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I- Le rituel de la messe avec explications

II- Les objets liturgiques

III- Les vêtements Liturgiques et ses couleurs

IV- Les gestes

V- Le cycle Liturgique

 

III- LE VETEMENT LITURGIQUE ET SES COULEURS

A Le vêtement liturgique
B Les couleurs liturgiques

PGMR = Présentation Général du Missel Romain intitulé « l’art de célébrer la messe » approuvé en l’an 2000 par le pape Jean-Paul II et traduite officiellement en français au cours du printemps 2008.

  1. Le vêtement liturgique

 

Pour célébrer la sainte Messe ou servir à l’autel pour accomplir les gestes au nom du Christ, il faut s’y préparer par sa vie et sa prière. L’habit que nous portons nous rapproche de l’action sacrée et montre l’importance du geste que nous allons faire qui n’est pas un geste banal et ordinaire. L’habit est celui du serviteur appelé pour le service de ses frères.

L’Amict, encore porté par certains prêtres sous l’aube, est un souvenir du capuchon monastique (le numéro 122 de l’instruction Redemptionis Sacramentum parle de l’amict).

L’Aube est l’habit principal que revêtent les ministres
...........(diacre, prêtre, acolyte, enfant de chœur) oeuvrant pour la liturgie.

Le numéro 122 de l’instruction Redemptionis Sacramentum de 2004 parle de l’aube : il dit que l’aube doit avoir un cordon ou pas suivant comment elle est confectionné et que l’on doit revêtir un amict si celle-ci ne cache pas complètement le vêtement civil. En effet, Le vêtement sacré pour tous les ministres quelle que soit leur grade commun est l'aube, serrée autour des reins par le cordon, sauf si elle est faite selon le mode de la soutane, afin qu'elle épouse le corps sans cordon. Avant de revêtir l'aube, si elle n'entoure pas parfaitement le col de l'habit commun, on revêtira l'amict. Le numéro 336 de cette PGMR dit qu’il n’est pas possible de remplacer l’aube par un surplis, même porté par-dessus de la soutane.

Le Cordon noué autour de la ceinture rappelle la consécration totale de la vie de prêtre. Il signifie aussi la consécration de son corps à Dieu.

L’Etole est l’ornement liturgique principal du prêtre. Cette longue écharpe que porte le prêtre symbolise le fardeau de l’Evangile qu’il doit porter sur ses épaules. C’est aussi le signe de l’honneur qu’il a de servir Dieu.

La Chasuble est un ample vêtement sans manches, réservée à la célébration de la Messe et portée par le prêtre. Elle symbolise l’Amour de Dieu qui enveloppe toute l’humanité. Le prêtre célébrant, en portant la chasuble, « revêt » le Christ, devenant ainsi un « autre Christ », assimilation qui atteint son sommet lors de la consécration eucharistique. L'omission de la chasuble n'est tolérée que lors des concélébrations pour les concélébrants, nous ne devrions jamais la constater lors des messes paroissiales quelles soient de semaine ou dominicale…
Le numéro 123 de l’instruction Redemptionis Sacramentum dit : « le vêtement propre au prêtre célébrant, pour la Messe… est la chasuble… le prêtre revêt la chasuble, il ne doit pas omettre de porter l’étole… » et il faut rajouter : l’étole sur l’aube. Le numéro 124 de cette même instruction dit que si nous manquons de chasuble pour les prêtres concélébrant, ceux-ci peuvent se contenter de mettre une étole sur l’aube. La PGMR au numéro 337 dit que le vêtement du prêtre qui célèbre la messe est la chasuble par dessus de l’aube et l’étole.

La Dalmatique est une sorte de grande tunique à manches courtes que portent les diacres. C’est le vêtement du serviteur.
Le numéro 125 de l’instruction Redemptionis Sacramentum dit que le vêtement du diacre est la dalmatique qu’il doit porter sur l’aube et l’étole. Au numéro 338 de la PGMR il est dit que le vêtement propre au diacre est la dalmatique. En cas de nécessité ou pour un moindre  degré de solennité, il est possible d’omettre la dalmatique. Le numéro 340 de cette PGMR affirme qu’alors le diacre porte l’étole en sautoir, en travers de la poitrine. Elle est posée sur l’épaule gauche et se ferme sur le coté droit.

Le Voile Huméral est un voile qui recouvre les épaules du prêtre lorsqu’il transporte le Saint Sacrement ou pour la bénédiction du Saint Sacrement.

Très important : le numéro 126 de l’instruction Redemptionis Sacramentum quant à lui précise qu’il n’est pas permis aux ministres sacrés de célébrer la sainte Messe sans revêtir les vêtements liturgiques, ou de porter seulement l’étole sur la coule monastique ou sur l’habit commun religieux, ou encore sur un vêtement civil.  A propos du vêtement liturgique, nous pouvons consulter les numéros 335 à 345 de la PGMR.

Le numéro 341 de la PGMR parle du pluvial, aussi appelé Chape qui est utilisé par le prêtre pour les processions et autres actions sacrées comme pour une bénédiction solennelle du saint sacrement par exemple. 

B. LES COULEURS LITURGIQUES

N’oublions pas que l’étole et la chasuble doivent avoir une couleur spéciale selon le temps liturgiques où nous nous trouvons et les fêtes à souhaiter. Voici la définition que donne de l’instruction Redemptionis Sacramentum de 2004 des couleurs liturgiques au début du numéro 121 : « l’emploi de couleurs diverses pour les vêtements liturgiques vise à exprimer efficacement et visiblement ce qui caractérise les mystères de foi que l’on célèbre et, par suite, le sens de la vie chrétienne qui progresse à travers le déroulement de l’année liturgique ».

 Ces couleurs sont prévues par la liturgie :

a) on emploie le blanc aux offices et aux messes du temps pascal et du temps de Noël ; en outre, aux célébrations du Seigneur qui ne sont pas celles de sa Passion ; à celles de la Vierge Marie, des Anges, des saints qui ne sont pas martyrs, aux solennités de Tous les saints (1er novembre), et de saint Jean Baptiste (24 juin), aux fêtes de saint Jean l'Évangéliste (27 décembre), de la Chaire de saint Pierre (22 février) et de la conversion de saint Paul (25 janvier) ;

b) on emploie le rouge le dimanche de la Passion et le Vendredi saint, le dimanche de Pentecôte, aux célébrations de la Passion du Seigneur, aux fêtes de la naissance au ciel des Apôtres et des Évangélistes, aux célébrations de martyrs et lors de la cérémonie de confirmation ;

c) on emploie le vert aux offices et aux messes du temps ordinaire ;

d) on emploie le violet aux temps de l'Avent et du Carême. On peut aussi le prendre pour les offices et les messes des défunts.

Voici les principales couleurs liturgiques employés de nos jours. Il est possible d’utiliser :

e) le noir aux messes des défunts, là où c'est la coutume ;

f) on peut employer le rose, si les paroisses ont les moyens financiers d’acheter des ornements roses, au troisième dimanche de l'Avent (Gaudete) et au quatrième dimanche de Carême (Laetare).

En ce qui concerne les couleurs liturgiques, nous pouvons lire les numéros 346 a 347 de cette PGMR qui nous montrerons que nous le choix des couleurs liturgiques n’est pas arbitraire mais définie par l’Eglise catholique.

 

Auteur : François Lugan
Copyright : Association Apostolat Sainte Thérèse