prières catholiques

 

LITURGIE EUCHARISTIQUE

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la Céne de Fra Angelico
 

I- Le rituel de la messe avec explications

II- Les objets liturgiques

III- Les vêtements Liturgiques et ses couleurs

IV- Les gestes

V- Le cycle Liturgique

 

II-LES OBJETS LITURGIQUES

A LES LINGES LITURGIQUES

B LES VASES SACRES
C LES AUTRES OBJETS LITURGIQUES
D LES LIVRES
E LES SAINTES HUILES

 

A LES LINGES LITURGIQUES
            On appelle linges sacrés, les linges qui peuvent toucher les Saintes Espèces Eucharistique :

Le Corporal sur lequel repose le calice et la patène lors de la célébration Eucharistique

La Bourse est une poche carrée de toile cartonnée servant à mettre le corporal pour éviter de mettre les éventuelles parcelles de l’hostie consacrée qui peuvent se trouver sur le corporal partout et ainsi ne pas être respectueux envers le corps du Christ.

La Pale carré de toile cartonné qui couvre le calice durant la Messe pour protéger le précieux Sang.

Le Purificatoire  sert à purifier le calice
ainsi que les lèvres et les doigts du célébrant après la communion

Le Manuterge sert à essuyer les mains du prêtre au moment du lavabo

La Nappe ou les nappes d’autel qui servent à recouvrir
l’autel du sacrifice Eucharistique. D’après les normes liturgiques, l’autel  doit être recouvert d’une nappe. Cela souligne le symbolisme de l’autel, table du banquet Eucharistique, cependant que le corporal évoque davantage le linceul du Christ.

 

 

 

 

L’autel est le lieu le plus important dans l’église parce que c’est le lieu où le prêtre offre à Dieu le sacrifice de son Fils Jésus.
L’autel a la forme d’une table. Il ressemble à la table du dernier repas de Jésus le jeudi saint. Déjà, bien avant la venue de Jésus, dans l’Ancien Testament, les hommes élevaient des autels (table de pierre) pour offrir des prières et des sacrifices à Dieu : ainsi Abel offrit des agneaux, Melchisédech du pain et du vin et Abraham son propre fils Isaac (image de Dieu offrant son propre fils)...

L’autel contient une pierre d’autel qui bénie lors de la consécration de l’autel (on ne célèbre donc pas n’importe où la messe dans une église).  Cette pierre d’autel contient une relique de saint. Lorsque Jésus s’est laissé clouer sur la croix, la croix était comme un autel.

Lorsque le prêtre entre dans le chœur de l’église pour y célébrer la messe, il s’approche de l’autel, il se penche et l’embrasse. Quand la messe est terminée, avant de quitter l’église, il embrasse une dernière fois l’autel.

Parce que le prêtre a un grand amour de Jésus, chaque jour il se prépare à dire la messe sur l’autel. Toi aussi, en entrant dans l’église, tu diras de tout ton cœur à Jésus : « J’aime ton autel, Seigneur, le lieu qui me rappelle que tu viens chaque fois que le prêtre prononce les paroles : « Ceci est mon corps ; Ceci est mon sang ».
Et chaque fois que nous passons devant l’autel, nous nous inclinons par respect pour ce qu’il représente : Jésus cloué sur la Croix.

Les mots (pas très lisibles !) sont : en haut 3 nappes ; en bas à gauche : couvercle en pierre ; en bas au milieu : reliques des saints ; en bas à droite : pierre. Cela explique pourquoi le prêtre ne peut pas célébrer le saint sacrifice de la messe sur n’importe quelle table (au sujet de l’autel, voir les numéros 296 à 308 de la P.G.M.R).

B LES VASES SACRES

Le Calice contient le précieux Sang durant la Messe. Voilà pourquoi ce doit être un objet de valeur en matière noble et nous devons le respecter. Le calice doit être recouvert par un voile qui a la même couleur que la chasuble. Il est toujours en métal noble (voir P.G.M.R numéro 328).

 

 

 

 

La Patène,en métal noble (P.G.M.R numéro 328), sur laquelle repose l’Hostie consacrée pendant la célébration.

 

 

Le Ciboire, en métal noble (P.G.M.R numéro 328), est un vase fermé dans lequel on place les Saintes Hosties que l’on conserve dans le tabernacle.

 

 

 

 

Le plateau de communion qui doit être porté par un servant d’autel quand on communie dans la bouche pour éviter le risque que l’hostie tombe par terre et ainsi de la profaner.

