ASSOCIATION APOSTOLAT SAINTE THERESE
Association
Apostolat Sainte Thérèse
Chez
François LUGAN
Immeuble
le FURON
22,
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38250
VILLARD DE LANS
Tel
: 06-86-91-06-47
Tel/répondeur :
04-76-94-90-74
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LES NEUF BUTS DE L’ASSOCIATION
ADHESION A L’ASSOCIATION
LIENS DE PRIERES
BIBLIOTHEQUE TOURNANTE ET PAR THEME
ASSOCIATION SPIRITUELLE SAINTE THERESE
VIE, DOCTRINE, LIVRES ET COMPACT
DISQUE SUR SAINTE THERESE DE LISIEUX
VIE DE
SAINTE THERESE DE LISIEUX
Thérèse Martin est devenu Thérèse
de l'enfant Jésus et de la
Sainte Face plus connue, hélas, sous le nom de sainte Thérèse
de Lisieux :
*) Thérèse :
comme Thérèse d'Avilla, sa sainte patronne.
*) de l'enfant
Jésus : par amour de Jésus, se révélant aux petits.
*) de la Sainte face : Par amour de
Jésus crucifié pour nous, car vous savez sans doute que Thérèse a beaucoup
souffert dans sa vie (c’est ce que nous allons voir) ; C’est aussi parce
que son Père est absent à sa prise de voile (nous en parlerons plus loin).
La
vie de Sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus n’a rien d’extraordinaire. Elle
est née le 02/01/1873. A 15 ans
elle désire entrer au carmel de Lisieux. Comme on lui refuse
cette entrée
puisqu’elle est trop jeune elle obtient la possibilité de
son père d’aller
demander cette autorisation au Pape Léon XIII. Le Pape lui
dit :
« Faites ce que vous diront vos supérieurs ; si Dieu
le désire, vous
rentrerez au carmel ». Après cette demande elle entre
au carmel. Ses
parents avaient une grande foi et ont accepté que leurs 4
enfants entrent dans
la vie religieuse. Foi solide, vivante, profonde union d’amour
entre les
membres de la famille, entraînement constant à
l’obéissance par amour, à
l’aumône, à la prière matin et soir,
auprès de la mère ou des soeurs aînées, au
don de soi (toute petite, Thérèse, dans le sillage de ses
soeurs, s’exerçait à
de petits sacrifices, qu’elles appelaient des pratiques...),
à l’offrande
totale à Dieu surtout ; On comprend que Thérèse
ait pu écrire : « Dieu l’a
fait naître dans une terre sainte » et qu’il
l’a « préservée »,
elle qui, aux dires de sa mère dans ses lettres à ses
aînées, était « la
plus intelligente de toutes, mais aussi la plus vive, la plus
malicieuse, la
plus volontaire et la plus entêtée.
L’enfance de Thérèse est placée
sous le signe de la souffrance. Thérèse n’a pas encore 5 ans lorsque sa mère
meurt d’un cancer. Thérèse choisit sa soeur aînée comme Mère qui entre au
carmel et ainsi de suite pour toutes ses soeurs. Alors Thérèse tombe malade (de
décembre 1882 au 13 mai 1883) à tel point qu’on a eu peur pour sa santé ou pour
sa vie. Après une cérémonie importante ou sa soeur priait à son chevet, Thérèse
répétait « Maman » et vit la statue familiale de la Vierge Marie lui
sourire. Thérèse guérit, sa foi et son amour s’accrurent.
Un jour, Léonie, la soeur de
Thérèse, rassemble dans une boite tout ce qui pourrait faire plaisir à ses
petites soeurs et les invite à choisir. « Je choisis tout ! »,
s’exclame Thérèse. Plus tard, elle verra dans cette anecdote un signe de sa
vocation. « Ce petit trait de mon enfance est le résumé de toute ma vie...
Mon Dieu, je choisis tout, je ne veux pas être une sainte à moitié. Je ne
crains qu’une chose c’est de garder ma volonté, prenez-la car je choisis tout
ce que vous voulez ».
