prières catholiques

 

LITURGIE EUCHARISTIQUE

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I- Le rituel de la messe avec explications

II- Les objets liturgiques

III- Les vêtements Liturgiques et ses couleurs

IV- Les gestes

V- Le cycle Liturgique

 

LE RITUEL DE LA MESSE avec explications
par François Lugan

I- Le rituel de la messe
A. Les origines
B. L’ouverture
C. La liturgie de la Parole
D. Liturgie de l’Eucharistie
E. L’envoi

P.G.M.R = « Présentation Général du Missel Romain » approuvé en l’an 2000 par le pape Jean-Paul II et traduite officiellement en français au cours du printemps 2008 ;
S.C = Instruction « Sacrosanctum Concilium » du concile Vatican II sur la sainte liturgie ;
R.S = Instruction « Redemptionis Sacramentum » de la congrégation pour le culte divin et la discipline des
sacrements de 2004.

A. LES ORIGINES DE L’EUCHARISTIE OU MESSE

L’origine de la messe provient de la cène du Seigneur, le dernier repas que Jésus partagea avec ses disciples au soir du jeudi saint : « Prenant du pain et rendant grâces, il le rompit et leur donna en disant : Ceci est mon corps, qui va être donné pour vous, faites ceci en mémoire de moi (Saint Luc XXII, 19-20).
La Messe est le sacrifice du corps et du sang du Christ offert sur l’autel sous les espèces du pain et du vin pour représenter et renouveler le sacrifice de la croix.

La Messe c’est l’Eglise qui se rassemble pour louer Dieu, l’écouter, pour partager ensemble le Corps du Christ présent dans le pain et le vin et pour rendre grâce c’est à dire pour remercier pour ce don. Schématiquement nous pouvons dire que la Messe comprend quatre parties (l’ouverture, la liturgie de la Parole, la liturgie eucharistique et l’envoi) et deux grands moments qui sont la table de la Parole et la table Eucharistique.
Les quatre grandes parties sont : L’ouverture ; La liturgie de la parole ; La liturgie eucharistique et L’envoi.
Les deux grands moments constituent les deux tables qui sont : la table de la parole qui comprend l’ouverture et la liturgie de la parole et la table du pain consacré qui comprend la liturgie eucharistique et l’envoi.
Le numéro 56 de S.C dit : « si étroitement unies entre elles, les deux tables constituent un seul acte de culte ». Cela signifie que la messe forme un tout et qu’il y a une unité entre les deux tables : celle de la Parole et celle de l’Eucharistie. Le numéro 28 de la P.G.M.R parle de la liturgie de la parole et de la liturgie de l’Eucharistie. Que l’on parle de table ou de liturgie, c’est la m^me réalité que nous évoquons : il y a deux moments dans la messe : le premier concerne la Parole de Dieu et le second concerne la venue du Christ dans l’hostie lors de la consécration du pain et du vin.