La Custode est une petite boite en métal qui permet de transporter l’Hostie à un malade ou à toute personne qui est empêchée physiquement de pouvoir assister a la Sainte Messe.

C LES AUTRES OBJETS LITURGIQUES

La table de communion (quand elle est encore présente) est le lieu entre le chœur et les fidèles où on se met à genoux pour recevoir la sainte communion.

 

Les Chandeliers, posés sur l’autel ou en procession, symbolisent le Christ « lumière du monde ». Ils encadrent la croix ou précèdent le célébrant, car la lumière nous guide et nous ouvre le chemin (P.G.M.R numéro 307).

La Croix, dans l’église, sur l’autel ou en procession est l’instrument de salut pour le chrétien, elle commémore Jésus cloué sur une croix pour nous sauver, Jésus vainqueur de la mort sur la Croix pour que nous vivions. La Croix en tête de la procession nous redit que chacun est appelé à donner sa vie par amour pour Dieu (P.G.M.R numéro 308).

Le mot ostensoir vient d’un mot latin « ostensor » qui veut dire montrer. C’est un objet en métal précieux qui comporte un pied et plus haut un motif ornemental doré ou argenté entourant l’espace laissé libre pour l’hostie : souvent ce motif représente le rayonnement d’un soleil.
L’Ostensoir est en forme de soleil qui sert à montrer l’Hostie Consacrée pour l’exposition du Saint Sacrement. L’Hostie est alors présentée dans la lunule. La lunule vient du mot lune. C’est une monture circulaire ouvrante, en métal doré ou argenté, ayant deux disques de verre entre lesquels on place une grande hostie qui a été consacrée lors d’une Eucharistie, en vue de l’exposition du Saint Sacrement et qui se place à l’endroit prévu à cet effet dans l’ostensoir.

Le pain liturgique ou Hostie doit être azyme c'est-à-dire sans levain.Nous pouvons lire le numéro 320 de la P.G.M.R à ce sujet.

Le Bénitier est le récipient qui contient l’eau bénite. L’aspersion nous remémore notre baptême.
L’eau est source de vie, Jésus nous fait revivre.

 

 

 

 

Le Goupillon est utilisé par le prêtre pour l’aspersion d’eau bénite.

Les Burettes sont des petits récipients contenant le vin et l’eau qu’on présente à l’offertoire.

 

 

L’Aiguière est la grande burette d’eau que l’on présente pour le lavabo à la Messe Pontificale (messe du pape).

Les Cloches lorsqu’elles sonnent du haut du clocher (par exemple trois fois pour l’angélus ou à l’occasion des Messes) appellent les paroissiens et permettent à ceux qui ne peuvent se rendre libre de s’unir d’intention pour la cérémonie qui va se dérouler.

La Clochette agitée au moment de la Consécration, signale le moment précis ou le pain et le vin deviennent corps et Sang du christ, et invite les fidèles à l’adoration.

L’Orgue est un des instruments utilisé dans nos églises pour soutenir la prière et le chant de l’assistance.

L’Ambon vient d’un mot grec qui signifie monter. L’Ambon est l’emplacement où montent ceux qui, dans la liturgie, spécialement au cours de la messe, ont à faire une lecture mais pas pour diriger un chant ou lire les annonces de la paroisse : cela se fait au pupitre ; c’est là aussi que se place le prêtre ou le diacre qui fait l’homélie (l’explication de l’Evangile qu’il vient de lire) pour nous aider à comprendre les textes que l’on vient d’entendre et à nous en faire vivre pour notre semaine qui commence. L’ambon se trouve généralement à droite de l’autel quand on rentre dans l’église et le pupitre à gauche. Quand il y a peu de place dans le chœur, il n’y a pas de pupitre mais uniquement un ambon.

 

 

La crédence vient du latin « credere » qui signifie croire. La crédence est une table où l’on dépose les plats et les bouteilles nécessaires à un repas. Dans la liturgie, la crédence est la table où sont disposés calice, ciboires avec les hosties et les burettes contenant le vin et l’eau nécessaires au repas sacrificiel de l’Eucharistie ; d’autres éléments prévus pour certains rites particuliers peuvent s’y ajouter.

En général, la crédence est préparée pour le sacrifice de l’Eucharistie, la messe. On y trouve : Les burettes avec le manuterge et le calice avec dessus le purificatoire, la patène , la grande hostie dans la patène, la pale, le corporal et le voile recouvrant le calice. S’il y a un grand nombres de fidèles nous pouvons trouver plusieurs ciboires contenant des hosties destinées à être consacrée lors de la messe pour la distribution de la sainte communion.  Le voile qui recouvre le calice a les mêmes couleurs liturgiques que la chasuble.
La crédence se trouve derrière l’Autel ou à côté de lui. Parfois, il arrive que la crédence soit vide puisque tous les objets liturgiques nécessaires à la célébration liturgique sont portés par les enfants de chœur (ou acolyte) à l’autel au début de l’offertoire en procession.

