ÉCOLE D’ORAISON

Accueil

Introduction
Prières connues de tous
Liturgie eucharistique
Sacrement de réconciliation

Chemin de croix

Liturgie des heures
Complies
Prières diverses
Prières de Jean-Paul II

Le saint Sacrement

Association Apostolat sainte Thérèse

Comment prier?

Liens

Trinité de  Roublov


La prière selon saint Augustin 

La prière selon saint Thomas d’Aquin 

La prière selon l’esprit de sainte Thérèse de Lisieux par le père Reveraud et synthèse faite par François Lugan 

La prière d'après sainte Thérèse de Lisieux

La prière d'après le pape Jean-Paul II

La prière d'après le pape Benoît XVI

La prière d’après François Lugan

Dix chemins pour rentrer dans la prière par Jacques Gauthier


 

« Quand nous nous mettons à prier, nous avons l’impression que nous prenons l’initiative. Mais la prière est toujours une initiative de Dieu en nous » nous explique le pape Jean-Paul II.

 

Le pape Jean Paul II aime à rappeler qu'après la mort de sa mère, alors qu'il n'avait que huit ans, la vie de son père devint une prière permanente. Le jeune Karol se réveillait parfois la nuit et trouvait son père à genoux, en prière, comme il avait l'habitude de le faire dans son église paroissiale. Le pape a suivi cet exemple et consacre une heure à la prière chaque matin, avant de célébrer la messe dans sa chapelle privée.

 Le pape Jean Paul II décrit la prière comme une conversation

 Un jour, alors qu'on demandait à un proche conseiller du pape Jean-Paul II comment celui-ci prenait ses décisions, celui-ci répondit : « À genoux. » Ce n'était pas une plaisanterie, le pape croit au pouvoir de la prière. Parfois, il se prosterne devant l'autel, en totale soumission à la volonté de Dieu. Il croit que la prière peut opérer des miracles, grands et petits. Car il ne prie pas seulement pour les « grandes intentions » comme la paix dans le monde et la conversion au Christ, mais aussi pour les demandes que lui adressent de simples fidèles. Près de son prie-Dieu, dans sa chapelle privée, un tas de feuilles jaunes comportant chacune une dizaine de noms de malades du monde entier.

 Le pape Jean Paul II aime à rappeler qu'après la mort de sa mère, alors qu'il n'avait que huit ans, la vie de son père devint une prière permanente. Le jeune Karol se réveillait parfois la nuit et trouvait son père à genoux, en prière, comme il avait l'habitude de le faire dans son église paroissiale. Le pape a suivi cet exemple et consacre une heure à la prière chaque matin, avant de célébrer la messe dans sa chapelle privée. Jusqu'à ce qu'il se casse le col du fémur en 1994, il priait à genoux devant le tabernacle et l'image de Notre-Dame de Czestochowa. Désormais il poursuit, assis, son dialogue avec Dieu.

 Le pape Jean-Paul II ne prie pas seulement le matin. De la coupole de Saint-Pierre, on peut parfois l'apercevoir méditer en marchant dans le patio de son appartement. Comme tous les prêtres, il récite la prière que l'Eglise consacre chaque jour aux heures de la journée. Sa dévotion à Marie s'exprime par les différentes méditations qui accompagnent quotidiennement son chapelet. Chaque rosaire invite à méditer sur les mystères de la vie du Christ et de Marie, et dix 'Je vous Salue Marie' sont récités pour chaque mystère. Certains mystères sont joyeux : l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation de Jésus et le Recouvrement de Jésus au Temple. D'autres sont douloureux : l'agonie au jardin des Oliviers, la flagellation, le couronnement d'épines, le poids de la croix et la Crucifixion. Enfin, il y a des mystères glorieux : la Résurrection, l'Ascension, le don du Saint-Esprit, l'Assomption et le Couronnement de la Vierge.

 le pape Jean-Paul II a toujours aimé les randonnées en montagne parce que la nature lui offrait la chance de méditer sur les merveilles de la création et d'entrer en dialogue avec Dieu. Tadeusz Styczen, un de ses amis proches, raconte que, quand ils skiaient en Pologne, l'archevêque Wojtyla préférait remonter les pistes à pied, ses skis sur l'épaule, pour demeurer dans un silence total et contemplatif. Jean-Paul II accorde une grande valeur spirituelle au temps de repos. Pour lui, les vacances ne sont pas une simple occasion d'évasion, elles ont une signification plus profonde. Les hommes et les femmes, selon lui, ont besoin de découvrir les beautés du silence et de la contemplation, pour retrouver dans la nature et dans leurs proches les signes de Dieu.