A propos de la participation des fidèles, R.S nous en parle aux numéros 39 et 54.
Le numéro 39 de R.S dit : « Pour promouvoir et manifester la participation active des fidèles, le renouveau récent des livres liturgiques a favorisé, selon les intentions du Concile, les acclamations du peuple, les réponses, la psalmodie, les antiennes, les chants, de même que les actions ou les gestes, et les attitudes corporelles, et il a pris soin de faire observer en temps voulu le silence sacré, en prévoyant aussi, dans les rubriques, les parties qui reviennent aux fidèles. De plus, un large espace est laissé à une liberté d’adaptation opportune, qui est fondée sur le principe que chaque célébration doit être adaptée aux besoins des participants, ainsi qu’à leur capacité, leur préparation intérieure et leur génie propre, selon les facultés établies par les normes liturgiques. Dans chaque célébration, il existe d’amples possibilités d’introduire une certaine variété dans le choix des chants, des mélodies, des oraisons et des lectures bibliques, ainsi que dans le cadre de l’homélie, dans la préparation de la prière des fidèles, dans les monitions qui sont parfois prononcées, et dans l’ornementation de l’église en fonction des temps liturgiques. Ces éléments doivent contribuer à mettre en évidence plus clairement les richesses de la tradition liturgique, et, tout en tenant compte des nécessités pastorales, à conférer avec soin une connotation particulière à la célébration, dans le but de favoriser la participation intérieure. Cependant, il faut se souvenir que l’efficacité des actions liturgiques ne réside pas dans les changements fréquents des rites, mais en vérité dans l’approfondissement de la parole de Dieu et du mystère célébré ».
Le numéro 54 de R.S. dit : « Cependant, le peuple participe toujours activement, et il n’est donc jamais tout à fait passif : « en effet, le peuple s’associe dans la foi et en silence, ainsi que les interventions établies dans le cours de la prière eucharistique : les réponses au dialogue de la préface, le Sanctus, l’acclamation après la consécration et l’acclamation amen après la doxologie finale, ainsi que les autres acclamations approuvées par la Conférence des Evêques et confirmées par le Saint-Siège » : la congrégation pour le culte divin

B. L’OUVERTURE

Chant d’entrée ; Préparation pénitentielle ;
Gloire à Dieu ; Oraison (prière d’ouverture).

C’est le début de la messe qui nous prépare aux deux tables : la table de la Parole et la table Eucharistique.

CHANT D’ENTREE : l’assemblée s’unit dans ce chant par la prière personnelle de tous les fidèles.

SALUTATION ET ACCUEIL DU PRETRE : cette salutation nous rappelle que ce n’est pas le prêtre qui agit en son nom propre au cours de la messe mais dans la personne du Christ (in personna christi comme dit saint Thomas d’Aquin), que c’est le Christ qui agit dans et par le prêtre.

PREPARATION PENITENTIELLE : L’assemblée se reconnaît pécheresse et demande pardon à Dieu en récitant le
JE CONFESSE A DIEU.  Il ne faut pas oublier que le rituel prévoit 4 formules différentes de prière pénitentielle que nous pouvons utiliser comme bon nous semble et c’est à l’équipe liturgique et au prêtre de décider laquelle choisir : il y a le je confesse à Dieu et 3 autres formules.
Quel que soit la formule choisi, le prêtre termine par cette prière : « que dieu tout puissant nous fasse miséricorde ; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle ». amen.
Le numéro 51 de la P.G.M.R dit que le dimanche, surtout au temps pascal, à la place de la préparation pénitentielle habituelle, on peut faire la bénédiction et l’aspersion d’eau qui rappellent le sacrement du baptême.
Le numéro 52 de la P.G.M.R dit que le KYRIE ELEISON, qui veut dire Seigneur prend pitié,  peut trouver sa place dans la préparation pénitentielle elle-même (troisième formule). Si ce n’est pas le cas (les deux premières formules), il est dit ou chanté par tous, peuple, chorale ou chantre tenant lieu de chorale. On dit Kyrie, eléison puis Christe, eléison et enfin Kyrie, eléison. C’est une prière de supplication.
GLORIA : gloire à Dieu : hymne d’adoration et de louange qui commence par les  paroles des anges en la nuit de Noël (on ne le récite pas durant le temps de l’Avent et du Carême). Le numéro 53 de la P.G.M.R dit qu’on ne peut jamais remplacer le texte de cette hymne par un autre quel qu’il soit.
PRIERE D’OUVERTURE dite aussi collecte : Le prêtre récapitule la prière des fidèles, et en réponse l’assistance chante : « Amen » ce qui veut dire oui c’est bien vrai, j’accepte, je crois et j’adhère à ce que le prêtre vient de dire.