Le conopée vient d’une expression grecque qui signifie cousin. Dans nos églises, le conopée désigne le voile qui recouvre le tabernacle et lui donne ainsi l’aspect d’une tente. Il a les diverses couleurs des ornements liturgiques : Il doit donc être blanc ou doré, rouge, vert et violet suivant le temps  liturgique dans lequel on se trouve. Le conopée est, avec la lampe rouge, le signe de la présence sacramentelle du Christ dans le tabernacle.

Le voile  a deux significations qui intéressent la liturgie et nous ne retiendrons ici que celle qui intéresse la messe. A la Messe, le voile est la pièce d’étoffe, habituellement assortie aux ornements utilisés, qui couvre les vases sacrés (calice, patène, ciboire) jusqu’à l’offertoire.

 

L’encensoir est un brûle-parfum portatif suspendu à trois chaînettes ; Le couvercle ajouré est rendu mobile par l’usage d’une chaînette coulissante. Pour faire brûler l’encens, le célébrant le met sur des charbons ardents disposés dans le brûle-parfum ; on répand la fumée odoriférante en agitant l’encensoir. Cette fumée qui se dégage

symbolise notre prière qui monte vers le Père. Le parfum est un signe d’honneur pour Dieu mais aussi pour l’Homme, créature de Dieu.

L’encens vient d’un mot latin « incedere » qui signifie brûler. L’encens est une résine aromatique qui brûle en dégageant une fumée odoriférante.
L’encensement de la Croix et de l’autel a lieu deux fois à la messe solennelle : à l’entrée et au moment de la préparation des offrandes à l’offertoire ; on le pratique aussi à la fin des vêpres (office des moines du soir), pendant le chant de la Vierge (le Magnificat). Au salut du Saint Sacrement, on encense à deux reprises l’hostie consacrée, présentée à l’adoration de tous sur l’ostensoir placé sur l’autel.

La Navette  est le petit récipient qui contient l’encens.

 

* NATURE DE L’ENCENS :
C’est une substance résineuse extraite de certains arbres d’Arabie ou des Indes. L’encens se présente sous forme de grain ou de poudre. Il dégage en brûlant une agréable odeur.

* USAGE :
Les hébreux brûlaient de l’encens en l’honneur du Seigneur, vrai Dieu d’Israël (surtout devant l’arche d’Alliance au Temple de Jérusalem). Les Orientaux offraient de l’encens à leurs divinités. Les Romains brûlaient même l’encens devant la statue de leur empereur. Les mages apportèrent de l’encens à l’Enfant-Jésus. L’Eglise a conservé cet usage de brûler de l’encens à cause de l’importance significative de ce geste.

* SYMBOLISME :
Brûler de l’encens devant Dieu, c’est un geste d’Adoration (c’est dans cet esprit que les premiers chrétiens refusaient d’offrir l’encens à l’empereur de Rome : on n’adore que Dieu seul !). Brûler de l’encens pour quelqu’un ou quelque chose, c’est vénérer un être consacré à Dieu :
            -  le prêtre, ses ministres et l’Assemblée pendant la messe ;
            -  le corps des chrétiens pendant l’absoute ;
            -  l’autel de l’église ;
            -  les objets que l’on bénit etc.

* PRIERE :
« Que cet encens béni par vous, Seigneur, monte vers vous manifestant notre adoration et notre prière et que descende sur nous votre miséricorde et toutes les grâces dont nous avons besoin pour vous montrer davantage notre amour par notre adoration et notre prière ».

Les Fonts Baptismaux sont le lieu où se déroulent les baptêmes. Ce mot vient du latin « fons » qui signifie fontaine, source, eau. Les Fonts Baptismaux sont un bassin où l’on bénit l’eau baptismale et au-dessus duquel on fait les trois aspersions du baptême. Pendant le temps pascal, l’eau bénite de la veillée pascale y est conservée.
Quand les Fonts Baptismaux ne sont pas situés dans une chapelle de l’église, ils sont habituellement placés auprès de l’entrée de l’église, pour que le nouveau baptisé puisse être introduit dans la maison de Dieu.

