans plus tard, en 1897. Elle avait eu le temps de rédiger, par obéissance, trois manuscrits sur sa vie : l’un pour mère Agnès de Jésus (sa soeur Pauline), le deuxième à Marie de Gonzague (la prieure de ses premières années au carmel) et le troisième à sa soeur Marie du Sacré-Coeur (sa soeur Marie).

 

A 23 ans, durant l’été 1896, Thérèse découvre sa vocation universelle et écrit spontanément ce texte splendide, clé de toutes les vocations : ma vocation, c’est l’amour ! Dans le coeur de l’Eglise ma Mère je serai l’Amour. Ainsi je serai tout !

 

Voici ce que Thérèse écrit : « lorsque je priais en silence avec mes soeurs à la chapelle, mes désirs me faisaient souffrir un véritable martyre. J’ouvris les épîtres de saint Paul afin de chercher une réponse. Les chapitres XII et XIII de la première épître aux corinthiens me tombèrent sous les yeux... J’y lus, dans le premier, que tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs etc, que l’Eglise est composée de différents membres et que l’oeil ne saurait être en même temps la main... La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs elle ne me donnait pas la paix... Comme Madeleine se baissant toujours auprès du tombeau vide finit par trouver ce qu’elle cherchait, ainsi m’abaissant jusque dans les profondeurs de mon néant je m’élevai si haut que je pus atteindre mon but... Sans me décourager, je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea : « recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente ». Et l’apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans L’AMOUR... que la Charité est la VOIE EXCELLENTE qui conduit sûrement à Dieu.

Enfin j’avais trouvé le repos... Considérant le corps mystique de l’Eglise je ne m’étais reconnue dans aucun des membres décrits par St Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous... La Charité me donna la clef de ma vocation. Je compris que si l’Eglise avait un corps composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l’Eglise avait un Coeur, et que ce Coeur était BRULANT D’AMOUR. Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Eglise, que si l’amour venait à ‘éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Evangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang. Je compris que l’amour RENFERMAIT TOUTES LES VOCATIONS, QUE L’AMOUR ETAIT TOUT QU’IL EMBRASSAIT TOUS LES TEMPS ET TOUS LES LIEUX... EN UN MOT QU’IL ETAIT ETERNEL...

Alors dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, MA VOCATION, C’EST L’AMOUR...

Oui j’ai trouvé ma place dans l’Eglise et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée... dans le coeur de l’Eglise ma mère, je serai l’amour... ainsi je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé!!! 

Thérèse a aussi découvert la voie de l’enfance : la sainteté n’est pas le résultat de nos efforts, elle consiste à savoir que nous dépendons de Dieu et que nous recevons tout de lui. Thérèse a découvert l’ascenseur qui doit nous élever jusqu’au ciel : ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela dit Thérèse, je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. Il faut accepter sa faiblesse, sa pauvreté, sans se décourager l’offrir à Jésus sans se regarder et avancer avec confiance. Nous ne devons pas désespérer d’arriver au sommet de la montagne d’amour, puisque jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l’abandon, la confiance et le remerciement pour tout ce que Dieu fait en nous. 

Deux choses sont à retenir de la vie de Thérèse de Thérèse de l’Enfant Jésus pour notre vie de tous les jours : 1) Prier, aimer et sourire ; 2) Aimer Dieu et les autres et tout faire avec amour à la manière d’un tout petit enfant spirituellement parlant.

 

Un docteur de l’Eglise est quelqu’un en qui l’Eglise reconnaît la sainteté de sa vie, l’exactitude de sa doctrine (ce qu’il dit) et l’importance de son oeuvre (ce qu’il a vécu). 