Un moment important a lieu la
nuit de Noël 1886. Elle a déjà 14 ans, mais sa soeur Céline la considère encore
comme « un bébé ». Thérèse souffre en effet d’une très grande
sensibilité. Elle se met très souvent en colère et ses larmes jaillissent à la
moindre contrariété. Ce soir là, au retour de la messe de minuit, elle se
réjouit beaucoup de découvrir les jouets placés dans ses souliers. Mais
quelle n’est pas sa tristesse de surprendre un soupir exaspéré de son père :
« heureusement que c’est la dernière année ! ». Thérèse ravale ses
larmes et monte dans sa chambre sans dire un mot. Céline, qui connaît bien sa
soeur s’attend à ce que le réveillon soit gâché. Mais, surprise ! Thérèse,
toute joyeuse, redescend les escaliers pour se joindre à la famille ; il n’est
plus question de larmes ni de colères ; Jésus l’a miraculeusement délivrée. Un
torrent de lumière transforme ses larmes en joie, et ses faiblesses en force.
Elle devient adulte et sait qu’elle ne doit plus penser à elle mais faire
plaisir aux autres. C’est sa vocation qui commence à prendre tout en Thérèse.
En 1887, Thérèse a 14 ans, les
journaux annoncent la condamnation à mort d’un criminel nommé Pranzini. Ce
dernier, apprend Thérèse, refuse de recevoir le prêtre avant de mourir ; Elle
n’a plus qu’un seul désir : sauver l’âme du condamné, et elle prie jour et nuit
pour cela. Le premier septembre, elle lit dans le journal la croix que Pranzini
a embrassé le crucifix avant de monter à l’échafaud. Elle y voit encore un
signe de Dieu, comme un clin d’oeil qui lui montre que l’on peut toujours
compter sur lui si on prie Dieu comme un petit enfant. Cela montre la force de
la prière et que les saints sont toujours exaucé par Jésus puisqu’il ne demande
que ce que Jésus veut nous donner. La vocation de Thérèse au carmel sera de
prier et d’aimer les autres.
Autre offrande de Thérèse : trois
mois après l’entrée de Thérèse au carmel, son père atteint d’une grave maladie
fut conduit dans une maison de santé. Il fut absent à sa prise de voile en
1890. Cette épreuve et la compréhension de la croix du Christ sont à l’origine
de son second nom de religion : « de la sainte face ».
Thérèse,
toute vibrante de
l’amour du Christ, voudrait annoncer l’Evangile dans le
monde entier; Pourquoi
ne pas devenir missionnaire ? Partir, par exemple, au carmel de Saigon,
au
Vietnam ? C’est dans la parole de Dieu, éditée nuit
et jour, que Thérèse trouve
la réponse : « Tous ne peuvent être
apôtres, prophètes, docteurs »
(Epître de Saint Paul aux Corinthiens). Elle a compris.
« L’Amour renferme
toutes les vocations. Dans le coeur de l’Eglise je serai
l’Amour ! ».
Bientôt, sa supérieure lui confie deux missionnaires, les
Pères Bellière et
Roulland qu’elle soutiendra par la prière. Elle
à dit qu’il faut offrir toutes
nos souffrances pour les missionnaires. Plusieurs missionnaires sont
venues à
Lisieux et avant de repartir ont emmené de la terre prise dans
le jardin du
carmel. Et ils ont rapporté cette terre dans les lieux ou ils
étaient en
mission. Alors se produisit des miracles et de grandes grâces par
l’intermédiaire de Sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus. C’est ainsi qu’une jeune
carmélite cloîtrée deviendra la sainte patronne des
missions. N’oublions pas
aussi le lien qu’il y a eu entre Sainte Thérèse et
Marcel Van qui vivait en Chine
et devint religieux.
