prières catholiques

 

LITURGIE EUCHARISTIQUE

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I- Le rituel de la messe avec explications

II- Les objets liturgiques

III- Les vêtements Liturgiques et ses couleurs

IV- Les gestes

V- Le cycle Liturgique

 

LES GESTES

 

PGMR = Présentation Général du Missel Romain intitulé « l’art de célébrer la messe » approuvé en l’an 2000 par le pape Jean-Paul II et traduite officiellement en français au cours du printemps 2008 ;
R.S = Instruction « Redemptionis Sacramentum » de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements de 2004.

Au Sujet des gestes, il est possible de lire ce que dit le cardinal Ratzinger (devenu le pape Benoît XVI) dans son livre sur l’esprit de la liturgie édition ad Solem en 2001 pages 160 à 163. Voici les différents gestes que tu seras amené à pratiquer lorsque tu sers la messe ou Eucharistie. Ce qui compte, c’est de faire les gestes avec dignité en vue du Mystère que nous célébrons : le Christ crucifié et ressuscité.

Le signe de la croix : C’est le signe de notre appartenance au Christ. Ce geste se fait au début de la messe et à la fin de la messe. Il nous rappelle que Dieu est un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il se fait aussi au début et à la fin de toutes prières que nous disons (cardinal Ratzinger dans son livre sur l’esprit de la liturgie édition ad Solem en 2001 pages 141 à 146).

La position debout : C’est l’attitude de ceux qui vivent de la résurrection du Christ. Nous devons nous tenir debout avec fierté et dignité c’est à dire en se tenant droit avec les mains correctement placées (Cardinal Ratzinger dans son livre sur l’esprit de la liturgie édition ad Solem en 2001 pages 154 à 159).

La position assise : Ce n’est pas une position de repos. C’est l’attitude de ceux qui se recueillent pour écouter et recevoir avec calme et recueillement la parole de Dieu et la faire pénétrer dans leur cœur. C’est aussi la position que nous pouvons prendre pour prier après avoir reçu le corps du Christ dans notre cœur lors de la communion (cardinal Ratzinger l’esprit de la liturgie édition ad Solem en 2001 pages 154 à 159).

La position à genoux : C’est l’attitude du pécheur face à la Sainteté de Dieu. Elle exprime notre petitesse et notre pauvreté. C’est l’expression de notre sentiment d’adoration face à Dieu. Normalement nous devrions nous mettre à genoux trois fois au cours de la messe. La première fois au début de la messe lorsque nous demandons pardon : cela exprime notre humilité ; la seconde fois se fait lors de la consécration pour manifester que c’est le Christ qui vient dans l’hostie : c’est un signe d’adoration. Enfin nous devrions nous mettre à genoux pour communier en signe de respect et de dignité face au corps du Christ que nous recevons. Pour approfondir, il est possible de lire ce que dit le cardinal Ratzinger dans son livre sur l’esprit de la liturgie édition ad Solem en 2001 pages 146 à 153.

La génuflexion : Ce n’est pas la révérence que l’on fait devant les grandes personnalités. Ce n’est pas non plus l’aplatissement total. C’est un signe d’adoration. On fait la génuflexion doucement, en gardant le buste bien droit (P.G.M.R au numéro 274).

L’inclination : elle se fait a deux reprises. Tout d’abord lors de la procession d’entrée et de sortie devant l’autel. Elle se fait aussi a chaque fois que nous passons devant l’autel même si c’est plusieurs fois durant le saint sacrifice de la messe. A chaque fois que nous passons devant l’autel, même en dehors de la sainte messe, nous nous inclinerons en signe de vénération pour le Christ (P.G.M.R au numéro 275 et cardinal Ratzinger dans son livre sur l’esprit de la liturgie édition ad Solem en 2001 pages 146 à 153).

La procession : Ce n’est pas un défilé militaire ou un défilé de mode. La procession est lente, ordonnée, accompagnée de chants. C’est le signe que nous sommes en marche vers Dieu. La procession d’entrée comme celle de sortie ainsi que celle de la communion montre notre volonté personnelle d’aller vers le Seigneur.

L’encensement : il est possible d’encenser l’autel au début de la messe, d’encenser le lectionnaire ou évangéliaire avant la lecture de l’évangile, d’encenser les oblats qui vont servir pour la célébration de la messe avant le lavabos puis d’encenser les fidèles et enfin d’encenser lors de l’élévation du pain et du vin parce qu’ils sont devenus le corps et le sang du Christ, (P.G.M.R numéros 276 et 277). Il faut savoir que l’encens exprime le respect et la prière.

La purification : Elle est faite par le prêtre ou le diacre. Eventuellement, en l’absence de diacre et quand il y a beaucoup de calices a purifier, c’est l’Acolyte qui peut le faire (P.G.M.R aux numéros 278 à 280).

La P.G.M.R au numéro 160 et R.S au numéro 90 nous explique le geste à faire lors de la communion. Il est dit que les fidèles communient à genoux ou debout selon ce qu’aura établi la conférence des Evêques, avec la confirmation du siège apostolique. Toutefois, quand ils communient debout, il est recommandé qu’avant de recevoir le Sacrement ils fassent le geste de respect qui lui est dû, que la conférence des Evêques aura établi (par exemple s’incliner).
En ce qui concerne la communion sous les deux espèces, consulter les numéros 281 à 287 de la P.G.M.R. R.S au numéro 103 dit qu’il faut distribuer  la communion par intinction (le numéro 287 de la P.G.M.R définie l’intinction). Toutefois, dans ce dernier cas, il faut utiliser des hosties qui ne doivent être ni trop minces ni trop petites, et celui qui communie doit recevoir le Sacrement de la part du prêtre uniquement dans la bouche.

Auteur : Le cardinal Ratzinger (devenu le pape Benoît XVI) et synthétisé par François Lugan
Copyright : Association Apostolat Sainte Thérèse