La vie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus n’a rien d’extraordinaire. Elle est née le 02/01/1873. A 15 ans elle désire entrer au carmel de Lisieux. Comme on lui refuse cette entrée puisqu’elle est trop jeune elle obtient la possibilité de son père d’aller demander cette autorisation au Pape Léon XIII. Le Pape lui dit « Faites ce que vous diront vos supérieurs ; si Dieu le désire, vous rentrerez au carmel ». Après cette demande elle entre au carmel. Ses parents avaient une grande foi et ont accepté que leurs 4 enfants entrent dans la vie religieuse. Foi solide, vivante, profonde union d’amour entre les membres de la famille, entraînement constant à l’obéissance par amour, à l’aumône, à la prière matin et soir, auprès de la mère ou des soeurs aînées, au don de soi (toute petite, Thérèse, dans le sillage de ses soeurs, s’exerçait à de petits sacrifices, qu’elles appelaient des pratiques...), à l’offrande totale à Dieu surtout ; On comprend que Thérèse ait pu écrire : « Dieu l’a fait naître dans une terre sainte » et qu’il l’a « préservée », elle qui, aux dires de sa mère dans ses lettres à ses aînées, était « la plus intelligente de toutes, mais aussi la plus vive, la plus malicieuse, la plus volontaire et la plus entêtée. 

 

Pour terminer, citons cette confidence de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Jamais la Sainte Vierge ne manque de me protéger aussitôt que je l'invoque. S'il me survient une inquiétude, un embarras, bien vite je me tourne vers elle et toujours comme la plus tendre des mères, elle se charge de mes intérêts ».

 
Synthèse de la pensée et de la vie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus 

 
Premièrement : vivre de l’Amour cela consiste à savoir que, spirituellement, nous sommes des petits enfants devant Dieu ; Nous savons que,  spirituellement parlant, nous ne dépendons que de Dieu. Je dis spirituellement parlant, car humainement parlant, nous devons faire tout ce que nous avons à faire et ensuite s’en remettre à Dieu. Nous constatons cela dans l’Evangile lors de la résurrection de Lazare par le Christ. Le Christ ressuscite Lazare ce que nous ne pouvons pas faire, mais nous laisse enlever les bandelettes ce que nous pouvons faire.  

 
Deuxièmement : nous ne pouvons pas vivre par nous même de l’Amour de Dieu. C’est pour cela que le Christ a laissé, au pied de la Croix, la Vierge Marie à saint Jean (qui représente chacun d’entre nous). Sainte Thérèse est apparue à Marthe Robin pour lui dire qu’elle continuait sa mission. Marthe Robin a eu une apparition de la Sainte Vierge Marie pour lui donner le livre de la vraie dévotion à Marie de saint Louis Marie Grignion de Montfort qui dit que quand le Saint-Esprit trouve l’esprit de Marie dans une âme il y bondit. Nous devons donc vivre de l’Amour du Christ avec l’aide de Marie notre maman du ciel. Dieu prit les lettres du mot aimer pour en faire celui de Marie.  

 
Troisièmement : le psaume 131 intitulé « l’esprit d’enfance » synthétise la doctrine de Thérèse : « Mon Dieu, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux. Je ne poursuis ni grand desseins, ni merveilles qui nous dépassent. Non, je tiens mon âme en paix et silence ; comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi. Mets ton espoir, Israël, en Dieu, dès maintenant et à jamais ».   

Le Pape Jean Paul II a dit, lors de la messe de minuit 2002, que la petite voie sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est un signe de l’authentique esprit de Noël face à la conscience moderne orgueilleuse.  

 

Le psaume qui résume bien la doctrine de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est le psaume 130 intitulé dans la Bible de Jérusalem : l’esprit d’enfance : « Mon Dieu, je n’ai pas le cœur fier, ni le regard ambitieux. Je ne poursuis ni grand dessein, ni merveille qui me dépassent. Non, je tiens mon âme égale et silencieuse ; comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi. Mets ton espoir Israël, en Dieu, maintenant et à jamais ».

 
La doctrine de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est actuelle pour nous aujourd’hui pour quatre raisons :


1)      Marthe Robin qui est morte le 06 février 1981 a eu une apparition de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus lui disant qu’elle poursuivait sa mission.

 

2)      Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus devait partir au Cambodge dans un carmel. Malheureusement elle n’a pas pu y aller pour des raisons de santé. Elle y est quand même allée par l’intermédiaire de Van surnommé « petit frère de Thérèse ».

 

3)      La doctrine de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus sur l’Amour et l’enfance spirituelle est la manière dont nous devons vivre notre vie actuellement. La preuve est que le Pape Jean Paul II a déclaré Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus docteur de l’Eglise le dimanche des missions le 19 octobre 1997. Un docteur de l’Eglise est quelqu’un en qui l’Eglise reconnaît la sainteté de sa vie, l’exactitude de sa doctrine (ce qu’il dit) et l’importance de son oeuvre (ce qu’il écrit).