C. LITURGIE DE LA PAROLE

Comme le dit le premier mot de la règle de saint Benoît (écoute), nous écoutons ce que Dieu désire nous dire.
Les lectures sont réparties sur 3 ans :

  1. l’année A nous lisons l’Evangile de saint Matthieu ;
  2. l’année B nous lisons l’Evangile de saint Marc ;
  3. l’année C nous lisons  l’Evangile de saint Luc.

L’Evangile de saint Jean, quant à lui, est lu sur les trois années lors de certaines occasions.

La PREMIERE LECTURE est tirée de l’Ancien testament c’est à dire de l’histoire du peuple juif avant Jésus sauf pendant le temps pascal ou elle provient des Actes des Apôtres.
LE PSAUME, généralement attribué au roi David, est un genre de poésie qui nous aide à réfléchir sur ce qu’on vient de lire et qui est comme une réponse de l’assemblée à la Parole du Seigneur.
La DEUXIEME LECTURE, qui n’a lieu que lors des messes dominicales, provient de lettres que les apôtres envoyaient aux premiers chrétiens.
L’ALLELUIA est un chant d’acclamation. Il exprime notre joie d’entendre la parole de Dieu. Le verset de l’alléluia donne le sens des lectures de la messe du jour. Il est remplacé par une acclamation durant le temps du carême.
Puis le prêtre ou le diacre lit L’EVANGILE : ce sont des paroles de Jésus rapportées par les apôtres.

Après L’HOMELIE (explication des lectures faites toujours par le prêtre ou le diacre pour actualiser la Parole que nous venons d’entendre et nous aider à en vivre concrètement dans notre vie de tous les jours) nous récitons le CREDO, ou symbole de la foi, qui contient ce que nous croyons puisque la foi est personnelle mais qui s’énonce en Eglise.
Ce symbole a deux formes : le symbole des apôtres ou le symbole de Nicée Constantinople qui date du quatrième siècle. Nous ne pouvons donc pas le remplacer par aucun autre chant quel qu’il soit (la P. G.M.R au n° 68 dit qu’il faut utiliser une formule approuvée par l’usage liturgique) n’est pas liturgiquement valable. La seule chose que nous pouvons éventuellement faire c’est de chanter un refrain au début et à la fin de la récitation du CREDO.

LA PRIERE UNIVERSELLE montre qu’on ne vient pas à la messe pour soi tout seul. On pense aux autres et on prie pour eux. L’assemblée invoque le Seigneur pour tous les besoins de l’Eglise et du monde. Normalement cette prière contient 4 intentions : une pour l’Eglise universelle, une pour le monde et les dirigeants, une pour eux qui souffrent et une pour la communauté locale dans laquelle la messe est célébrée. Il n’y a pas de prière universelle lors des messes de semaine. Le numéro 70 de la P.G.M.R dit qu’habituellement (quand la messe n’est pas célébré pour une intention particulière ou on adapte alors les intentions) les intentions seront : a) pour les besoins de l’Eglise b) pour les dirigeants des affaires publiques et le salut du monde entier c) pour ceux qui sont accablés par toutes sortes de difficultés d) pour la communauté locale.