Pour bien comprendre Thérèse, il
est indispensable de se rappeler que la spiritualité de cette époque était
fondée : *) sur la mortification,
l'ascèse et la réparation ; *) le
Jansénisme c’est-à-dire le « il faut tu dois » par crainte de Dieu.
Qu’a fait Thérèse ? Elle nous a fait passer de la loi de la crainte de
Dieu à la loi de l’amour de Dieu que nous devons vivre dans son cœur et par ses
actes. Elle n’a rien inventé puisqu’elle nous a rappelé deux choses : ce que
dit saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens 13, 13 : trois
choses demeurent : foi, espérance et amour mais la plus grande des trois
c’est l’Amour. Et ce que dit saint Jean de la Croix : « à la fin de notre vie nous
serons jugés sur la quantité d’amour que nous avons mis pour faire ce que nous
avons à faire ».
En 1923, Le Père Marie Eugène de
l'Enfant Jésus, écrit : « La mission de Thérèse est une effusion de
l'Amour divin dans les âmes. La béatification marque l'authenticité divine de
cette mission. Nous voici maintenant officiellement encouragés à marcher dans
cette voie, à croire nous aussi à l'amour divin ». Ces propos sont de
nouveau confirmés par le doctorat de Thérèse en 1997 (nous en parlerons plus
loin). Sa doctrine d’Amour est juste et imitable par tous . Et d’abord Thérèse
la vécue personnellement.
L'amour de Jésus
pour Thérèse
Thérèse sait
qu'elle est aimée de Dieu, de Jésus. Elle l'a expérimenté et elle a reçu des
grâces ;
Thérèse scrute
l'évangile et certains passages de l'ancien testament pour connaître le
caractère de Dieu. . elle demande « des paroles » à Dieu : « Jésus
m'instruit dans le secret ; ce n'est pas par le moyen des livres, car je ne
comprends pas ce que je lis, mais parfois une parole comme celle que j'ai tirée
à la fin de l'oraison vient me consoler » . Thérèse cherche dans les écritures
pour savoir si ses intuitions et ses
désirs relèvent de la vérité. Toutes ses trouvailles sont validées et fondées
sur la Parole de Dieu. Thérèse a lu dans les Proverbes : « Si quelqu'un
est tout petit, qu'il vienne à moi ». Et, elle a lu dans Isaïe :
« Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous
porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux ».
Thérèse comprend ce qu'est l'amour de Jésus pour elle : C'est un amour
personnel, de personne à personne :
C'est un Amour Infini Dieu, étant infini, ne peut qu'aimer infiniment
Thérèse trouve cette comparaison : « De même que le soleil éclaire les
cèdres et chaque fleur, de même le Seigneur s'occupe de chaque âme,
particulièrement, comme si elle n'avait pas de semblable ». C'est
un Amour absolument gratuit, qui donne
la paix. Depuis qu’il m’a été donné de
comprendre l’amour du cœur de Jésus, Il
a chassé de mon cœur toute crainte. Alors,
Thérèse, certaine de l’amour de Dieu
pour elle, va enraciner ses novices dans l’amour de Jésus
pour elles, dans un
acte de foi. Et c’est son message pour chacun de nous.
Thérèse a aussi ancrée sa vie
dans la miséricorde de Dieu Thérèse a certainement eu une vie protégée, mais
elle écrit : « On pourrait croire que c'est parce que je n'ai jamais
péchéque j'ai eu une si grande confiance dans le Bon Dieu ; Et quelques temps
avant sa mort, elle ajoute : « Dites bien ma Mère : Si j'avais commis
tous les crimes possibles, je garderai toujours la même confiance, car je sais
bien que cette multitude d'offenses n'est qu'une goutte d'eau, dans un brasier
ardent ».