 

D LES LIVRES

Le Missel Romain vient d’un mot latin « missale » qui signifie relatif à la Messe (voir rituel de la Messe). Le missel est le livre permettant de célébrer la Messe ou d’y participer. Le missel du célébrant ne comporte pas les lectures de la Messe mais les prières dont le prêtre a besoin pour célébrer la Messe. Chaque enfant de choeur, de même que chaque fidèle devrait avoir un missel duquel on reçoit de l’Eglise le pain quotidien de la vie chrétienne qui procure une initiation progressive à l’Ecriture Sainte et à l’oraison. Le missel des fidèles contient à la fois les textes prévus par la liturgie pour chaque jour mais aussi toutes les prières nécessaires au prêtre pour célébrer la messe. Mais pour célébrer la sainte messe, il n’y a que le Missel romain à utiliser.
Quelle est la composition du missel utilisé par le prêtre pour célébrer la Messe ? Pour s’y retrouver, il faut regarder la table des matières qui nous aide à savoir tout ce qu’il contient. On remarque qu’il y a quatre parties :

1) Le Temporal, c’est à dire les prières propres à la Messe dominicale ou de la férie : prière d’ouverture ; prière sur les offrandes ; prières après la communion.

2) L’Ordinaire, c’est à dire les textes habituels de la célébration Eucharistique, de la liturgie de la parole à la bénédiction finale, textes approuvés par le concile Vatican II et qui constituent le fonds commun de toutes Messes, célébrées dans le monde.
            3) Le Sanctoral, c’est à dire les prières propres aux Messes des saints.

4) Le Commun des Saints, c’est à dire les différentes prières qui peuvent être dites pour des célébrations en l’honneur de la Vierge Marie, des Apôtres, des Papes, Evêques, martyrs, docteurs de l’Eglise, intentions locales ou spéciales, ce que l’on appelle les Messes votives.

Le lectionnaire  contient les lectures que l’on lit à la messe. Le lectionnaire se place sur l’ambon. On trouve les lectures de la messe en regardant sur le calendrier liturgique : il existe deux calendriers liturgiques. Le premier est général c’est à dire qu’il contient tous les textes de la messe et les fêtes des saints sans tenir compte des cas particuliers en fonction du lieu où l’on habite : par exemple un saint que l’on ne fête que dans un diocèse. Ce calendrier liturgique s’achète en librairie catholique ; le second se trouve dans chaque sacristie et contient, en plus des textes de la messe, les cas particuliers au diocèse ou l’on se trouve. Les deux calendriers liturgiques contiennent la semaine que le prêtre doit utiliser pour dire les psaumes lorsqu’il récite l’office de laudes, milieu du jour et des vêpres (semaines 1,2,3 et 4) et la semaine de l’année ou l’on se trouve (25e, 26e, 30e par exemple). Quand on prépare la messe, il suffit d’ouvrir le lectionnaire à la bonne page afin d’éviter d’avoir à chercher ce qu’on doit lire au moment ou l’on doit faire les lectures. 

Il y a trois sortes de lectionnaires. Le premier lectionnaire contient les lectures pour les messes du dimanche, le second lectionnaire les lectures pour la messe de la semaine. Enfin dans le troisième lectionnaire se trouvent les lectures pour les fêtes des saints.
Le lectionnaire du dimanche suit le cycle liturgique, il commence donc au premier dimanche de l’Avent et se termine par la fête du christ Roi de l’Univers. Il est important de savoir que les textes des évangélistes ont été répartis en trois années. Les évangélistes n’ayant pas écrit leurs textes à la même époque, il est intéressant de tout lire afin de recevoir à travers eux la plénitude de la parole de Dieu apportée par des hommes différents. Ainsi l’année A est consacrée aux écrits de saint Matthieu ; l’année B est consacrée aux écrits de saint Marc et l’année C est consacrée aux écrits de saint Luc.
L’Evangile de saint Jean, quant à lui, est lu sur les trois années lors de certaines occasions.

Le lectionnaire de semaine, beaucoup plus volumineux, comprennent plusieurs volumes en fonction du calendrier liturgique. Pour le temps ordinaire (quand il n’y a pas de fêtes ou quand ce n’est pas l’Avent, le Carême et le temps Pascal), les lectures varient en fonction des années, ceci afin de permettre les lectures de l’ensemble des textes bibliques.
Les lectures que l’on trouve dans les différents lectionnaires proviennent toujours de la Bible. On ne peut remplacer les lectures de la messe par celles d'une personne, quelle qu'elle soit.
A la messe du dimanche il y a quatre lectures : la première lecture vient de l’Ancien Testament  Puis il y a un psaume que l’on récite ou, de préférence, que l’on chante. Il y a un refrain (appelé antienne) que l’on chante entre les différentes parties du psaume. Ensuite la seconde lecture est tirée du Nouveau Testament et enfin l’Evangile (selon saint Matthieu, Marc, Luc ou Jean). Les trois premières lectures sont faites par des fidèles préparés pour cela (voir fiche numéro 42 sur le lecteur). L’Evangile est toujours lu par un diacre ou un prêtre. En semaine, il n’y a que trois lectures : une lecture qui provient de l’Ancien Testament ou du Nouveau Testament puis un psaume avec une antienne que l’on récite ou chante et enfin l’Evangile.