D. LITURGIE EUCHARISTIQUE

« Le verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » du prologue de l’Evangile de saint Jean au début du verset 14.
Le numéro 72 de la P.G.M.R nous explique la LITURGIE EUCHARISTIQUE : a)  Dans la préparation des dons, on apporte à l’autel le pain et le vin avec l’eau, c’est-à-dire les éléments que le Christ a pris dans ses mains ; b) Dans la prière eucharistique, on rend grâce à Dieu pour toute l’œuvre du salut ; puis les dons offerts deviennent le Corps et le Sang du Christ ; c) Par la fraction du pain et par la communion, les fidèles, aussi nombreux soient-ils, reçoivent le Corps et le Sang du Seigneur d’un pain et d’un calice uniques, comme les Apôtres les ont reçus des mains du Christ lui-même.
L’OFFERTOIRE : le prêtre offre à Dieu la matière du sacrifice : le pain fruit de la terre et du travail des hommes ; Le vin fruit de la vigne et du travail des hommes. Chaque membre de l’assemblée est invité à offrir son existence et son travail pour louer Dieu (manifesté par ce qu’on donne à la quête). On présente toute notre vie et la vie de ceux que nous connaissons et qui ne sont pas présents. La Goutte d’eau que le prêtre met dans le vin signifie que les fidèles offrent leur bonne volonté au Christ et toute leur vie donc se perdre dans le Christ.
LE LAVABO : le prêtre se lave les mains en signe de purification. C’est le numéro 76 de la P.G.M.R qui nous parle du LAVABO qui n’est pas facultatif.
PRIERE SUR LES OFFRANDES : les fidèles sont invités à prier en union avec le prêtre pour que le sacrifice soit offert pour la gloire de Dieu.
LA PREFACE : Comme son nom l’indique, elle introduit la prière eucharistique, c’est une hymne de louange à la gloire de Dieu en union avec les anges et un dialogue. Cette hymne se termine par l’acclamation de tous les saints du ciel qui se joignent alors à notre prière pour chanter le SANCTUS.
LA PRIERE EUCHARISTIQUE : C’est la grande prière au cours de laquelle Jésus-Christ va se  rendre présent sur l’autel. C’est le moment le plus important de la messe qui comprend
LA CONSECRATION : on réactualise ce qui s’est passé le soir du jeudi saint : ceci est mon corps, ceci est mon sang, faites ceci en mémoire de moi et le vendredi saint : la mort du Christ sur la Croix (par exemple, le Padre Pio revivait lors de chaque messe la passion du Christ et du sang coulait de ses stigmates ; pour le saint curé d’Ars, sa spiritualité est nourrie du mystère de la Croix rendue présente sur l’autel à chaque messe). Il ne s’agit pas uniquement de se souvenir de ce que Jésus a fait mais de réactualiser ce que Jésus a fait le jeudi saint et a vécue le vendredi saint. Il y a donc la présence réelle de Jésus dans l’hostie (présence sacramentelle de Jésus) ce qui n’est pas le cas pour les protestants. Pour eux il n’y a pas de présence réelle de Jésus. Après quoi le prêtre, intermédiaire entre les hommes et Dieu, prie pour l’Eglise, le Pape, notre évêque, pour les vivants et pour les défunts. Cette prière se termine par un résumé en forme d’acclamation qui est proclamée par le célébrant et lui seul (par lui, avec lui et en lui…) : l’assemblée s’y associe par sa réponse :   « Amen ».
Structure de cette prière : elle a diverses formules (4 en principe) mais se déroule toujours d’après le même schéma :
a) LA PREMIERE EPICLESE (invocation au Saint-Esprit) :   appel de l’esprit sur le pain et le vin ;
         b) LA CONSECRATION du pain et du vin ;