L’enfance spirituelle
Thérèse a toujours désiré devenir
une sainte; mais, elle a pris conscience que les grands saints ressemblaient à
de hautes montagnes ou à des géants, alors qu'elle n'était qu'un grain de
sable. Au lieu de se décourager, elle se dit que le bon Dieu ne pouvait mettre
dans le cœur des désirs irréalisables ; Alors, se grandir, c'est impossible se
dit Thérèse ; en effet, pendant 10 ans, elle a expérimenté son impuissance :
rappelez-vous : à 13 ans c'était une gamine, sensible à l'excès qui pleurait
constamment, et Jésus l'a guérie la nuit de Noël 1886. Alors, Thérèse a cherché
et nous fait part de ses réflexions. « Je
veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une voie bien droite, bien courte,
une voie nouvelle. Nous sommes dans un siècle d'inventions, maintenant, ce
n'est plus la peine de gravir les DE L'ENFANT JESUS ET DE LA SAINTE FACEmarches d'un escalier, chez les riches un
ascenseur le remplace. Moi, je voudrais trouver un ascenseur pour m'élever
jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter l'escalier de la perfection.
Alors, j'ai cherché dans les livres saints et j'ai lu ces mots : Si quelqu'un
est tout petit, qu'il vienne à moi ... Comme une mère caresse son enfant, ah,
jamais paroles plus tendres ne sont venus réjouir mon âme ; l'ascenseur qui
doit m'élever jusqu'au ciel, ce sont vos bras, Jésus !
Pour
cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire, il faut que je reste petite,
que le devienne de plus en plus.
Pie XII, avant d'être Pape disait
: « Thérèse a une mission et une doctrine : Comme toute sa personne, elle
est humble et simple ; elle tient en deux mots : Petite voie ou Enfance
spirituelle, ou voie d'enfance ». Alors qu'est-ce que c'est ? C'est
l'esprit de l'Evangile ; Laisser venir à moi les petits enfants. C'est
l'attitude des petits enfants dépendants de ses parents. Comment vivre cette enfance spirituelle ? Une
sœur demandait à Thérèse : Qu’entendez-vous par rester petit ? Elle répondait :
« C'est reconnaître notre néant, notre
pauvreté, notre faiblesse, notre péché ; C'est tout attendre du Bon Dieu
comme un enfant attend tout de son Père ; C'est ne s'inquiéter de rien ;
mais s'abandonner dans la confiance à l'amour de Jésus.
Nous voulons être des gens biens
devant Jésus, être présentables !!!! Alors que Dieu nous attend tel que nous
sommes, pauvre et vrai devant Lui, vide de nous-mêmes, pour nous remplir de son
amour ; C'est cela la nouveauté de l'enfance spirituelle : Etre en vérité,
totalement ; Le fond de son enseignement, disait une novice, était de nous
apprendre à ne pas nous affliger en nous voyant la faiblesse même, mais à nous
en glorifier ».
Thérèse va vivre la charité au
quotidien et offrir tous ces actes minuscules et toutes ses souffrances petites
et grandes pour les prêtres, pour les missionnaires et les pécheurs.
Elle va transformer du « fini »
en « infini », et devenir ainsi patronne des missions.
Et pour parler de la charité, le
plus sur chemin est de laisser Thérèse ou ses sœurs nous enseigner ; elles sont
intarissables sur ce thème et nous donnent des témoignages très concrets. Voici
le témoignage d'une sœur :
« A la fin de sa vie, alors que très malade, elle écrivait
son manuscrit dans le jardin, je m'aperçus qu'elle était dérangée à chaque
instant par les sœurs, et qu'au lieu de s'impatienter ou même de prier
humblement qu'on la laissât tranquille, elle posait chaque fois sa plume et
fermait son cahier avec un doux sourire. Je lui demandais comment, dans ces conditions,
elle pouvait mettre deux idées de suite ».Elle me répondit :
« J'écris sur la charité fraternelle, c'est tout sur la terre : on aime
le bon Dieu dans la mesure où on la pratique ». Récit de Thérèse :
« Il se trouve dans la communauté une sœur qui a le talent de me déplaire
en toutes choses : ses manières, ses paroles, son caractère me semblent très
désagréables. Aussi, ne voulant pas céder à l'antipathie naturelle que
j'éprouvais, je me dis que la
Charité ne devait pas consister dans les sentiments, mais
dans les œuvres ; alors, je me suis appliquée à faire pour cette sœur ce que
j'aurais fait pour la personne que j'aime le plus… Chaque fois que je la rencontrais, je priais
le bon Dieu pour elle ; de plus, je tachais de lui rendre tous les services
possibles et quand j'avais la tentation de lui répondre d'une façon
désagréable, je me contentais de lui faire mon plus aimable sourire. Un jour, à
la récréation, elle me dit d'un air content : « voudriez vous me dire
sœur Thérèse ce qui vous attire en moi. A chaque fois que vous me rencontrez,
je vous vois sourire». « Oh, ce qui m'attirait, c'était Jésus caché au
fond de son âme ! Je lui répondis que je lui souriais parce que j'étais
contente de la voir bien entendu, je n'ajoutais pas que c'était sur un plan
spirituel ! ».