S'il allait souvent en montagne se reposer et prier, Jean-Paul II insistait aussi sur la nécessité de créer des espaces de « désert » en nous et autour de nous, pour prendre conscience du superflu qui nous encombre, pour rechercher l'essentiel, dans le silence et la prière. Les beautés de la nature l'aident à prier, mais il passe aussi des heures devant le tabernacle qui renferme les Saintes Espèces. Il a demandé que l'Adoration du Saint-Sacrement soit de nouveau mise en place dans les paroisses car il croit fermement que les problèmes les plus sérieux peuvent être résolus en présence du Saint-Sacrement. Le tabernacle est, pour le pape, le lieu privilégié de la prière.

 Dans son livre Entrez dans l'espérance, il décrit la prière comme une conversation où le « tu » est plus important que le « je », car la prière commence avec Dieu. Les vrais protagonistes de la prière sont le Père, le Fils et l'Esprit-Saint. Il écrit : « Ce n'est pas quand il s'exprime que l'homme atteint la plénitude de la prière, mais quand il laisse toute la place à Dieu. » Parler avec Dieu n'a pas pour dessein d'essayer de changer Sa volonté, mais de nous disposer à L'accepter même si elle requiert, de notre part, des sacrifices.

 Le pape Jean-Paul II croit que Marie représente un modèle pour la prière des chrétiens, à cause de son total consentement à Sa volonté. Comme il le dit dans une audience générale en 1997 : « Son exemple fait comprendre que le culte ne consiste pas tout d'abord à exprimer les pensées et les sentiments de l'homme, mais à se placer à l'écoute de la Parole divine pour la connaître, l'assimiler et la rendre effective dans la vie quotidienne. »

 Il est nécessaire d'apprendre à prier dit le pape Jean-Paul II

 Le pape Jean-Paul II, qui a béatifié et canonisé plus de saints que tous ses prédécesseurs, rappelle souvent que la prière est un signe distinctif des saints et qu'elle est le chemin qui y conduit.  Ce chemin n'est pas toujours évident, ce n'est pas un chemin tracé d'avance sur une pente descendante. De même que c'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en priant qu'on devient un saint.  "Il faut apprendre l'art de la prière", nous dit le Pape.

 Voici ce qu'il écrit dans sa Lettre pastorale "Novo millennio ineunte" :"Pour cette pédagogie de la sainteté, il faut un christianisme qui se distingue avant tout dans l'art de la prière. L'Année jubilaire a été une année de prière personnelle et communautaire plus intense. Mais nous savons bien aussi que la prière ne doit pas être considérée comme évidente. Il est nécessaire d'apprendre à prier, recevant pour ainsi dire toujours de nouveau cet art des lèvres mêmes du divin Maître, comme les premiers disciples: « Seigneur, apprends-nous à prier! » (Lc 11,1).

 "Dans la prière se développe ce dialogue avec le Christ qui fait de nous ses intimes: « Demeurez en moi, comme moi en vous » (Jn 15,4). Cette réciprocité est la substance même, l'âme, de la vie chrétienne et elle est la condition de toute vie pastorale authentique. Réalisée en nous par l'Esprit Saint, elle nous ouvre, par le Christ et dans le Christ, à la contemplation du visage du Père. Apprendre cette logique trinitaire de la prière chrétienne, en la vivant pleinement avant tout dans la liturgie, sommet et source de la vie ecclésiale, mais aussi dans l'expérience personnelle, tel est le secret d'un christianisme vraiment vital, qui n'a pas de motif de craindre l'avenir, parce qu'il revient continuellement aux sources et qu'il s'y régénère"

 Dans son homélie de la canonisation du frère Pedro, au Guatemala le 30 juillet 2002, le pape ajoutait : "C'est pourquoi je renouvelle mon exhortation à toutes les communautés chrétiennes à être d'authentiques écoles de prière, dans lesquelles prier soit la partie centrale de chaque activité. Une vie de prière intense produit des fruits abondants".

 

Pour approfondir la pensée du pape Jean-Paul II sur la prière, vous pouvez lire ce que le pape Jean-Paul II a écrit sur le rosaire de la Vierge Marie (un rosaire correspond a trois chapelets) en cliquant sur le lien suivant :

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/apost_letters/documents/hf_jp-ii_apl_20021016_rosarium-virginis-mariae_fr.html