c) suit une acclamation de toute l’assemblée qu’on appelle L’ANAMNESE : l’assemblée s’adresse directement au Christ, elle fait mémoire de sa mort, elle proclame sa résurrection, elle attend son retour glorieux ;
d) SECONDE EPICLESE qui est un appel de l’Esprit Saint en vue de la communion des fidèles ;
e) LA PRIERE D’INTERCESSION se fait avec l’Eglise du ciel, les Saints, Marie, Mère de Dieu et notre Mère pour l’Eglise de la terre avec le pape, notre évêque, les prêtres et les diacres, toute l’assemblée, nos frères les hommes, mais aussi tout ceux qui nous ont quittés et sont dans l’attente de la résurrection.
Le numéro 51 de R.S dit : « On doit utiliser seulement les prières eucharistiques contenues dans le Missel Romain ou légitimement approuvées par le Siège apostolique, selon les modalités et selon les limites qu’il a fixées. On ne peut tolérer que certains prêtres s’arrogent le droit de composer des prières eucharistiques ou qu’ils modifient le texte approuvé par l’Eglise, ou encore qu’ils adoptent d’autres prières eucharistiques, dues à la composition privée ».
Le numéro 52 de R.S nous dit que la proclamation de la prière eucharistique est réservée au prêtre. Le numéro 53 de R.S dit : « Pendant que le prêtre célébrant prononce la prière eucharistique, « il n’y aura pas d’autres prières, ni d’autres chants ; de même, l’orgue et les autres instruments de musique resteront silencieux » (P.G.M.R numéro 32), à l’exception des acclamations du peuple dûment approuvées, dont il est fait mention au numéro 54 ». Enfin le numéro 54 de R.S explique que les fidèles ne restent pas inactifs : «… les fidèles s’associent au prêtre dans le silence et la foi, ainsi que par, les interventions établies dans le cours de la prière eucharistique : les réponses au dialogue de la préface, le Sanctus, l’acclamation après la consécration et l’acclamation “amen” après la doxologie finale, ainsi que les autres acclamations approuvées par la Conférence des évêques et confirmées par le Saint Siège ». Cela signifie qu’au moment de l’épiclèse (la demande de la venue de l’Esprit Saint pour bénir les offrandes) nous restons en silence et nous ne devons pas faire, contrairement à l’habitude prise, chanter un chant du genre : « béni Seigneur ce pain » puis sur la coupe : « béni Seigneur cette coupe ». D’autre part, cela nous explique que le par lui, avec lui et en lui… ne doit être prononcé que par le prêtre puisque les fidèles disent seulement l’amen final de la prière eucharistique.

Vient alors le NOTRE PERE (oraison dominicale) : Le prêtre invite l’assemblée à réciter tous ensemble la prière que nous avons reçue du Sauveur puis la poursuit par une dernière demande que les fidèles concluent par « car c’est à toi… »  . Le prêtre prie pour la paix à la suite de quoi les fidèles peuvent se donner un geste de paix si le prêtre les y invite. Le numéro 81 de la P.G.M.R dit que le prêtre prononce seul la formule (deux formules différentes) d’invitation au Notre Père puis tous récitent le Notre Père puis le prêtre seul dit l’embolisme (prière après le Notre Père) qui est conclut par un « amen » de l’assemblée. Vient ensuite le RITE DE PAIX qui sera définie par les conférences épiscopales, dit la P.G.M.R au numéro 82, selon les us et coutumes des différents peuples.
Nous avons ensuite l’AGNEAU DE DIEU : avant de communier, on dit ou on chante les paroles de saint Jean-Baptiste pendant que le prêtre fractionne l’hostie consacrée  pour imiter le geste de Jésus : Il prit le pain et le rompit... Il met une parcelle de cette hostie dans le calice en signe d’unité avec le Pape (selon une ancienne coutume romaine, le pape rompait le pain qu’il faisait porter à d’autres célébrants et cette parcelle consacrée était mise par eux dans le calice). En général on dit trois invocations et la dernière se termine par dona nobis pacem (donne-nous la paix) dit la P.G.M.R au numéro 83.
Lorsque le prêtre montre aux fidèles le pain eucharistique, nous nous reconnaissons pécheurs en utilisant les paroles d’humiliation du centurion : « Seigneur, je ne suis pas digne… ».
LA COMMUNION est reçue par les fidèles qui le désirent, sur la langue ou dans la main, mais dans tous les cas d’une façon respectueuse et recueillie. Avant de communier, nous faisons une génuflexion ou une inclinaisons geste de respect et d’humilité envers Jésus hostie. Pendant ce temps, on chante un chant.