Il arrive parfois que du lectionnaire soit retiré l’Evangile pour être placé alors dans l’Evangéliaire. L’évangéliaire contient les évangiles du dimanche et est porté en procession par le diacre ou le prêtre lors de la procession d’entrée. Il est posé sur l’autel jusqu'à la lecture de l’évangile et porté à l’ambon par le diacre ou le prêtre. Mais, faute de moyens financiers, il est rare que les églises en possèdent un.

E LES SAINTES HUILES

Un sacrement est un signe sensible, sacré et visible qui réalise ce qu’il représente. Il nous est offert par l’Eglise pour nous faire mieux comprendre l’action de Dieu agissant dans notre vie intérieure et son amour. Le sacrement est une aide et une grâce spéciale que nous apporte le Christ pour vivre saintement chaque étape de notre vie. Les sacrements ont leur source dans l’amour que Dieu a pour l’homme, amour que Dieu veut nous faire partager.

Les Saintes Huiles sont le symbole de la grâce. Douce et agréable au toucher, l’huile se répand lentement et avec ténacité comme le fait la grâce de Dieu dans nos âmes. L’huile rappelle la paix et la lumière, fruits de l’Esprit (voir le rameau d’olivier au temps de Noé ou bien les lampes de la parabole des dix jeunes filles).

Les saintes huiles sont conservées dans des burettes et renouvelées tous les ans au cours de la Messe Chrismale : l’évêque, entouré de l’assemblée des prêtres de son diocèse, consacre le jeudi saint ou un jour de la Semaine Sainte, au cours de la Messe Chrismale, le Saint chrême, l’huile des catéchumènes et l’huile des malades. Les Saintes Huiles seront ensuite utilisées toute l’année dans les diverses paroisses et aumôneries.

* LE SAINT CHREME (SC) :

Le Saint Chrême est composé de parfums dissous dans l’huile.
La signification du Saint chrême est directement liée à l’onction par l’Esprit-Saint. Le Saint Chrême est ordonné à faire participer le chrétien à l'action même du Christ ; à communiquer l'Esprit Saint qui confère un nouveau mode d'être, un nouveau principe d'action. Cette onction suppose et achève l'insertion au corps du Christ, et la conformation au Christ pour celui qui reçoit le Saint chrême. Le Saint Chrême est donc utilisé à des moments importants de la vie chrétienne et pour des sacrements qui confèrent un caractère c’est à dire une marque indélébile : le baptême, la confirmation et l'ordination diaconale et sacerdotale. Cette huile est aussi utilisée pour la consécration des églises, des autels et des clochers.

* L'HUILE DES MALADES (01) :

L'huile des malades et l'huile des catéchumènes sont essentiellement composées d'huiles végétales. C'est l'huile des malades qui, dans la liturgie de la Messe Chrismale, est la première consacrée.

Le but de cette huile est de communiquer la force à notre corps pour lutter contre le mal physique et moral ainsi que les tentations en vue d'obtenir le pardon des péchés et éventuellement la guérison physique de notre corps. La prière de consécration dit: « Dieu de qui vient tout réconfort et qui par son Fils a voulu guérir toutes nos faiblesses et nos maladies, que cette huile soulage le corps, l'âme et l'esprit des malades. Qu'elle chasse toute douleur, souffrance physique et morale ».

* L'HUILE DES CATECHUMENES (OC) :

Cette huile doit fortifier le futur baptisé dans son combat avec le péché, comme l’huile fortifie le lutteur, et le prépare au baptême proprement dit. la prière de consécration mentionne que l'onction en sera faite pour communiquer l'intelligence pour comprendre plus profondément la bonne nouvelle et l'énergie pour s'engager de grand cœur dans les luttes de la vie chrétienne. Son symbolisme est donc lié aux luttes que doivent mener les catéchumènes contre les forces du mal. L’usage de cette huile est aujourd’hui facultatif.

 

Auteur : François Lugan
Copyright : Association Apostolat Sainte Thérèse