Remarque de
Thérèse à ses sœurs pendant une promenade dans le verger du carmel :
: « Regardez ces poires très laides en apparence ; elles sont l'image
des sœurs qui nous déplaisent. A l'automne, quand on nous donnera ces fruits
débarrassés des corps étrangers
qui les défigurent, nous les mangerons avec plaisir. De même, au dernier jour,
nous serons dans l'étonnement de voir nos sœurs débarrassées de toutes leurs
imperfections
et qui nous paraîtront des saintes.
Au carmel Thérèse ne fait rien
d’extraordinaire mais tout par amour. Elle n’hésite pas à ranger les manteaux
de choeur de ses soeurs quand elles ne le font pas ; il y avait une soeur
qu’elle n’aimait pas. Au lieu de s’énerver a chaque fois qu’elle rencontrerait
cette soeur, Thérèse décida de lui sourire (puisqu’elle savait que cette soeur
était aimée de Jésus comme elle) a tel point que cette soeur se croyait la plus
aimée de Thérèse. A 21 ans, sa supérieure lui demande de se charger de la
formation des jeunes soeurs (qu’on appelle novices). C’est à ce moment-là que
se manifestent les premiers symptômes de la tuberculose. A 22 ans, elle s’offre
en victime d’amour à la miséricorde de Dieu pour le salut des hommes et entre
dès lors dans le doute et une grande souffrance physique qui se terminera le
jour de sa mort, deux ans plus tard, en 1897. Elle avait eu le temps de
rédiger, par obéissance, trois manuscrits sur sa vie : l’un pour mère Agnès de
Jésus (sa soeur Pauline), le deuxième à Marie de Gonzague (la prieure de ses
premières années au carmel) et le troisième à sa soeur Marie du Sacré-Coeur (sa
soeur Marie).
A 23 ans, durant l’été 1896,
Thérèse découvre sa vocation universelle et écrit spontanément ce texte
splendide, clé de toutes les vocations : ma vocation, c’est l’amour ! Dans le
coeur de l’Eglise ma Mère je serai l’Amour. Ainsi je serai tout !
Voici ce que Thérèse écrit :
« lorsque je priais en silence avec mes soeurs à la chapelle, mes désirs
me faisaient souffrir un véritable martyre. J’ouvris les épîtres de saint Paul
afin de chercher une réponse. Les chapitres XII et XIII de la première épître
aux corinthiens me tombèrent sous les yeux... J’y lus, dans le premier, que
tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs etc, que l’Eglise est
composée de différents membres et que l’oeil ne saurait être en même temps la
main... La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs elle ne me
donnait pas la paix... Comme Madeleine se baissant toujours auprès du tombeau
vide finit par trouver ce qu’elle cherchait, ainsi m’abaissant jusque dans les
profondeurs de mon néant je m’élevai si haut que je pus atteindre mon but...
Sans me décourager, je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea :
« recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais
encore vous montrer une voie plus excellente ». Et
l’apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans
L’AMOUR... que la Charité
est la VOIE EXCELLENTE
qui conduit sûrement à Dieu.