Un simple rappel : nous ne devons communier que si nous avons les dispositions requises c'est-à-dire si nous n’avons pas conscience d’avoir en nous un péché grave (dit péché mortel) ou si nous avons le désir de nous confesser à un prêtre le plus tôt possible si nous savons que nous avons commis un péché mortel. D’autre part, nous devons nous rappeler que nous serons toujours indigne de communier et que Dieu nous accepte tel que nous sommes : il ne regarde que notre bonne volonté (que nous avons offert lorsque le prêtre a mis une goutte d’eau dans le vin au moment de la consécration) et si nous sommes en communion d’esprit et de foi avec Lui et avec le prochain (Notre Père, geste de paix). La communion est une démarche de confiance absolue et un don d’amour gratuit de Dieu pour chaque fidèle (pardonne nous, délivre nous du mal, ne regarde pas nos péchés, Agneau de Dieu, Seigneur, je ne suis pas digne…). Lors de LA COMMUNION c’est Jésus qui se donne à celui qui communie. Il vient vivre avec nous pour que notre vie ressemble à la sienne et pour nous aider à aimer davantage tout en n’ayant pas peur de parler de Jésus et de vivre en enfant de Dieu.
Après avoir communié, n’oublions pas de rendre grâce à Dieu (de remercier) le Christ d’être venu encore une fois dans notre cœur qui se fait en général par un temps de silence. Puis vient la Prière d’action de grâce ou prière après la communion dite par le prêtre et enfin les annonces

E. L’ENVOI

Bénédiction et envoi des fidèles
Chant final
Baiser de l’autel par le prêtre et le diacre puis inclination devant l’autel par tous ceux qui ont servi la messe.

Le prêtre rassemble notre action de grâce dans la prière après la communion et laisse quelques instants de silence pour que nous remerciions à notre tour. Puis viennent les annonces pour la communauté paroissiale pour la semaine à venir. Le prêtre bénit l’assemblée au nom du Christ et l’envoie. Cette bénédiction se termine par : « Allez dans la paix du Christ ! » c’est-à-dire : Allez, sortez annoncer Jésus-Christ là où vous vivez maintenant que vous avez été fortifié par la fraction du pain. Et pour terminer, nous chantons le chant final.

Simple rappel : Pour compléter ce qui est dit brièvement dans cette fiche, vous pouvez lire l’instruction Redemptionis Sacramentum sur ce qui doit être observé et évité concernant la liturgie de la très sainte Eucharistie publié par la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements en avril 2004 ainsi que l’encyclique du pape Jean-Paul II sur l’Eucharistie de 2003 et enfin l’exhortation apostolique Sacramentum Caritatis du pape Benoît XVI du 22 février 2007. Il est également possible de lire ce qui est dit sur la célébration liturgique de l’Eucharistie aux numéros 1345 à 1355 du catéchisme de l’Eglise Catholique et au numéros 271 à 294 du catéchisme abrégé de l’Eglise Catholique.
P.S : N’oublions pas que c’est l’évêque diocésain qui est responsable de la liturgie dans son diocèse. Mais il ne peut rien imposer qui ne soit contraire a ce que le Siège Apostolique a décidé ou qui ne soit approuvé auparavant par la congrégation romaine pour le culte divin et la discipline des sacrements (voir P.G.M.R numéros 386 à 397).

Pour approfondir ce qui est dit ici sur les différentes parties de la messe et sur les diverses formes de célébration de la messe, il est possible de lire dans la P.G.M.R la partie IV intitulé : les diverses formes de célébration de la messe : cela vous expliquera comment préparer la messe, le déroulement de la messe avec ou sans diacre, la messe avec peuple, la messe concélébré et la messe avec un seul prêtre. Il est possible de lire aussi les fiches que nous trouvons dans ce livre a propos des personnes que l’on rencontre dans une église pour savoir ou chacun se place,  les objets liturgiques afin de ne rien oublier lors de la préparation et les fiches sur le vêtement et les couleurs liturgiques pour faciliter la préparation dans ce domaine etc. sans oublier de lire R.S.
Que ce soit à la Croix ou sur l’autel, c’est la même victime (Jésus-Christ) et la même prière de Jésus.