 

4)      Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus fait ce qu’elle nous a promis : nous envoyer une pluie de roses une fois qu’elle serait au ciel. C’est ce qui se passe avec ses reliques qui circulent dans le monde entier : conversion en masse entre autre…

 

5)      Le pape Jean Paul II a dit lors de la messe de minuit2002, que la petite voie de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est un signe de l’authentique esprit de Noël face à la conscience moderne orgueilleuse.

 
LIVRES POUR CONNAITRE ET APPROFONDIR LA DOCTRINE ET LA PENSEE DE SAINTE THERESE DE L’ENFANT JESUS ET DE LA SAINTE FACE

 
Histoire d’une âme selon la disposition originale des textes authentiques présentés et annotés par Conrad de Meester pour 18,00 €

Thérèse apôtre et martyr par Daniel Ange pour 21,34 

Le murmure et l’ouragan, une femme de génie, par Bernard Bro pour 14,48 

Thérèse dis nous ton secret par Louis Sankalé pour 10,52 €

Blaise Pascal et Thérèse de Lisieux par Jean Claude Tricot et Raymond Zambelli pour 15,25 

Thérèse, Etoile dans notre nuit, a l’école de la civilisation de l’Amour, catéchèse thérésienne pour aider les hommes dans leurs multiples difficultés par une moniale bénédictine pour 18,29 €

Thérèse de Lisieux ou l’intelligence de l’Amour, l’auteur dévoile l’intelligence supérieure de Thérèse Martin et pose cette question : l’amour n’est-il pas l’intelligence suprême par Isabelle Prêtre pour 15,25 

Thérèse de Lisieux une espérance pour les familles par Jacques Gauthier pour 8,50 €

Saint Suaire : des certitudes scientifiques à la compréhension de l’histoire par les docteurs Jean Leveque et René Pugeaut. Le docteur Jean Leveque est psychiatre en hôpitaux et engagé dans le fonctionnement d’un ensemble de structures associatives extra-hospitalières. Le docteur René Pugeaut est un ancien interne des hôpitaux de Lyon, qualifié en pédiatrie. Il est actuellement engagé dans a vie associative. En un seul volume, le dossier complet et rigoureux et à jour des dernières découvertes, de l’enquête scientifiques d’autre part (plus rare), sur le Linceul de Turin.

L’Amour ne peut mourir par le Père Marie Michel sur la vie, les écrits spirituels et la correspondance de Marcel Van pour 22,00 €.

 
COMPACT DISQUE SUR SAINTE THERESE DE L’ENFANT JESUS 

 
Thérèse, textes de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, musique de Claude Tricot et textes dit par Brigitte Frossey pour 18,00 €.  Ecoutez les paroles de Thérèse de Lisieux, interprétées avec justesse et émotion par Brigitte Frossey. Ecoutez ses poèmes portés par le piano, les flûtes et le chant. Elle s’offre par amour, elle s’abandonne comme Jeanne. En six tableaux composés avec bonheur, Claude Tricot allie ses talents de musicien à sa connaissance de la petite Thérèse. Il nous emmène sur ses pas, à la découverte de cette âme attachante et universelle.

Rien que pour aujourd’hui, Sylvie Buisset chante Thérèse pour 10,00 €. Les poèmes de Thérèse, écrit en général par obéissance étaient faits pour être chantés. Bien souvent «méprisés par de grands esprits, ces cantiques prennent aujourd’hui une force qui touche les cœurs. La musique d’Ephraïm, mise en valeur par la voix de Sylvie Buisset, fait qu’on ne peut les oublier. Justesse absolue, limpidité, force souplesse, la voix de Sylvie nous aide  prier, dans ne sorte de grâce qui n’est pas sentimentale mais joie pleine de chanter la louange de Dieu avec las paroles de notre sœur Thérèse. « Thérèse veut sans cesse chanter à jésus des mélodies d’amour » (Ms A. 85 v).

Poésies de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus mis en musique et chanté par un carme, frère Eliane.

 

Tout ces livres et Compact Disque ou il y a un prix peuvent être commandés auprès de :

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Auteur : François Lugan
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