Enfin j’avais trouvé le repos...
Considérant le corps mystique de l’Eglise je ne m’étais reconnue dans aucun des
membres décrits par St Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous... La Charité me donna la clef
de ma vocation. Je compris que si l’Eglise avait un corps composé de différents
membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je
compris que l’Eglise avait un Coeur, et que ce Coeur était BRULANT D’AMOUR.
Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Eglise, que si
l’amour venait à ‘éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Evangile, les
Martyrs refuseraient de verser leur sang. Je compris que l’amour RENFERMAIT
TOUTES LES VOCATIONS, QUE L’AMOUR ETAIT TOUT QU’IL EMBRASSAIT TOUS LES TEMPS ET
TOUS LES LIEUX... EN UN MOT QU’IL ETAIT ETERNEL...
Alors dans l’excès de ma joie
délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je
l’ai trouvée, MA VOCATION, C’EST L’AMOUR...
Oui j’ai trouvé ma place dans
l’Eglise et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée... dans
le coeur de l’Eglise ma mère, je serai l’amour... ainsi je serai tout...
ainsi mon rêve sera réalisé!!!
Thérèse a aussi découvert la voie
de l’enfance : la sainteté n’est pas le résultat de nos efforts, elle consiste
à savoir que nous dépendons de Dieu et que nous recevons tout de lui. Thérèse a
découvert l’ascenseur qui doit nous élever jusqu’au ciel : ce sont vos bras, ô
Jésus ! Pour cela dit Thérèse, je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il
faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. Il faut accepter
sa faiblesse, sa pauvreté, sans se décourager l’offrir à Jésus sans se regarder
et avancer avec confiance. Nous ne devons pas désespérer d’arriver au sommet de
la montagne d’amour, puisque jésus ne demande pas de grandes actions, mais
seulement l’abandon, la confiance et le remerciement pour tout ce que Dieu fait
en nous.
Deux choses sont à retenir de la
vie de Thérèse de Thérèse de l’Enfant Jésus pour notre vie de tous les jours :
1) Prier, aimer et sourire ; 2) Aimer Dieu et les autres et tout faire avec
amour à la manière d’un tout petit enfant spirituellement parlant.
Un docteur de l’Eglise est
quelqu’un en qui l’Eglise reconnaît la sainteté de sa vie, l’exactitude de sa
doctrine (ce qu’il dit) et l’importance de son oeuvre (ce qu’il a vécu).
La vie de Sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus n’a rien d’extraordinaire. Elle est née le 02/01/1873. A 15 ans
elle désire entrer au carmel de Lisieux. Comme on lui refuse cette entrée
puisqu’elle est trop jeune elle obtient la possibilité de son père d’aller
demander cette autorisation au Pape Léon XIII. Le Pape lui dit « Faites ce
que vous diront vos supérieurs ; si Dieu le désire, vous rentrerez au
carmel ». Après cette demande elle entre au carmel. Ses parents avaient
une grande foi et ont accepté que leurs 4 enfants entrent dans la vie
religieuse. Foi solide, vivante, profonde union d’amour entre les membres de la
famille, entraînement constant à l’obéissance par amour, à l’aumône, à la
prière matin et soir, auprès de la mère ou des soeurs aînées, au don de soi
(toute petite, Thérèse, dans le sillage de ses soeurs, s’exerçait à de petits
sacrifices, qu’elles appelaient des pratiques...), à l’offrande totale à Dieu
surtout ; On comprend que Thérèse ait pu écrire : « Dieu l’a fait naître
dans une terre sainte » et qu’il l’a « préservée », elle qui,
aux dires de sa mère dans ses lettres à ses aînées, était « la plus
intelligente de toutes, mais aussi la plus vive, la plus malicieuse, la plus
volontaire et la plus entêtée.
Pour terminer, citons cette
confidence de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Jamais la Sainte Vierge ne manque de me protéger aussitôt
que je l'invoque. S'il me survient une inquiétude, un embarras, bien vite je me
tourne vers elle et toujours comme la plus tendre des mères, elle se charge de
mes intérêts ».
Synthèse de la
pensée et de la vie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
Premièrement : vivre
de l’Amour cela consiste à savoir que, spirituellement, nous sommes des petits
enfants devant Dieu ; Nous savons que, spirituellement parlant, nous
ne dépendons que de Dieu. Je dis spirituellement parlant, car humainement
parlant, nous devons faire tout ce que nous avons à faire et ensuite s’en
remettre à Dieu. Nous constatons cela dans l’Evangile lors de la résurrection
de Lazare par le Christ. Le Christ ressuscite Lazare ce que nous ne pouvons pas
faire, mais nous laisse enlever les bandelettes ce que nous pouvons faire.
Deuxièmement : nous
ne pouvons pas vivre par nous même de l’Amour de Dieu. C’est pour cela que le
Christ a laissé, au pied de la
Croix, la
Vierge Marie à saint Jean (qui représente chacun d’entre
nous). Sainte Thérèse est apparue à Marthe Robin pour lui dire qu’elle
continuait sa mission. Marthe Robin a eu une apparition de la Sainte Vierge Marie
pour lui donner le livre de la vraie dévotion à Marie de saint Louis Marie
Grignion de Montfort qui dit que quand le Saint-Esprit trouve l’esprit de Marie
dans une âme il y bondit. Nous devons donc vivre de l’Amour du Christ avec
l’aide de Marie notre maman du ciel. Dieu prit les lettres du mot aimer pour en
faire celui de Marie.
Troisièmement : le
psaume 131 intitulé « l’esprit d’enfance » synthétise la doctrine de
Thérèse : « Mon Dieu, je n’ai pas le cœur fier ni le regard
ambitieux. Je ne poursuis ni grand desseins, ni merveilles qui nous dépassent.
Non, je tiens mon âme en paix et silence ; comme un petit enfant contre sa
mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi. Mets ton espoir, Israël,
en Dieu, dès maintenant et à jamais ».
Le Pape Jean Paul II a dit, lors
de la messe de minuit 2002, que la petite voie sainte Thérèse de l’Enfant
Jésus est un signe de l’authentique esprit de Noël face à la conscience moderne
orgueilleuse.
Le psaume qui résume bien la
doctrine de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est le psaume 130 intitulé dans
la Bible de
Jérusalem : l’esprit d’enfance : « Mon Dieu, je n’ai pas le cœur
fier, ni le regard ambitieux. Je ne poursuis ni grand dessein, ni merveille qui
me dépassent. Non, je tiens mon âme égale et silencieuse ; comme un petit
enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi. Mets
ton espoir Israël, en Dieu, maintenant et à jamais ».
La doctrine de
sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est actuelle pour nous aujourd’hui pour quatre raisons :
1)
Marthe Robin qui est morte le 06 février 1981 a eu une
apparition de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus lui disant qu’elle poursuivait
sa mission.
2)
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus devait partir au
Cambodge dans un carmel. Malheureusement elle n’a pas pu y aller pour des
raisons de santé. Elle y est quand même allée par l’intermédiaire de Van surnommé
« petit frère de Thérèse ».
3)
La doctrine de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus sur
l’Amour et l’enfance spirituelle est la manière dont nous devons vivre notre
vie actuellement. La preuve est que le Pape Jean Paul II a déclaré Sainte
Thérèse de l’Enfant Jésus docteur de l’Eglise le dimanche des missions le 19
octobre 1997. Un docteur de l’Eglise est quelqu’un en qui l’Eglise reconnaît la
sainteté de sa vie, l’exactitude de sa doctrine (ce qu’il dit) et l’importance
de son oeuvre (ce qu’il écrit).
4)
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus fait ce qu’elle nous a
promis : nous envoyer une pluie de roses une fois qu’elle serait au ciel.
C’est ce qui se passe avec ses reliques qui circulent dans le monde
entier : conversion en masse entre autre…
5)
Le pape Jean Paul II a dit lors de la messe de
minuit2002, que la petite voie de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est un signe
de l’authentique esprit de Noël face à la conscience moderne orgueilleuse.
LIVRES POUR CONNAITRE ET APPROFONDIR LA DOCTRINE ET LA PENSEE DE SAINTE THERESE
DE L’ENFANT JESUS ET DE LA
SAINTE FACE
Histoire d’une âme selon la disposition originale des textes
authentiques présentés et annotés par Conrad de Meester pour 18,00 €
Thérèse apôtre et martyr par Daniel Ange pour 21,34 €
Le murmure et l’ouragan, une femme de génie, par Bernard Bro pour
14,48 €
Thérèse dis nous ton secret par Louis Sankalé pour 10,52 €
Blaise Pascal et Thérèse de Lisieux par
Jean Claude Tricot et Raymond Zambelli pour 15,25 €
Thérèse, Etoile dans notre nuit, a
l’école de la civilisation de l’Amour, catéchèse thérésienne pour aider les
hommes dans leurs multiples difficultés par une moniale bénédictine pour 18,29
€
Thérèse de Lisieux ou l’intelligence de l’Amour, l’auteur dévoile
l’intelligence supérieure de Thérèse Martin et pose cette question :
l’amour n’est-il pas l’intelligence suprême par Isabelle Prêtre pour 15,25 €
Thérèse de Lisieux une espérance pour les familles par Jacques
Gauthier pour 8,50 €
Saint Suaire : des certitudes scientifiques à la compréhension de
l’histoire par les docteurs Jean Leveque et René Pugeaut. Le docteur
Jean Leveque est psychiatre en hôpitaux et engagé dans le fonctionnement d’un
ensemble de structures associatives extra-hospitalières. Le docteur René Pugeaut
est un ancien interne des hôpitaux de Lyon, qualifié en pédiatrie. Il est
actuellement engagé dans a vie associative. En un seul volume, le dossier
complet et rigoureux et à jour des dernières découvertes, de l’enquête
scientifiques d’autre part (plus rare), sur le Linceul de Turin.
L’Amour ne peut mourir par le Père Marie Michel sur la vie, les
écrits spirituels et la correspondance de Marcel Van pour 22,00 €.
COMPACT DISQUE SUR
SAINTE THERESE DE L’ENFANT JESUS
Thérèse, textes de sainte
Thérèse de l’Enfant Jésus, musique de Claude Tricot et textes dit par Brigitte
Frossey pour 18,00 €. Ecoutez les
paroles de Thérèse de Lisieux, interprétées avec justesse et émotion par
Brigitte Frossey. Ecoutez ses poèmes portés par le piano, les flûtes et le
chant. Elle s’offre par amour, elle s’abandonne comme Jeanne. En six tableaux
composés avec bonheur, Claude Tricot allie ses talents de musicien à sa
connaissance de la petite Thérèse. Il nous emmène sur ses pas, à la découverte
de cette âme attachante et universelle.
Rien que pour aujourd’hui,
Sylvie Buisset chante Thérèse pour 10,00 €. Les
poèmes de Thérèse, écrit en
général par obéissance étaient faits pour
être chantés. Bien souvent «méprisés
par de grands esprits, ces cantiques prennent aujourd’hui une
force qui touche
les cœurs. La musique d’Ephraïm, mise en valeur par la
voix de Sylvie Buisset,
fait qu’on ne peut les oublier. Justesse absolue,
limpidité, force souplesse,
la voix de Sylvie nous aide prier, dans
ne sorte de grâce qui n’est pas sentimentale mais joie pleine de chanter la louange
de Dieu avec las paroles de notre sœur Thérèse. « Thérèse veut sans cesse
chanter à jésus des mélodies d’amour » (Ms A. 85 v).
Poésies de sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus mis en musique et chanté par un carme, frère Eliane.
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Sainte Thérèse
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Auteur : François Lugan
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